
Seigneur Jésus,
à ta Parole,
notre coeur vibre et brûle,
il se réjouit et s’éclaire!
Jésus, merci.
(X de Chalendar)
Catégories: Prières | 13/05/2013

Le temps pascal : la sainte cinquantaine
Pendant sept fois sept semaines et un jour, l’Eglise fête la Pâque du Seigneur, « comme si c’était un jour de fête unique ». Le dimanche de Pâques s’étend, par une fête continue, aux sept semaines de la sainte cinquantaine dit Athanase. Mais on a pris l’habitude liturgiquement de célébrer le don de l’Esprit seulement le cinquantième jour, le jour de la Pentecôte, en suivant saint Luc. Alors ? En fait Pâques et Pentecôte ne font qu’un. C’est un seul geste du Père qui donne son Esprit-SAINT AU FILS pour la résurrection, et à tous ses frères en humanité. L’Eglise est née du côté du Christ en croix. Le don du Père, fleuve d’eau vive de l’Esprit qui ressuscite le Fils, nous est acquis en même temps. Par exellence, Pâques est l’œuvre de la Trinité.
La rencontre du Ressuscité
Dès le soir de Pâques, en saint Jean, alors qu’ils sont rassemblés, les disciples reçoivent le don de la promesse. « Il souffla sur eux : recevez l’Esprit Saint ». La rencontre du Ressuscité est corrélative au don de l’Esprit, on ne peut le reconnaître et vivre de sa rencontre que par l’Esprit Saint. Pour nous aujourd’hui, comme pour les disciples hier, le Christ et l’Esprit Saint s’unissent, nous mènent vers le Père et nous font partager sa gloire. Dans la Pâque du Christ, la communication des trois personnes s’ouvre à tous les hommes.
Le Ressuscité est porteur de l’Esprit
de la part du Père pour le monde.
L’acquisition du Saint Esprit
C’est le but de toute vie chrétienne dit saint Séraphin de Sarov : « Il n’y a pas d’autre but à la vie chrétienne ». C’est le sens des deux appels de l’Esprit durant le repas du Seigneur pris en commun ? Les deux épiclèses sur le pain et le vin et sur l’assemblée. Nous formons dans la communion de l’Esprit, le corps du Christ, d’abord pour devenir pour le monde, des témoins en Eglise de la vie donnée, partagée par le Père. Saint Jean par le geste du lavement des pieds, relie, unit avec force le service des frères et l’Eucharistie. La pratique de la charité et l’appel à la communion ne font qu’un, ils ne peuvent se vivre séparément.
Le chrétien est porteur de l’Esprit
de la part du Fils pour le monde.
Il nous faut bien cinquante jours pour méditer, goûter, vivre la Pâque du Seigneur.
Il nous faut bien toute une existence, toute une vie pour acquérir l’Esprit- Saint, reconnaître le visage du Fils bien-aimé dans nos frères, et faire ainsi, enfin, la rencontre du Ressuscité.
Père Jean-Christophe Bournizeau.
Catégories: Lu ailleurs | 12/05/2013

Seigneur Jésus,
tu es là tous les jours,
hier, aujourd’hui
et demain,
chaque jour, du matin au soir,
de jour et de nuit.
Jésus, C’est merveilleux!
(X de Chalendar)
Catégories: Prières | 12/05/2013

Notre-Dame,
notre médiatrice
et notre avocate,
réconcilie-nous
avec ton Fils Jésus,
A lui, recommande-nous.
A lui, présente-nous.
(St Bernard)
Catégories: Prières | 11/05/2013

Ô Seigneur notre Dieu
qu’Il es grand ton Nom
par toute la terre!
Toute la Création
chante ta louange!
Avec elle nous acclamons le Christ
qui nous précède dans la gloire!
Catégories: Prières | 10/05/2013
Que le Seigneur Dieu
nous bénisse!
En son Fils Jésus
il nous ouvre
le chemin du ciel!
Gloire au Père,
et au Fils
et au Saint-Esprit
pour les siècles des siècles!
Catégories: Prières | 9/05/2013

En vérité, l’ascension de Jésus au ciel, cet événement inénarrable avec nos mots capables seulement de raconter des faits humains, n’a pas été un arrachement ni la conclusion d’une aventure, celle de la vie de Jésus. En effet, lorsqu’on lit avec intelligence les récits de l’Ascension, on n’y trouve pas le récit d’un « adieu », mais bien plutôt un envoi des disciples, une mission depuis Jérusalem jusqu’aux extrémités du monde. Les disciples, allant dans le monde, proclameront l’Évangile à toute créature (voir Mc 16, 15) et feront avant tout l’expérience de la proximité, de la présence de Jésus ; ils seront même conscients de n’être que des hommes et des femmes au service de la mission de Jésus, l’envoyé du Père. Le Christ est élevé auprès de Dieu pour mener son œuvre à son terme, afin de pouvoir intercéder en faveur des hommes, parmi lesquels et avec lesquels il a habité sur la terre, en tant que vrai homme, durant près de trente-sept ans.
Ainsi, désormais, un rapport nouveau lie Dieu et l’humanité : cette séparation entre le ciel et la terre, entre le Créateur et la créature est devenue communion grâce à Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. « Les cieux sont les cieux du Seigneur, la terre, il l’a donnée aux hommes », chantait le psalmiste (Ps 115, 16) ; mais ces deux réalités sont maintenant conjointes en Jésus Christ : lui, en effet, est descendu du ciel sur la terre ; il était « de la condition de Dieu » (Ph 2,6) et s’est revêtu de chair humaine et mortelle (voir Jn 1, 14) ; dans cette réalité humaine, comprenant le corps, l’âme et l’esprit, il a souffert jusqu’à la mort ; il est ressuscité et, dans la chair, il est monté au ciel. Désormais, « à la droite du Père », c’est-à-dire dans l’intimité de la vie de Dieu, il y a un corps d’homme, parce qu’en Christ les cieux sont descendus sur la terre et la terre est montée au ciel. Vraiment, Jésus a été tout à la fois Fils de Dieu et Fils de l’homme, capable d’être pour nous, les hommes, l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous.
L’évangile de Matthieu, qui s’était précisément ouvert sur l’annonce de la venue de l’Emmanuel, du Dieu-avec-nous (voir Mt 1,22-23), du Dieu qui vient à travers Jésus, se referme maintenant sur les paroles qui assurent que cette présence de Dieu parmi les hommes continue : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). L’Ascension est donc une autre manière de saisir la victoire de Jésus sur la mort, qui nous permet de discerner Jésus auprès du Père et pourtant toujours parmi nous.
Et pour nous, les hommes, il y a désormais en Dieu un corps d’homme transfiguré et glorifié, un corps d’homme divinisé, dans lequel la mort a été vaincue et, avec elle, tout pouvoir du mal : désormais – s’exclame l’apôtre Paul – « qui accusera les élus de Dieu ? Qui condamnera ? Le Christ Jésus, celui qui est mort, bien plus, qui est ressuscité, lui qui est à la droite de Dieu et qui intercède pour nous ? » (Rm 8,33-34.
Présence réelle dans l’absence physique, relation dans la distance : voilà le sens de l’Ascension, qui appelle les chrétiens à cheminer « à la lumière de la foi et non de la vision » (2 Co 5, 7), en développant la sensibilité de la foi, les « sens spirituels », à savoir la capacité du cœur humain à voir, à écouter, à toucher, à goûter, à sentir. Le Christ est auprès de Dieu et à la fois présent parmi les hommes et dans l’histoire ; confesser ce mystère nous enseigne l’« au-delà » de l’autre : le visage de l’autre, irréductiblement sien, évoque un mystère de transcendance ; il invite au respect ainsi qu’à la communion.
L’Ascension conteste toute voracité et tout désir de possession, tant dans la relation avec Dieu que dans les relations humaines : vraiment, c’est un grand magistère de liberté !
Enzo BIANCHI – Donner sens au temps
Catégories: Lu ailleurs | 9/05/2013
Elevez-vous au-dessus des cieux, ô Dieu !
Ps 57,6
« Elevez-vous au-dessus des cieux, vous qui avez été enfermé dans le sein d’une vierge, vous qui avez reçu une formation humaine en celle que vous aviez formée vous-même ; vous qui avez été couché dans une crèche ; vous qui comme les autres petits enfants avez sucé le lait maternel ; vous qui portant le monde vous laissiez porter par votre mère ; vous que le vieillard Siméon reconnut dans vos abaissements et dont il célébra les grandeurs ; vous qui pour nous avez eu faim, avez eu soif, vous êtes fatigué dans les chemins.
Etait-il permis à celui qui est la nourriture d’avoir faim, à celui est la fontaine d’avoir soif, à celui qui est la voie de connaître la fatigue? Elevez-vous, vous qui avez connu l’humiliation du sommeil, sans cependant dormir complètement, puisque vous êtes le gardien d’Israël ;
vous qui avez été vendu par Judas, acheté par les Juifs, sans être toutefois complètement en leur possession ; vous qui avez été saisi, lié, flagellé, couronné d’épines, suspendu sur la croix, frappé de la lance, qui êtes mort et avez été enseveli : oui, ô Dieu, soyez exalté au-dessus des cieux. Soyez exalté puisque vous êtes Dieu ; trônez dans le ciel, vous qui avez été attaché à la croix ; vous êtes maintenant attendu comme notre juge, vous que l’on a jugé et que l’on attendait pour le crucifier… Oui, soyez exalté au-dessus des cieux et que maintenant votre gloire se répande dans toute la terre !
St Augustin
Catégories: Méditations | 8/05/2013

Il est bon de fêter
notre Dieu!
Il est bon de chanter
sa louange!
Le ciel et la terre
sont remplis de sa gloire!
Catégories: Prières | 8/05/2013

Seigneur-Amour,
donne-moi de célébrer la beauté de ce jour.
Donne-moi de m’émerveiller devant la vie qui se répand avec largesse
et qui prend de multiples formes et couleurs.
Donne-moi de deviner le bourgeonnement
et la floraison qui se préparent
et la sève qui, malgré la froidure,
irrigue déjà sous l’écorce.
Donne-moi de réaliser que chaque être vivant
laisse une empreinte sur cette terre sacrée qui est,
depuis son origine, le jardin où tu te tiens.
Donne-moi de retracer chacun de mes pas
d’enfant, de jeune et d’adulte,
ce long chemin où, tenant ma main,
tu as marché à mes côtés.
Seigneur-Amour,
donne-moi de célébrer la beauté de ma vie.
Donne-moi de rendre grâce à chaque instant
pour mon coeur qui bat, mon esprit qui réfléchit,
mes yeux qui voient et mes lèvres qui sourient.
Donne-moi un coeur qui se souvient de tes largesses.
Toi qui es en moi plus vivant que moi-même,
Toi qui m’accompagnes en ce temps d’épreuve et de maladie,
Donne-moi la grâce de te bénir et de te célébrer.
Fais que ma volonté devienne la tienne.
Fais que mes souffrances se mêlent aux tiennes
afin que tout mon être trouve en toi la source de sa JOIE.
Seigneur-Amour,
reçois mon coeur de disciple et de bien-aimée.
Je te l’offre pour que s’éveillent
de multiples vocations de disciples et d’apôtres
aux quatre coins du monde.
Amen.
Huguette Leblanc
Revue « Univers »
Catégories: Lu ailleurs | 7/05/2013