La vie est un voyage,
voilà sous quel caractère Jésus la présente toujours.
En tout voyage, il y a des séparations à accomplir,
un bagage à prendre, une direction à suivre.
Celui qui veut accomplir le voyage de la vie à la suite du Christ doit, en fait de séparations, se séparer de tout et de lui-même. Il doit, prendre pour bâton, pour arme, et on peut aussi ajouter pour viatique, la croix. Et enfin il doit prendre Jésus-Christ comme guide, comme modèle et comme chef.
Voilà le programme de vie que Jésus propose à ses disciples. En fait de séparations, Jésus veut le renoncement et le renoncement poussé jusqu’au renoncement à soi-même. Qu’est-ce que le renoncement et le renoncement à soi-même ?
Le renoncement doit se porter aux biens de ce monde qui seraient pour nous, si nous les aimions, des entraves qui nous empêcheraient d’avancer. Ce détachement doit être à la base de notre vie surnaturelle. Jésus-Christ parlant en une autre circonstance de ce détachement, en fait non seulement un acte de délivrance mais un acte de prudence nécessaire : c’est la conclusion des considérations que fait cet homme qui se prépare à bâtir une tour, ce roi qui se prépare à la guerre avec un puissant rival.
“Ainsi celui qui ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple.” Il faut renoncer à ce monde trompeur afin de nous établir dans cette vie nouvelle qui est cachée en Dieu. Et Jésus crucifié est le grand moyen pour arriver à ce renoncement parfait à toutes choses. C’est par lui. nous dit S. Paul, que le monde a été crucifié pour moi. et que j’ai été crucifié au monde.
« Il faut cesser de vivre en nous-mêmes,
pour nous approcher de celui
qui est au-dessus de nous. »
St Grégoire
Père TH.M Thiriet -op
L’Evangile médité avec les Pères – p 339-340
Catégories: Méditations | 13/09/2015
“Il faut passer par ces trois portes de la virginité intérieure
que sont le dénuement, le recueillement et le silence
pour entrer dans la paix de Dieu.”
N.Nabert
Catégories: Lu ailleurs | 12/09/2015
Dans la tradition monastique, celui qui s’est éloigné du monde dans le dépouillement et le silence garde quatre fruits succulents dans sa cellule : la lecture, la méditation, l’oraison et la contemplation.
N.Nabert « Le Maître intérieur »
Ed Ad Solem p :53-54
“La lecture recherche la douceur de la vie bienheureuse,
la méditation la trouve, la prière la demande,
la contemplation la goûte.
S’il est permis de s’exprimer ainsi,
la lecture apporte une nourriture substantielle à la bouche,
la méditation mâche et triture l’aliment,
la prière obtient de goûter,
la contemplation est la douceur même qui réjouit et refait.
La lecture est dans l’écorce,
la méditation dans la moelle,
la prière dans l’expression du désir,
la contemplation dans la jouissance de la douceur obtenue.”
Guigues le Chartreux
Lettre sur la vie contemplative, douze méditations,
Sources chrétiennes N° 163
Catégories: Lectio Divina, Non classé | 10/09/2015
“Ce que Dieu fait dans l’âme
au cours des heures de prière intérieure
se dérobe à nos yeux humains en un éclair.
C’est la grâce pour la grâce.”
Edith Stein
“Chemin vers le silence intérieur
Catégories: Lu ailleurs | 9/09/2015
Quatorze générations d’Abraham à David,
Quatorze de David à la transmigration de Babylone,
Quatorze de la transmigration de Babylone jusqu’au Christ.
Déjà les Juifs, et après eux les Pères, trouvaient des sens profonds et providentiels dans les nombres. Les Pères ont vu dans ce nombre 14, la Loi ancienne représentée par les 10 commandements, et la nouvelle représentée par les 4 évangiles, et encore les 7 dons du ST Esprit redoublés et s’appliquant à l’âme et au corps.
Tous ces calculs reposent sur le chiffre 7. II est donc ici 6 fois répété, nous indiquant, la semaine de labeur qui est la loi de vie humaine : le chiffre total de 42 rappelle les stations du peuple Hébreu dans le désert, et après les 6 jours de labeur, arrive le Christ qui inaugure la semaine de grâce et de repos.
Mais il paraît certain que l’Evangéliste a voulu d’abord rappeler les trois grandes périodes de l’histoire d’Israël, l’époque théocratique des patriarches et des juges, l’époque de la royauté et celle du sacerdoce. A chacune de ces époques, ce peuple avait commis des fautes : il avait dû en subir le châtiment : à plus d’une reprise il avait été à deux doigts de sa perte, et toujours Dieu avait veillé sur lui. Et en chacune de ces époques la promesse du Messie lui avait été renouvelée: à Abraham, à David, à Zorobabel.
Peut-être, Jésus-Christ faisait-il allusion à ces trois périodes quand il montrait le maître de la vigne envoyant à trois reprises vers les vignerons infidèles.
« Jésus-Christ prenant en lui
la dignité de patriarche, de roi et de prêtre,
pouvait seul transformer ce peuple. »
(St Jean Chrysostôme)
Père TH.M Thiriet – op
Catégories: Lu ailleurs | 8/09/2015
Mon visage sera tourné vers Dieu,
mes paroles seront pour Dieu.
N.Nabert
Catégories: Lu ailleurs | 7/09/2015
« Cet homme ne parla
qu’après que ses oreilles se furent ouvertes :
ainsi devrions-nous faire toujours,
et ne parler qu’après avoir écouté Dieu. »
(St Grégoire)
Pour ceux qui veulent vivre de la vie chrétienne, il y a une maladie redoutable entre toutes les autres : c’est la surdité spirituelle; car la foi nous vient par l’ouïe… La première condition pour celui qui veut entendre les voix d’en haut, c’est de se mettre en dehors des bruits tumultueux et des agitations de la foule, comme Jésus le fit pour ce malade… Pour que nous entendions ces voix, il faut que Jésus-Christ incline notre cœur vers Dieu.(Père Th.M Thiriet – op)
Catégories: Méditations | 6/09/2015
Cette conversion implique aussi
la conscience amoureuse
de ne pas être déconnecté des autres créatures,
de former avec les autres êtres de l’univers
une belle communion universelle.
Pour le croyant,
le monde ne se contemple pas de l’extérieur
mais de l’intérieur, en reconnaissant les liens
par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres.
Pape François
Lettre encyclique “Laudato Si” N° 221
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 5/09/2015
La spiritualité chrétienne propose une autre manière de comprendre la qualité de vie, et encourage un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation.
Il est important d’assimiler un vieil enseignement, présent dans diverses traditions religieuses, et aussi dans la Bible. Il s’agit de la conviction que “moins est plus”. En effet, l’accumulation constante de possibilités de consommer distrait le cœur et empêche d’évaluer chaque chose et chaque moment. En revanche, le fait d’être sereinement présent à chaque réalité, aussi petite soit-elle, nous ouvre beaucoup plus de possibilités de compréhension et d’épanouissement personnel.
La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas.
Pape François
Laudate Si – N° 222
Catégories: Lu ailleurs | 1/09/2015
“Tout abus à l’encontre de nos ressources terrestres
– et tout particulièrement de l’eau
comme source et symbole de vie et de renouveau –
contredit nos obligations sacrées et sociales
envers les autres personnes,
et tout particulièrement envers celles qui vivent
dans la pauvreté ou dans les marges de nos sociétés”.
(Patriarche Bartholomée, 22 mars 2015)
Il faut « un changement radical dans nos valeurs et nos pratiques
pour que les gens puissent inclure la dimension éthique et spirituelle
du développement durable dans les vies et les pratiques. »
Patriarche Bartholomée, 8 juin 2015
Catégories: Lu ailleurs | 1/09/2015