20110415
Seigneur Jésus, donne à ton Eglise de marcher
vers “l’unique montagne de Dieu qui est celle de la charité“. (M.Zundel)
Archives April 2011
Seigneur Jésus, donne à ton Eglise de marcher
vers “l’unique montagne de Dieu qui est celle de la charité“. (M.Zundel)
Dieu Notre Père,
convertis-nous
à la loi nouvelle
de ton Christ.
Il a proclamé
la Bonne Nouvelle,
Il est passé parmi nous
en faisant le bien.
L’Eglise primitive était un peu plus qu’une grande famille. Pierre Bienvenu Noailles la vit comme une extension de la Sainte Famille de Nazareth. Il dit des premiers chrétiens:
“… ils ne faisaient qu’un coeur et qu’une âme et quelle que fut la distance qui les séparât, quelle que fût la diversité de leurs occupations dans la solitude ou dans le monde, ils se regardaient comme ne formant qu’une seule et même famille” (Guide spirituel 24)
L’image, “Famille” en effet, met l’accent sur l’attention à l’autre, la solidarité, la chaleur des relations humaines, l’accueil, le dialogue et la confiance. La nouvelle évangélisation visera donc à édifier l’Eglise-Famille. (Ecclesia in Africa, 1995 # 63)
Aujourd’hui, sur quatre continents, selon leur vocation au saecrdoce, mariage, au célibat , les membres de la Sainte-Famille continuent à discerner et à répondre aux besoins du temps.
“L’Eglise
est la famille de Dieu
dans le monde.
Dans cette famille,
personne ne doit souffrir
par manque du nécessaire”
(Benoît XVI – Deus Caritas est, 25)
La vision de la Famille de Pierre-Bienvenu Noailles est celle de Dieu qui embrasse toute l’humanité. Que Jésus soit venu “pour rassembler les enfants de Dieu dispersés” (Jn 11,52) lui donnait irrésistiblement de l’élan.
Il greffait branche après branche sur l’arbre de sa Famille pour répondre aux besoins de son temps: travail pastoral, éducation, santé, préoccupation du monde agricole, besoin d’une vie consacrée à la prière, d’une solide vie de famille et d’une vie sacerdotale animée par l’esprit de la Sainte-Famille, besoin pour certains membres de vivre leur consécration comme le levain dans la pâte, caché, méconnu et efficace.
Jésus cria d’une voix forte… (Jn 11,43)
“Que personne ne désespère: le tombeau est peut-être bien profond, mais le Christ est grand, sa voix sait renverser tous les obstacles et faire pénétrer la vie partout.” (St Augustin)
Lazare, sors! Et celui qui avait été mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandes. (Jn 11,43-44)
“Vous vous étonnez peut-être de ce qu’il marche, les pieds liés et vous ne vous étonnez pas de ce qu’un mort de quatre jours ressuscite. L’un et l’autre se font par l’efficacité de la parole du Sauveur” (St Augustin)
“Les bandelettes le liaient et cependant elles ne le retenaient pas; ses yeux étaient encore recouverts d’un suaire, et il voyait, il marchait, il quittait son tombeau.
Quand la vertu divine agit, la nature n’a plus besoin d’intervenir: élevée au-dessus d’elle-même, elle n’obéit plus à ses lois, mais à la volonté divine. Les liens de la mort furent brisés, avant ceux de la sépulture.
Jésus apparaissait vertu de Dieu, vie, lumière, résurrection: vertu de Dieu, il releva celui qui était là, gisant; vie, il lui communiqua la vie; résurrection, il lui donna une vie nouvelle.” (St Ambroise)
Dieu, Notre Père, Toi qui est Amour, nous te rendons grâce et nous te bénissons
pour tous ceux qui sont généreux, qui savent s’émerveiller, qui ont soif d’aimer !
Ils sont l’Eglise vivante, présence de lumière et d’Amour au coeur des nuits de notre monde.
C’est en ce lieu que Pierre Bienvenu Noailles encouragea ses disciples à apprendre la vie de famille de Jésus, Marie et Joseph. Que des vies profondément enracinées en Christ puissent faire une différence demeure une invitation pour notre monde.
“Nazareth est l’école où nous apprenons à comprendre la vie de Jésus: l’école de l’Evangile. Ici à cette école, on comprend la nécessité d’avoir une discipline spirituelle si l’on veut suivre l’enseignement de l’Evangile et devenir disciples du Christ. (Paul VI – Nazareth 1964)
Respirer le parfum de la vie de Jésus, Marie et Joseph, centrée sur Dieu.
Contempler la qualité de leurs relations dans les joies et les difficultés de leur vie quotidienne.
Réaliser que leur vie de famille embrasse tous les défis inhérents aux différentes réalités de Bethléem, Egypte, Galilée, Jérusalem et au-delà – incompréhension, exil, travail ordinaire, souffrance de la séparation, mort et vie nouvelle pour la vie du monde.
Jamais on ne peut pénétrer l’Evangile si l’on ne se met pas à l’école du Trés Saint Sacrement. C’est là qu’on apprend que la Parole ne peut jaillir, féconde et créatrice, qu’elle ne peut jaillir que du silence. Et à travers ce silence qui nous envahit, ce silence qui est une vie, ce silence où toute vérité apparaît comme la splendeur de la Personne même du Verbe Eternel, dans ce silence, nous rejoignons aussi le silence de la nature.
Vous entendez le merle chanter toujours la même chanson, avec la même espérance, avec le même bonheur, quelque soit le tumulte des affaires humaines. Vous regarder fleurir les fleurs. Vous vous émerveillez du jeu innombrable des couleurs et des parfums et vous devinez dans cette nature, vous devinez une Présence. Comme tous les grands artistes, comme tous les grands savants, vous percevez dans la nature, une Présence, il y a une Personne devant laquelle s’incliner.
“Une Personne
devant laquelle s’incliner“
Einstein, de grand génie, disait: “Celui qui n’est plus capable de s’étonner et d’être frappé de respect est comme s’il était mort.” Mais c’est cela! Il y a une circulation divine dans tout l’univers. Le centre dernier de toute créature, c’est cette Présence de Dieu au coeur de toute réalité.
“Le centre dernier de toute créature,
c’est cette Présence de Dieu
au coeur de toute réalité”
Seigneur,
donne-nous le pardon,
Seigneur
nous pardonnons,
Seigneur
nous voulons pardonner
parce que tu nous demandes
de pardonner.
comme Toi, Dieu,
Tu nous pardonnes.
Jésus s’arrêta et dit : “Appelez-le.” On appelle l’aveugle en lui disant : “Aie confiance ! lève-toi, il t’appelle.”
Jésus ne s’oppose pas à l’acclamation de l’aveugle. Sa passion est si proche que cela n’a plus d’importance (voir Mt 16,20; Mc 1,34; 9,9).
La voix de l’homme qui crie arrête Jésus. Elle arrête celui passe toujours en faisant le bien! Elle arrête le Dieu qui passe!
Quand nous crions, Jésus, le Seigneur s’arrête en nous… « il prend, écrit St Cyrille, racine dans notre coeur et la lumière se répand en notre intelligence »
Jésus s’arrêta et dit : “Appelez-le.” On appelle l’aveugle en lui disant : “Aie confiance ! lève-toi, il t’appelle.”
Jésus ne s’oppose pas à l’acclamation de l’aveugle. Sa passion est si proche que cela n’a plus d’importance (voir Mt 16,20; Mc 1,34; 9,9).
La voix de l’homme qui crie arrête Jésus. Elle arrête celui passe toujours en faisant le bien! Elle arrête le Dieu qui passe!
Quand nous crions, Jésus, le Seigneur s’arrête en nous… « il prend, écrit St Cyrille, racine dans notre coeur et la lumière se répand en notre intelligence »
« On savait que le simple toucher de Jésus pouvait rendre la vue à cet aveugle comme il avait rendu la santé au lépreux. Nous pouvons toucher Jésus et il nous touche : nous le touchons quand nous nous approchons de lui avec une foi sincère ; et nous puisons en lui une vertu, comme le fit cette femme qui toucha le bord de son vêtement ; il touche quand de la lumière de son esprit éclaire notre âme et nous porte à la connaissance de notre faiblesse et nous enflamme de zèle pour le bien » (Bède le Vénérable)
Quand nous crions, Jésus, le Seigneur s’arrête en nous…
« il prend, racine dans notre coeur
et la lumière se répand en notre intelligence »
( St Cyrille)
Que le Seigneur touche nos yeux comme il l’a fait pour les aveugles.
Pour que nous puissions ainsi rendre visibles les choses qui sont invisibles.
Qu’il puisse ouvrir nos yeux pour contempler non pas les réalités actuelles, mais les bénédictions à venir.
Qu’il puisse ouvrir les yeux de nos cœurs pour fixer l’Esprit en Dieu;
Par Jésus-Christ notre Seigneur, à qui appartiennent la puissance et la gloire jusqu’à l’éternité. Amen. (Origène)