20130613
Père,
je suis en recherche,
je ne suis sûr de rien.
Mais toi, mon Dieu,
surveille mes pas
et indique-moi la direction.
(St Augustin)
Archives June 2013
Père,
je suis en recherche,
je ne suis sûr de rien.
Mais toi, mon Dieu,
surveille mes pas
et indique-moi la direction.
(St Augustin)
La Solitude – Martillac 12 juin 2013
En la fête de Notre Dame de Toutes-Grâces, Sr Sylverie N’JILA, originaire de la république démocratique du Congo, a célébré ses premiers vœux dans la vie contemplative Sainte-Famille.
Le Seigneur l’a appelée.
Le Seigneur veut faire alliance avec elle,
Le Seigneur a choisi pour elle la Sainte-Famille de Bordeaux.
Jour de fête et jour de joie pour notre communauté, pour toutes les communautés du Vicariat car l’engagement de notre soeur est le signe que Jésus- Christ attire toujours à Lui, que le charisme de Pierre Bienvenu Noailles, notre Vénérable Fondateur, est toujours vivant.
Passage du blanc au bleu !
Sr Sylverie a quitté le voile blanc du noviciat.
Mais là n’est pas le plus essentiel.
Le plus essentiel sera sa fidélité à marcher en toute vérité et humilité à la Suite du Christ, selon le chemin évangélique tracé par notre Fondateur.
Le plus essentiel est et sera sa fidélité à vivre comme une sœur de la Sainte-Famille, une sœur totalement donnée à la Mission de communion de toute la Famille spirituelle de P.B Noailles.
Le plus essentiel sera la qualité de sa vie en communauté, où avec ses soeurs, elle vivra, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, en n’aimant, ne cherchant, ne désirant que Dieu seul en toutes choses.
Le plus essentiel sera sa capacité à trouver son bonheur en Dieu, par le témoignage d’une vie transfigurée par l’amour filial et fraternel puisé jour après jour dans la Parole et le Pain de vie.
Le plus essentiel sera sa disponibilité à toujours faire le bien en toutes choses, en incarnant la bonté de Dieu, cette bonté qui sauve le monde.
« Consacrons au service de notre Dieu
toutes nos forces et toute notre vie ;
c’est en vivant ainsi que l’on vit
dans le bonheur et la sagesse. »
P. B Noailles
Vierge Marie, Mère de toutes Grâces,
Souviens-toi de nous toutes qui désirons t’aimer
Et suivre l’exemple de vie que tu nous as laissée.
Toi qui, es « pleine de Grâce »
rends-nous Sensibles à la grâce de Dieu,
à la grâce de l’Evangile.
P.B Noailles – Issy 1818
Vierge Marie,
Mère de toutes Grâces,
Souviens-toi de nous toutes
qui désirons t’aimer
et suivre l’exemple de vie
que tu nous as laissée.
Toi qui, es « pleine de Grâce »
rends-nous sensibles
à la grâce de Dieu,
à la grâce de l’Evangile.
(P.B Noailles Issy 1818)
Teilhard de Chardin pose la question: “Qu’y a-t-il de changer en l’homme qui a ouvert sa vie intérieure aux préoccupations, à la conscience du Cosmos?”
Il en résulte répond-il, que nos vies perdent de leur importance centrale et qu’il nous faut accepter “un suprême renoncement”. Il se produit une perte d'”égocentrisme”, nous devenons “radieux de désintéressement”. Nous ressentons à l’intérieur de nous les fardeaux des autres et ce faisant nous développons “un coeur toujours plus large…”
Si nous sommes capables de remettre notre monde au Christ, tout change. Nous nous sentons libérés d’un lourd fardeau, le fardeau d’être Dieu, d’animer tout qui nous entoure, hommes et choses… On est capable de dire à Dieu qu’on l’aime, non seulement de tout son corps, de tout son coeur, de toute son âme mais de tout l’univers en voie d’Unification…”
Pour Teilhard, c’est l’univers, notre univers qui prie à l’intérieur de nous. Nous sommes le lieu de la prière de l’univers…”
Louez-le soleil et lune, louez-le, tous les astres de lumière, louez-le cieux des cieux, et les eaux de dessus les cieux! (Ps 48,3-4)
T.M King (sj) –
La Messe de Teilhard – Ed Médiaspaul p: 124,127,128
« Face à l’avenir qui se découvre,
le Père Teilhard de Chardin peut nous aider
à voir, à croire, à aimer, à servir l’unité du monde
en nous recentrant sur le mystère du Christ
d’une façon nouvelle. »
Mgr Patenôtre
Seigneur
mon Dieu,
“que je Te saisisse,
Feu consumant
et qu’en moi
l’univers s’embrase.
(Une moniale op)
La Charte de la compassion – initiative lancée par Karen Armstrong – nous invite à traiter l’autre comme nous souhaitons nous-mêmes être traités, et à mettre en œuvre une forme de compassion active : à nous engager à développer une plus grande attention empathique, traiter l’autre dans un esprit d’équité, et soulager les souffrances.
« On peut soit continuer de vivre égoïstement
et perpétuer le gâchis que l’on voit tout autour de soi,
soit s’efforcer d’accentuer l’élément de compassion dans notre tradition,
qu’elle soit religieuse ou laïque, et la mettre en avant.
Ça ne sert à rien de se lamenter sur la misère dans le monde, il faut agir. »
Karen Armstrong
Seigneur Jésus,
mets en nous
l ‘audace de la rencontre;
dilate nos esprits
pour que nous sachions
accueillir l’étranger,
combattre l’exclusion.
fais-nous comprendre
qu’il n’y a qu’ensemble
que nous pourrons vivre
Ta Communion.
(M.L Gauliard)
Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Quand il arriva près de la porte de la ville, on portait tout juste en terre un mort,
Deux cortèges se rencontrent. Le cortège de la vie et le cortège de la mort. Quel contraste entre les deux, entre celui qui s’apprêtait à entrer à Naïm et celui qui en sortait.
Un cortège rassemblé autour du Vivant, Jésus, cortège plein de joie et d’espérance. Un autre cortège rassemblé autour d’un mort, cortège rempli de tristesse.
« Les Apôtres et les Anges joyeux accompagnaient Jésus…
et cette femme était accompagnée d’une foule
qu’elle replissait de son deuil. »
St Fulgence
En la voyant, Jésus fut saisi de pitié…
Jésus voit la mère et il est ému. Luc écrit que le Seigneur fut pris aux entrailles. En langage biblique, les entrailles sont le siège des émotions profondes. Peu de mots pour nous dire ce que Jésus a ressenti, ce qu’il a vécu au plus profond de lui-même face à la détresse de cette femme.
Plusieurs fois, nous dit l’Evangile, Jésus fut saisi aux entrailles. Sa compassion est celle de Dieu. Ce n’est pas une simple réaction affective. En Jésus, la compassion de Dieu se fait visible. Telle est la grande nouvelle de son Amour. Jésus intègre cette douleur dans sa vie et dans son histoire. Il se laisse toucher par la douleur et la souffrance et, parce qu’Il est touché, Il la ressent en vérité. Et de ce bouleversement intérieur surgit une vie nouvelle.
« Il était touché de compassion
à la vue de ce fils unique étendu dans son cercueil :
fils unique de sa mère,
il devait un jour être étendu sur la croix. »
St Fulgence
Jésus affermit notre foi en sa puissance divine et il nous appelle à imiter sa compassion envers ceux qui sont affligés. Le mot compassion veut dire, nous le savons, « accepter de souffrir avec », « être mue dans les profondeurs de notre être ».
C’est une réaction qui critique en nous, qui nous pousse à avoir le courage de réagir et d’agir contre le manque de sensibilité, contre l’indifférence, l’engourdissement social de notre temps, c’est-à-dire contre tout ce qui, aujourd’hui, blesse l’humanité .
Seigneur Jésus,
tu nous apportes la paix,
la paix de l’esprit
qui surpasse la haine,
la paix du coeur
qui donne des ailes,
la paix du corps
qui permet l’équilibre.
Cette paix divinement possible
en notre humanité!
Béni sois-tu!
(cf.Rencontres)