20110923
Comme la source
jaillit du glacier,
comme le vin
jaillit du pressoir,
ainsi ma prière
Seigneur!
Elle est simple ma prière,
simple comme l’eau! (P. André Mayor)
Archives September 2011
Comme la source
jaillit du glacier,
comme le vin
jaillit du pressoir,
ainsi ma prière
Seigneur!
Elle est simple ma prière,
simple comme l’eau! (P. André Mayor)
Nous te prions, Seigneur!
Vois nos erreurs :
sois notre vérité.
Vois nos égarements :
sois notre route.
Vois notre mort :
sois notre vie.
Vois notre faiblesse :
sois notre force.
Vois notre folie :
sois notre sagesse.
Vois notre péché :
sois notre pardon.
Vois notre angoisse :
sois notre paix.
Vois notre faim :
sois notre pain.
Vois notre soif :
sois notre foi.
Vois notre orgueil :
sois notre humilité.
Vois nos ténèbres :
sois notre lumière.
Vois notre nuit:
sois notre étoile.
Seigneur Jésus,
toi dont le nom signifie « Sauveur»,
nous t’en prions,
pour chacun de nous
sois Jésus, notre Sauveur,
pour l’éternité.
Amen.
Lucien DEISS “Prières bibliques” p. 109
Ed. du LEVAIN, 1974.
La lectio divina selon Guerric d’Igny
“Les sermons de Guerric lui furent attribués dès la fin du XIIe siècle et furent largement diffusés, car ils furent collationnés dans la plupart des manuscrits avec les œuvres de saint Bernard. Guerric y déploie son expérience spirituelle exprimée en une audacieuse invitation à « la formation du Christ en nous », à travers les fêtes de l’année liturgique et l’écoute de l’Écriture sainte. L’abbé d’Igny y invite ses frères à concevoir en leur cœur le Verbe divin comme une mère conçoit son enfant, le porte et l’enfante : Guerric dispense cet enseignement, en le dispersant à travers l’ensemble de sa collection, comme pour entraîner à sa suite « les amis de l’Époux » sur cette voie d’excellence et les rendre chaque jour plus avides du « lait pur de la Parole ». Par sa fonction, contraint de prêcher, il transmet à ses frères par ce biais son expérience : sa rencontre avec le Verbe divin incarné en Jésus, dans l’un des exercices spirituels prescrits par la Règle bénédictine, la lectio divina. « Lire et relire, mâcher et murmurer, ruminer et réciter, fixer dans l’intelligence et conserver dans le cœur la Parole, pour parvenir non à la discussion (scolastique), non aux sensations (devotio moderna), mais à la prière (oratio) voilà le cœur de la vie du moine, fruit d’une longue tradition patristique…”
Lire l’article: lectio selon Guerric.pdf
La lectio divina selon Guerric d’Igny
“Les sermons de Guerric lui furent attribués dès la fin du XIIe siècle et furent largement diffusés, car ils furent collationnés dans la plupart des manuscrits avec les œuvres de saint Bernard. Guerric y déploie son expérience spirituelle exprimée en une audacieuse invitation à « la formation du Christ en nous », à travers les fêtes de l’année liturgique et l’écoute de l’Écriture sainte. L’abbé d’Igny y invite ses frères à concevoir en leur cœur le Verbe divin comme une mère conçoit son enfant, le porte et l’enfante : Guerric dispense cet enseignement, en le dispersant à travers l’ensemble de sa collection, comme pour entraîner à sa suite « les amis de l’Époux » sur cette voie d’excellence et les rendre chaque jour plus avides du « lait pur de la Parole ». Par sa fonction, contraint de prêcher, il transmet à ses frères par ce biais son expérience : sa rencontre avec le Verbe divin incarné en Jésus, dans l’un des exercices spirituels prescrits par la Règle bénédictine, la lectio divina. « Lire et relire, mâcher et murmurer, ruminer et réciter, fixer dans l’intelligence et conserver dans le cœur la Parole, pour parvenir non à la discussion (scolastique), non aux sensations (devotio moderna), mais à la prière (oratio) voilà le cœur de la vie du moine, fruit d’une longue tradition patristique…”
Lire l’article: lectio selon Guerric.pdf
La lectio divina selon Guerric d’Igny
“Les sermons de Guerric lui furent attribués dès la fin du XIIe siècle et furent largement diffusés, car ils furent collationnés dans la plupart des manuscrits avec les œuvres de saint Bernard. Guerric y déploie son expérience spirituelle exprimée en une audacieuse invitation à « la formation du Christ en nous », à travers les fêtes de l’année liturgique et l’écoute de l’Écriture sainte. L’abbé d’Igny y invite ses frères à concevoir en leur cœur le Verbe divin comme une mère conçoit son enfant, le porte et l’enfante : Guerric dispense cet enseignement, en le dispersant à travers l’ensemble de sa collection, comme pour entraîner à sa suite « les amis de l’Époux » sur cette voie d’excellence et les rendre chaque jour plus avides du « lait pur de la Parole ». Par sa fonction, contraint de prêcher, il transmet à ses frères par ce biais son expérience : sa rencontre avec le Verbe divin incarné en Jésus, dans l’un des exercices spirituels prescrits par la Règle bénédictine, la lectio divina. « Lire et relire, mâcher et murmurer, ruminer et réciter, fixer dans l’intelligence et conserver dans le cœur la Parole, pour parvenir non à la discussion (scolastique), non aux sensations (devotio moderna), mais à la prière (oratio) voilà le cœur de la vie du moine, fruit d’une longue tradition patristique…”
Seigneur
Croire en Toi
est source d’amour et de joie,
de libre élan au service du prochain.
Seigneur augmente notre foi!
“Si des gens ont pu tuer à force de haine,
il faut guérir à force d’amour…
il faut témoigner au-delà de toutes misères
que le pardon est possible.
Il n’y a pas d’autres chemins.
Et si nous savons nous entraider…
quelque chose sera possible
et nous pourrons hâter l’heure de la paix,
une paix qui n’est pas possible
si l’on ne sait pas pardonner.”
Madeleine Rafin
Missionnaire laïque au Rwanda
Simples propos de deux semaines
au Rwanda, pays des mille collines
J’ai partagé pendant deux semaines la vie de mes sœurs apostoliques présentes dans les diocèses de Byumba (Rushaki) et de Gikongoro. Elles m’ont permis de mettre un tout petit peu en pratique la parole de Germaine Tillion: « pour connaître une population, il faut à la fois la « vivre » et la « regarder ».
Une terre travaillée car
« si tu restes les bras croisés,
Dieu ne pourra remplir tes mains”
Proverbe rwandais
J’ai vu un peuple courageux, rude à la tâche. Chaque parcelle des collines est cultivée. Chaque famille essaie de produire ce qu’elle peut, de vendre ce qu’elle peut, de se procurer ce qu’elle peut pour vivre. Les femmes travaillent la terre, les hommes dans les plantations de thé. Avant d’aller à l’école, les enfants descendent des collines pour puiser l’eau. Chargés d’un lourd bidon, ils remontent courageusement les rudes pentes qui mènent aux maisons. Ils aident au transport des briques, des sacs d’herbe pour la nourriture des animaux… Beaucoup d’aînés font face à maintes difficultés pour élever frères et sœurs, neveux et nièces devenus orphelins en raison des évènements douloureux qui ont ensanglanté le pays.
« Au Rwanda, tous les chemins mènent au marché ».
Le Père Jean Casas dans son livre « L’enfant des mille collines » qualifie le marché de « résidence secondaire des rwandais », lieu privilégié de la rencontre et des rendez-vous. Il tient tout à la fois du forum, de la foire et du théâtre. Toujours selon le Père Jean Casa, le marché on y va pour voir, on y passe une magnifique matinée, simplement à regarder et écouter. Toutes les collines environnantes sont là.
Le visiteur ou l’hôte de passage est toujours
« l’heureux bienvenu »
Des enfants viennent vers vous dans un geste d’accueil, d’autres vous entourent et vous regardent, sans une parole. Ne connaissant pas la langue du pays, impossible de communiquer si ce n’est par un sourire, un geste d’accueil. Une vieille personne disait un jour à un Père Missionnaire: « Comment se fait-il que tu ne saches pas la langue ? Le kinyarwanda se parle partout sur toutes les collines, partout ! »
Le peuple rwandais
« se sait sous le ciel de Dieu »
Père Jean Casas.
Un Dicton souvent entendu lors de mon séjour était : « Dieu circule partout dans le monde durant le jour mais il passe la nuit au Rwanda ».
L’Eglise du Rwanda puise sa force et son espérance dans la vitalité des communautés chrétiennes, dans les jeunes générations.
Kibeho est un rappel de la place de la croix
dans la vie du chrétien et de l’Eglise.
A Kibeho, dans le diocèse de Gikongoro, se trouve le lieu des apparitions de la Vierge, connues depuis 1981. Le Sanctuaire de Notre Dame des douleurs, haut-lieu qui rappelle l’Evangile de la Croix, Kibého rassemble les rwandais dans un même appel à aller au-delà de la mort et de la douleur vers un nouveau Rwanda, vers une nouvelle vie fondée sur le pardon et la réconciliation, la vérité, la justice et la paix.
Buhara – Ouganda
Nous avons eu, Winnie (Rushaki) Odette et moi-même, la joie de visiter la communauté apostolique de la Sainte-Famille de Buhara-Ouganda, village très proche de la frontière avec le Rwanda. Accompagnées d’une soeur de la communauté de Buhara, nous avons visité une école primaire et secondaire, échangé avec les responsables. Les moyens sont limités mais le désir des enfants d’apprendre est plus fort que la fatigue du chemin qu’ils doivent parcourir… tout comme leurs enseignants.
Que chacune de nos journées
soit façonnée
par la rencontre renouvelée
du Christ, le Verbe du Père fait chair;
Il est à l’origine et à la fin
et tout subsiste en lui. (Benoît XVI)
Aujourd’hui toute la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles
est invitée à commencer le processus de son Congrès.
Ici à Martillac, au cœur même dela Famille, nous, Sœurs contemplatives et apostoliques voulons nous engager personnellement et ensemble comme communautés dans ce processus.
Cette année nous célébrons le 150 ième anniversaire de la mort de notre Fondateur et au mois de janvier a eu lieu le Conseil de Famille. Jusqu’ici 2011 a été une année très riche. Et ce soir nous nous trouvons ensemble pour commencer le Congrès dont le thème est :
« Famille en Mission
Don dans un monde en changement »
* Les principaux objectifs du Congrès sont :
* Faisons nôtres ces objectifs et commençons notre prière avec le chant : Tournés vers l’avenir…
* Écoutons la parole de Dieu qui nous invite à aller de l’avant sans crainte : “Quant aux disciples, ils se rendirent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonnés de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais quelques uns eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ; de toutes les nations faites des disciples les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. » Matt 28,16-20.
* Écoutons notre source d’inspiration :
Constitutions Art 2: « Cette Association a pour but d’étendre et de fortifier la foi en tous milieux, de renouveler le témoignage des premiers chrétiens qui n’avaient qu’un cœur et qu’une âme.
La Sainte Famille de Nazareth est pour elle source d’inspiration. Douce image de la Trinité, elle est unie par la communion à la volonté du Père : Jésus, Marie, Joseph n’aimaient, ne voulaient, ne cherchaient que Dieu Seul en toutes choses. Germe de l’Église, elle se continue dans la communauté des apôtres et des premiers disciples qui, habités par le même amour, vont dans le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle. » (Silence)
La vie de Jésus, Marie et Joseph a inspiré Pierre Bienvenu Noailles, notre fondateur. Il nous a donné comme modèle la Sainte Famille de Nazareth. Elle est l’icône du foyer où chacun des conjoints se retrouve dans son identité personnelle, à travers la diversité des dons et dans l’unité du couple. Elle est l’icône de notre Famille dans laquelle chaque vocation a sa place, son rôle et son unique façon de vivre la mission commune à toutes et a tous. (Silence) Contempler la Sainte Famille, c’est contempler trois personnes qui ont cru à l’amour de Dieu, qui se sont laissées conduire par cet amour et qui se sont données totalement pour la réalisation de son plan d’amour.
Chant: Dieu s’est préparé une demeure
* Nous exprimons notre action de grâce :
Merci, Seigneur Jésus, de partager ta vie, ta communion trinitaire avec nous; de nous appeler à vivre non seulement pour nous mêmes, mais pour Toi seul au service de ton règne.
Merci pour notre Fondateur et son rêve de rassembler tous les peuples dans l’harmonie, pour tous les membres de la Sainte Famille qui nous ont précédés et nous ont transmis son esprit.
Merci, Seigneur Jésus pour ton appel à vivre en communauté dans notre monde brisé et déchiré où tu nous demandes de porter un témoignage de douceur, de simplicité, d’amour du faible et du pauvre.
Tourne notre cœur et notre regard vers ta maison de Nazareth. Donne-nous de contempler les secrets de l’unité et de la communion à Dieu le Père, pour que nous marchions sur les traces de ta famille sainte. Aide nous à nous engager dans le processus que nous commençons aujourd’hui.
Prière du Congrès
Dieu d’Amour, nous vivons à chaque moment entourés de ta tendresse.
Autour de nous, nous contemplons ta présence.
Autour de nous et en nous la vie jaillit fraîche et nouvelle.
Que sans cesse nos vies se répandent et rayonnent
en acceptant le défi d’être co-créateurs avec toi.
Nous te demandons d’accueillir tes dons et de les utiliser
avec gratitude, sagesse et courage.
Ouvre-nous à l’interconnexion avec tout
pour y contempler de toutes parts l’expression de ton amour.
Que nos actions et nos attitudes créent l’unité
et que notre amour nous porte à la communion.
Que nous vivions le chemin du Congrès
comme une petite Famille
à l’intérieur de la grande famille de l’univers,
comme Famille en mission, don pour le monde.
De toute mon âme et toute ma vie,
Je veux te chanter, ô mon Seigneur.
La lumière te vêt d’un manteau de splendeur
Et la voûte des cieux est ta tente de gloire.
Les vents sur leurs ailes proclament ton message.
Les éclairs illuminent la face de tes serviteurs.
C’est toi, Seigneur, qui affermis la terre,
Qui fais surgir montagnes et vallées,
Qui assignes aux océans leurs limites,
Qui fais jaillir les sources des ravins.
Tu as fait le soleil pour annoncer le jour,
Tu as créé la lune qui baigne la nuit,
Tu as séparé les ténèbres d’avec la lumière,
Tu as fixé le temps des travaux et du repos.
Pour les oiseaux crieurs tu disposes les feuillages,
Pour les troupeaux nombreux tu étends les prairies,
Pour les bêtes des bois tu fais chanter les fontaines,
Pour les poissons rapides tu crées l’onde féconde.
Du sol de tes champs l’homme tire son pain,
A tes vignes il puise le vin qui réjouit son cœur,
De tes arbres il fait jaillir la douceur de l’huile,
De tes troupeaux il fait couler le lait nourricier.
Quelle profusion dans ton œuvre, ô mon Dieu,
Quelle magnificence en ta création, ô mon Seigneur,
Quelle sagesse dans ton projet, ô mon Créateur,
Quelle bienveillance pour tes enfants, ô mon Père.
Gloire à toi, Seigneur, à tout jamais,
Que la terre et les cieux chantent ta splendeur,
Que le mal soit anéanti pour toujours
Et que tes fils, les hommes, exultent de joie !
De toute mon âme, oui, Seigneur, et toute ma vie,
Je te chanterai dans les siècles des siècles.
Adaptation du Psaume 104
Philippe Warnier
Photo de la mer de glace – Liliane Paingaud
Seigneur Dieu,
donne-nous
de comprendre que
“la radicalité évangélique
s’inscrit totalement
dans le rapport de l’humain
avec l’autre humain” (Guy Coq)