Vie Contemplative – Sainte Famille de Bordeaux

Page 31

[:fr]Une chose extraordinaire[:]

[:fr]

Voilà donc une chose extraordinaire !
Au moment où Jésus quitte ses disciples,
qu’est-ce qu’il leur annonce,
qu’est-ce qu’il leur propose ?
Un baptême
« au nom du Père et du Fils et de l’Esprit Saint. »,
c’est-à-dire un COMMENCEMENT
qui ressemble à son propre commencement :
Une plongée dans la vie trinitaire.
La vie EN Dieu commence pour nous.
La vie de l’Esprit Saint commence en nous.
La vie même DE Jésus commence pour nous.
« Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Fr David
Abbaye d’En Calcat

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 10/05/2018

[:fr]Aimer[:]

[:fr]

Nous n’avons pas d’autres motifs
d’aimer nos frères
que l’amour de Dieu pour nous
et notre amour des autres
doit emprunter à cet amour divin
ses traits les plus caractéristiques,
en premier lieu celui de la gratuité.

Cardial Etchegaray

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 6/05/2018

[:fr]le travail, expression de l’amour[:]

[:fr]

LE TRAVAIL EXPRESSION DE L’AMOUR

 

 

Une des expressions quotidiennes de cet amour dans la vie de la Famille de Nazareth est le travail. Le texte évangélique précise par quel type de travail Joseph essayait d’assurer la subsistance de sa Famille: celui de charpentier. Ce simple mot recouvre toute l’étendue de la vie de Joseph. Pour Jésus, ce sont là les années de la vie cachée dont parle l’évangéliste après l’épisode du Temple: « Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth; et i1 leur était soumis. » (Lc 2, 51.)

Cette « soumission », c’est-à-dire l’obéissance de Jésus dans la maison de Nazareth, est aussi comprise comme une participation au travail de Joseph. Celui qui était appelé le « fils du charpentier » avait appris le travail de son « père » putatif. Si, dans l’ordre du salut et de la sainteté, la Famille de Nazareth est un exemple et un modèle pour les familles humaines, on peut en dire autant, par analogie, du travail de jésus aux côtés de Joseph le charpentier.

A notre époque l’Eglise a mis cela en relief, entre autres, par la mémoire liturgique de saint Joseph Artisan, fixée au ter mai. Le travail humain, en particulier le travail manuel, prend un accent spécial dans l’Evangile. Il est entré dans le mystère de l’Incarnation en même temps que l’humanité du Fils de Dieu, de même aussi qu’il a été racheté d’une manière particulière. Grâce à son atelier où il exerçait son métier et même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la Rédemption.

Dans la croissance humaine de Jésus « en sagesse, en taille et en grâce », une vertu eut une part importante: la conscience professionnelle, le travail étant « un bien de l’homme » qui « transforme la nature » et rend l’homme « en un certain sens plus homme (34) ».

L’importance du travail dans la vie de l’homme demande qu’on en connaisse et qu’on en assimile les éléments afin « d’aider tous les hommes à s’avancer grâce à lui vers Dieu, Créateur et Rédempteur, à participer à son plan de salut sur l’homme et le monde, et à approfondir dans leur vie l’amitié avec le Christ, en participant par la foi de manière vivante à sa triple mission de prêtre, de prophète et de roi (35) ».

Il s’agit en définitive de la sanctification de la vie quotidienne, à laquelle chacun doit s’efforcer en fonction de son état et qui peut être proposée selon un modèle accessible à tous: « Saint Joseph est le modèle des humbles, que le christianisme élève vers de grands destins; il est la preuve que, pour être de bons et authentiques disciples du Christ, il  n’y a pas besoin de «grandes choses»: il faut seulement des vertus communes, humaines, simples, mais vraies et authentiques (36) ».

Redemptoris Custos  – Pape Jean-Paul II  – N°22-23-24

Notes:
(34) Cf. Encycl. Laborem exercens (14 septembre 1981), n. 9: AAS 73 (1981), p. 599-600.
(35) Ibid., n. 24: 1. c., p. 638. En la période récente, les Souverains Pontifes ont constamment présenté saint Joseph comme le « modèle » des ouvriers et des travailleurs; cf. par ex. LÉON XIII, Encycl. Quamquam pluries (15 aoűt 1889): 1. c., p. 180; BENOÎT XV, Motu proprio Bonum sane (25 juillet 1920): 1. c., p. 314-316; PIE XII, Allocution du 11 mars 1945, n. 4: AAS 37 (1945), p. 72; Allocution du ler mai 1955: AAS 47 (1955), p. 406; Jean XXIII, Radiomessage du ler mai 1960: AAS 52 (1960), p. 398.
(36) PAUL VI, Allocution du 19 mars 1969: Insegnamenti, VII (1969), p. 1268.

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 1/05/2018

[:fr]Porter du fruit[:]

[:en]La parole de ce dimanche nous donne une image rectrice pour la manière de vivre, d’agir, image qui relie Dieu le Père, le Fils Jésus, le croyant… celle de la Vigne du Seigneur, avec ses sarments qui portent du fruit… Une légitime autonomie est reconnue, avec des possibilités de croissance, d’expression ou d’éloignement, mais un enjeu commun est posé. Cet enjeu : que chacun porte et donne du fruit, la marque du disciple, le fruit comme gloire du Père… fruit qui donne au bout du compte de demeurer ou non dans la relation, la communion. « Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ».
La vie apparaît bien comme circulation, comme mise en commun, comme sève, une vie qui se développe à travers l’épreuve, le fait d’être émondé, ce qui donne à la vie d’être plus vigoureuse, de porter de plus beaux fruits, de se répandre, de se manifester, de se relier encore plus…
L’enjeu essentiel est donc de savoir conserver la relation réciproque entre le Seigneur et le croyant, dans une double demeure, c’est le germe de tout, cette double respiration… «Demeurez en moi, comme moi en vous », le fruit provient de cette inhabitation réciproque, de cette conspiration… en découle de pouvoir formuler des demandes, le lieu de notre expression, le lieu de notre pleine reconnaissance « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez ». Ce qui est vrai des premiers croyants est aussi vrai pour nous aujourd’hui. Notre vie porte fruit dans la mesure où elle se relie au Fils dans l’écoute contemplative de sa parole, dans la mesure où elle entre dans le projet du Père, qui a été et est porté par le Fils, projet dont nous n’avons de cesse de reconnaître la manifestation dans le quotidien de nos vies, à travers ce temps de la contemplation de ce qui surgit…
Notre parole, ainsi située, devient proprement créatrice, appel du Père, porteuse de vie… La Vie de Dieu se répand, se donne à travers nous, qui nous donnons aussi à elle… Circulation de l’amour… « Eternité de délices »
Père Jean-Luc Fabre

[:es]La parole de ce dimanche nous donne une image rectrice pour la manière de vivre, d’agir, image qui relie Dieu le Père, le Fils Jésus, le croyant… celle de la Vigne du Seigneur, avec ses sarments qui portent du fruit… Une légitime autonomie est reconnue, avec des possibilités de croissance, d’expression ou d’éloignement, mais un enjeu commun est posé. Cet enjeu : que chacun porte et donne du fruit, la marque du disciple, le fruit comme gloire du Père… fruit qui donne au bout du compte de demeurer ou non dans la relation, la communion. « Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ».
La vie apparaît bien comme circulation, comme mise en commun, comme sève, une vie qui se développe à travers l’épreuve, le fait d’être émondé, ce qui donne à la vie d’être plus vigoureuse, de porter de plus beaux fruits, de se répandre, de se manifester, de se relier encore plus…
L’enjeu essentiel est donc de savoir conserver la relation réciproque entre le Seigneur et le croyant, dans une double demeure, c’est le germe de tout, cette double respiration… «Demeurez en moi, comme moi en vous », le fruit provient de cette inhabitation réciproque, de cette conspiration… en découle de pouvoir formuler des demandes, le lieu de notre expression, le lieu de notre pleine reconnaissance « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez ». Ce qui est vrai des premiers croyants est aussi vrai pour nous aujourd’hui. Notre vie porte fruit dans la mesure où elle se relie au Fils dans l’écoute contemplative de sa parole, dans la mesure où elle entre dans le projet du Père, qui a été et est porté par le Fils, projet dont nous n’avons de cesse de reconnaître la manifestation dans le quotidien de nos vies, à travers ce temps de la contemplation de ce qui surgit…
Notre parole, ainsi située, devient proprement créatrice, appel du Père, porteuse de vie… La Vie de Dieu se répand, se donne à travers nous, qui nous donnons aussi à elle… Circulation de l’amour… « Eternité de délices »
Père Jean-Luc Fabre

[:fr]

« Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voudrez,
et vous l’obtiendrez
».
Jn 15,7
Ce qui est vrai des premiers croyants est aussi vrai pour nous aujourd’hui. Notre vie porte fruit dans la mesure où elle se relie au Fils dans l’écoute contemplative de sa parole, dans la mesure où elle entre dans le projet du Père, qui a été et est porté par le Fils, projet dont nous n’avons de cesse de reconnaître la manifestation dans le quotidien de nos vies, à travers ce temps de la contemplation de ce qui surgit…
Notre parole, ainsi située, devient proprement créatrice, appel du Père, porteuse de vie… La Vie de Dieu se répand, se donne à travers nous, qui nous donnons aussi à elle… Circulation de l’amour… « Eternité de délices »
Père Jean-Luc Fabre
@jardinierdeDieu.com

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 29/04/2018

[:fr]Mon berger[:]

[:en]Le Seigneur est mon berger… (Ps 22,1). L’âme n’implore pas : ” Oh, Seigneur, sois mon berger ! ” Elle affirme, avec une calme assurance : Il est mon berger. Non pas ” un ” berger, non pas ” le ” berger, mais ” mon ” berger. Les brebis sont siennes, elles sont à lui, elles lui appartiennent. Mais lui, aussi bien, est mien, il est à moi, il m’appartient. Ses brebis à lui, il les appelle une à une… Il marche devant elles, et elles le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix (Jn 10,3-4).[:es]Le Seigneur est mon berger… (Ps 22,1). L’âme n’implore pas : ” Oh, Seigneur, sois mon berger ! ” Elle affirme, avec une calme assurance : Il est mon berger. Non pas ” un ” berger, non pas ” le ” berger, mais ” mon ” berger. Les brebis sont siennes, elles sont à lui, elles lui appartiennent. Mais lui, aussi bien, est mien, il est à moi, il m’appartient. Ses brebis à lui, il les appelle une à une… Il marche devant elles, et elles le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix (Jn 10,3-4).[:fr]

“Je suis le bon pasteur, le vrai berger”
St Jean 10,11

Le Seigneur est mon berger… (Ps 22,1). L’âme n’implore pas : ” Oh, Seigneur, sois mon berger ! ” Elle affirme, avec une calme assurance : Il est mon berger. Non pas ” un ” berger, non pas ” le ” berger, mais ” mon ” berger. Les brebis sont siennes, elles sont à lui, elles lui appartiennent. Mais lui, aussi bien, est mien, il est à moi, il m’appartient. Ses brebis à lui, il les appelle une à une… Il marche devant elles, et elles le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix (Jn 10,3-4).
 Il me fait reposer en de verts pâturages (Ps 22,2). Les étendues palestiniennes sont désertiques et pierreuses. On n’y trouve pas de prairies d’herbe fraîche. L’herbe y est rare, souvent desséchée, brûlée. Mais, pour celui que Dieu nourrit et qui en a conscience, toute nourriture devient un vert pâturage. Je puis m’étendre sur cette pauvre herbe. J’y trouve mon repos, ma nourriture, ma sécurité. Qui entrera par moi sera sauvé ; il entrera et il sortira ; il trouvera de quoi paître (Jn 10,9).
Il me conduit le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme (Ps 22,2,3). Boire est le pressant besoin et le problème des brebis de Palestine. Et ce n’est pas assez de connaître les points d’eau, les ruisseaux, les sources où les troupeaux pourraient s’abreuver. Les brebis répugnent à boire l’eau de courants troublés, ou torrentiels, ou trop rapides. Il leur faut des eaux calmes. Il faut qu’elles puissent boire lentement, en paix, sans alarme. Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive (Jn 7,37). Et ainsi mon âme est restaurée. C’est-à-dire qu’une vie nouvelle m’est infusée. Ayant bu, près du puits de Jacob, l’eau invisible qui est offerte à la Samaritaine, voici qu’en moi jaillissent maintenant des sources d’eau vive, dont l’élan va se perdre jusqu’en la vie éternelle.
Il me guide par le droit chemin, pour l’amour de son nom (Ps 22,3). Comment celui qui est la vérité même pourrait-il me conduire par un chemin qui ne serait pas le vrai chemin, la bonne route, la voie droite ? …  Il me guide. C’est lui qui avance le premier, devant ses brebis. Lorsque le sentier monte en lacets, entre un précipice et le flanc d’une montagne, sa marche indique le passage étroit, mais sûr. Et si, au prochain tournant, un animal féroce s’est mis en embuscade, le berger affrontera l’assaillant et défendra ses brebis. Elles ne périront jamais, et nul ne les arrachera de ma main (Jn 10,28). C’est là une promesse qui nous est faite. À cause de son nom, pour l’amour et l’honneur de son nom, le Seigneur véridique et fidèle n’abandonnera à l’heure du danger aucun de ceux qui se sont totalement confiés en lui…
Père Lev Gillet

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 22/04/2018

[:fr]La joie et le doute[:]

[:en]Luc raconte comment Jésus ressuscité démontre son identité véritable. Le Christ était toujours le même quoiqu’il eût traversé la mort et atteint la gloire divine. L4évangéliste fait donc surgir la normalité de l’imprévisible et l’imprévisibilité de la normalité.
Il ajoute un enseignement ultime de Jésus à cette dernière apparition. Cet enseignement s’inscrit lui aussi dans un paradoxe car Luc, qui insiste sur l’enracinement biblique des propos du Christ et sur l’harmonie entre ceux qui sont prononcés après la résurrection et ceux qui l’ont été auparavant, présente cependant une nouveauté. Celle-ci concerne la mission confiée aux disciples d’aller prêcher à toutes les nations. Ces circonstances laissent les disciples, eux aussi, dans une situation paradoxale ou du moins ambivalente : la joie les inonde mais elle cohabite avec le doute.
François BOVON
L’Evangile selon St Luc p :476
[:es]Luc raconte comment Jésus ressuscité démontre son identité véritable. Le Christ était toujours le même quoiqu’il eût traversé la mort et atteint la gloire divine. L4évangéliste fait donc surgir la normalité de l’imprévisible et l’imprévisibilité de la normalité.
Il ajoute un enseignement ultime de Jésus à cette dernière apparition. Cet enseignement s’inscrit lui aussi dans un paradoxe car Luc, qui insiste sur l’enracinement biblique des propos du Christ et sur l’harmonie entre ceux qui sont prononcés après la résurrection et ceux qui l’ont été auparavant, présente cependant une nouveauté. Celle-ci concerne la mission confiée aux disciples d’aller prêcher à toutes les nations. Ces circonstances laissent les disciples, eux aussi, dans une situation paradoxale ou du moins ambivalente : la joie les inonde mais elle cohabite avec le doute.
François BOVON
L’Evangile selon St Luc p :476
[:fr]

“A vous d’en être les témoins”
Lc 24,48

Luc raconte comment Jésus ressuscité démontre son identité véritable. Le Christ était toujours le même quoiqu’il eût traversé la mort et atteint la gloire divine. L’évangéliste fait donc surgir la normalité de l’imprévisible et l’imprévisibilité de la normalité.
Il ajoute un enseignement ultime de Jésus à cette dernière apparition. Cet enseignement s’inscrit lui aussi dans un paradoxe car Luc, qui insiste sur l’enracinement biblique des propos du Christ et sur l’harmonie entre ceux qui sont prononcés après la résurrection et ceux qui l’ont été auparavant, présente cependant une nouveauté. Celle-ci concerne la mission confiée aux disciples d’aller prêcher à toutes les nations.
Ces circonstances laissent les disciples, eux aussi, dans une situation paradoxale ou du moins ambivalente : la joie les inonde mais elle cohabite avec le doute.
François BOVON
L’Evangile selon St Luc p :476

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 15/04/2018

[:fr]S’offrir à l’action divine[:]

[:en]De même que le Père[:es]De même que le Père[:fr]

 

“Heureuse la conscience qui, sans cesse, cherche la face du Seigneur! Après les fatigues et la charge des labeurs corporels, après celles des exercices spirituels, elle trouve toujours, tout prés, en son propre intérieur un asile où se reposer: le témoignage d’une joie secrète, celui-la même dont parle le docteur des nations en 2 Co 1,12… Et quelle est cette bonne conscience, sinon celle qui se complaît dans l’amour de Dieu et dans le service fidèle qui lui répond de son mieux?” (Guillaume de Saint-Thierry – Sue le Cantique))

“L’adhérence est une activité qui consiste  s’offrir à l’action de divine en nous… Il faut se présenter,  s’ouvrir, se rendre, se donner, s’assujettir à cette présence et action divine… ne pas opposer son propre mouvement à celui de Dieu, se laisser revêtir de Jésus-Christ… L’aspirer dans son âme, comme le poumon aspire l’air pour l’expirer par  ses actions, comme notre âme agit sur toutes les parties de notre être.”(Bérulle)

De même que le Père se nomme “Je suis Je Suis ” (Ex 3,14
de même en effet l’Apôtre dit du Fils: ” Il n’est pas OUI  et NON, mais Il EST,
c’est dire tout OUI”

Fulgence

 

Photo Noémie Lachaume – 2016

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Catégories: Lu ailleurs | 12/04/2018

Le oui de Marie

[:fr]

Le  “oui» de Marie
II y a plus qu’une simple soumission à la volonté de Dieu dans la réponse de Marie. En se proclamant la ser­vante du Seigneur, elle réclame une part active dans le plan divin. Que fait une servante, sinon œuvrer dans la maison du maître?
En outre, elle remet sérieusement en cause sa place dans la maisonnée de Joseph: servante du Seigneur et non servante de Joseph, elle affirme que sa collaboration à l’œuvre de Dieu transcende les liens familiaux.
Dans un monde ancien où le statut de l’esclave est déterminé par celui de son possesseur, voici que Marie quitte son petit statut de toute jeune fiancée d’un homme inconnu d’un obscur village de Galilée pour prétendre à un rang autre­ment plus important. En effet, contrairement à Joseph, dont on a dit qu’il était de lignage davidique, Marie n’était rien: elle est jeune dans un monde qui valorise la sagesse du grand âge, femme dans un monde gouvemé par les hommes, pauvre dans une économie stratifiée. Désormais, elle sera la mère du Fils de Dieu.
RÉGIS BURNET
Cité dans “Magnificat” avril 2018

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 9/04/2018

[:fr]Le don de Dieu s’incarne[:]

[:en]Le christianisme ne dispose pas d‘un unique modèle culturel. Il s’incarne dans les peuples de la Terre, chacun de ceux-ci ayant sa propre culture… la grâce suppose la culture et Le don de Dieu s’incarne dans la culture de celui qui le reçoit.[:es]Le christianisme ne dispose pas d‘un unique modèle culturel. Il s’incarne dans les peuples de la Terre, chacun de ceux-ci ayant sa propre culture… la grâce suppose la culture et Le don de Dieu s’incarne dans la culture de celui qui le reçoit.[:fr]

Le christianisme ne dispose pas d‘un unique modèle culturel.
Il s’incarne dans les peuples de la Terre,
chacun de ceux-ci ayant sa propre culture…
la grâce suppose la culture
et le don de Dieu s’incarne
dans la culture de celui qui le reçoit.
Pape François

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Catégories: Lu ailleurs | 8/04/2018

[:fr]Les marques des blessures de Jésus[:]

[:fr]

Les marques des blessures
Dans ces deux apparitions là Marie Madeleine et à Thomas], nous pouvons contempler le corps ressuscité de Jésus, un corps qui porte les marques des blessures qu’il a subies. Un trou reste ouvert à son côté, de la lar­geur d’une main; un trou reste dans ses mains, de la largeur d’un doigt. Ces blessur ont là pour toutes les générations de tous les temps, afin de manifester l’hu­milité, la patience infinie et l’amour inconditionnel de Jésus. Jésus ressuscité n’apparaît pas comme quelqu’un de puissant, mais comme quelqu’un de blessé qui offre son pardon.
Ces blessures deviennent sa gloire. De la blessure de son côté ont jailli les eaux qui nous vivifient et nous guérissent. Par ses blessures nous sommes guéris. À travers Thomas, Jésus invite chacun de nous à tou­cher non seulement ses blessures à lui, mais les bles­sures chez les autres et en nous-mêmes, blessures qui peuvent engendrer la haine, être signes de séparation, de division, mais qui peuvent aussi être transformées en signe de pardon, grâce à l’amour de Jésus, et unir les gens dans l’amour. Ces blessures et la faiblesse qui en résulte révèlent que nous avons besoin les uns des autres; elles deviennent le lieu de la compassion réci­proque et de l’action de grâce.
Nous montrerons aussi nos  blessures lorsque nous serons avec lui dans le Royaume, dévoilant nos faiblesses et le pouvoir de guérison de Jésus.
Jean Vanier
Cité dans “Magnificat” avril 2018

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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 8/04/2018

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