Aime toute la création de Dieu, tout d’elle
et chaque grain de sable,
aime chaque feuille,
chaque rayon de la lumière de Dieu,
aime les animaux,
aime les plantes, aime toutes choses.
Si tu aimes tout,
tu percevras le mystère divin dans les choses.
Dostoïevski – Les frères Karamazov
Catégories: Lu ailleurs | 13/10/2015
La poésie est un langage silencieux
qui efface ses propres traces
pour qu’on entende
ce que les mots ne disent pas ».
Jean Mambrino (sj)
Catégories: Lu ailleurs | 12/10/2015
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Jésus rencontre un jeune homme
Le Christ interrompt son chemin pour répondre à la question de son interlocuteur. Il manifestait ainsi sa pleine disponibilité à l’égard de ce jeune, qui est mû par un ardent désir de parler avec le « Bon Maître », pour apprendre de lui à parcourir la route de la vie.
2. Jésus le regarda et l’aima
C’est dans le regard du Seigneur que réside le cœur de cette rencontre très particulière et de toute l’expérience chrétienne. Le christianisme, en effet, n’est pas d’abord une morale, mais une expérience de Jésus-Christ, qui nous aime personnellement, jeunes ou vieux, pauvres ou riches.
3. Que dois-je faire ?
Pour découvrir le projet de vie qui peut rendre pleinement heureux, se mettre à l’écoute de Dieu, qui a son dessein d’amour sur chacun de vous. Lui demander avec confiance : « Seigneur, quel est ton dessein de Créateur et de Père sur ma vie ? Quelle est ta volonté ? Je désire l’accomplir ».
4. Viens et suis-moi !
Jésus, invite le jeune homme riche à aller bien au-delà de la satisfaction de ses aspirations et de ses projets personnels et lui dit : « Viens et suis-moi ! ». Le jeune homme riche, hélas, n’accueillit pas l’invitation de Jésus et s’en alla tout triste.
La tristesse du jeune homme riche de l’Evangile est celle qui naît dans le cœur de chacun quand on n’a pas le courage de suivre le Christ, d’accomplir le bon choix. Mais il n’est jamais trop tard pour lui répondre. Jésus ne se lasse jamais de tourner son regard d’amour et d’appeler.
5. Tournés vers la vie éternelle
S’interroger sur l’avenir définitif qui attend chacun de nous donne un sens plénier à l’existence, car cela oriente le projet de vie vers des horizons ni limités ni passagers, mais immenses et profonds. Ces horizons nous portent à aimer le monde, tant aimé de Dieu, à nous consacrer à son développement, toujours avec la liberté et la joie qui naissent de la foi et de l’espérance.
6. Les commandements, voie de l’amour authentique
Dieu nous donne les commandements parce qu’il veut nous former à la vraie liberté, parce qu’il veut construire avec nous un Royaume d’amour, de justice et de paix. Les écouter et les mettre en pratique ne signifie pas s’aliéner, mais trouver le chemin de la liberté et de l’amour authentiques, car les commandements ne limitent pas le bonheur, ils indiquent comment le trouver.
7. Nous avons besoin de vous
Le Christ appelle chacun à s’engager avec lui et à assumer ses responsabilités pour bâtir la civilisation de l’amour… Il ne s’agit pas d’accomplir des gestes héroïques, ni extraordinaires, mais d’agir en mettant à profit ses propres talents et ses possibilités, en s’engageant à progresser continuellement dans la foi et dans l’amour.
(cf Benoît XVI – JMJ 2010)
Catégories: Méditations | 11/10/2015
L’ENCYCLIQUE LAUDATO SI
Voir, juger, agir et célébrer
Le fruit d’une pensée collégiale, collective,
Un nouveau paradygme écologique
Une mise en lumière des drames humains et de la souffrance de la Terre,
Un cri
* pour une conversion écologique
* pour une transformation au niveau spirituel
Un appel à
* sauvegarder « la maison commune »… notre bien commun
* à la gratuite, à la communion, à la créativité
Une exhortation à
* poursuivre « l’Evangile de la création”
* l’Eglise à se faire « conversation »
Une espérance…tout est possible!
Catégories: Foi et vision cosmologique | 8/10/2015
En faisant silence, nous apprendrons à percevoir comment “les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament annonce l’ouvrage de ses mains” (Ps 19,1)…
Pour saint Grégoire, nous pouvons discerner la présence de Dieu simplement en contemplant ou en écoutant la création. La nature est de la sorte un livre grand-ouvert à tous et dans lequel tous peuvent lire et apprendre.
Chaque plante, chaque animal, chaque organisme microscopique dévoile un récit, déploie un secret, dénote une extraordinaire cohérence et élégance qui sont interdépendants et complémentaires. Tout converge vers la même rencontre et le même mystère.
Le même flux de communication et prodige de communion se découvre dans les galaxies où les myriades d’étoiles laissent également voir la même beauté mystique et le même ordre mathématique de l’interrelation…. la coexistence et la corrélation dans notre monde entre l’infini sans limite et la pus insignifiante des choses finies tissent une concélébration de joie et d’amour…
Patriarche Bartholomée
“Et Dieu vit que cela était bon”
Ed du Cerf – p:11,12-13
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 7/10/2015
Silence et contemplation – une caractéristique de saint Bruno – servent à pouvoir trouver dans la dispersion de chaque jour cette union profonde, continuelle, avec Dieu… Dans les paroles, rendre présente la Parole, la Parole qui vient de Dieu, la Parole qui est Dieu.
Mais comment pourrions-nous, en faisant partie de ce monde avec toutes ses paroles, rendre présente la Parole dans les paroles, sinon à travers un processus de purification de notre pensée, qui doit surtout être également un processus de purification de nos paroles?
Comment pourrions-nous ouvrir le monde, et tout d’abord nous-mêmes, à la Parole sans entrer dans le silence de Dieu, duquel procède sa Parole? Pour la purification de nos paroles, et donc pour la purification des paroles du monde, nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation, qui nous fait entrer dans le silence de Dieu et arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice.
Pape Benoît XI – homélie Vendredi 6 octobre 2006
Catégories: Lu ailleurs | 6/10/2015
Mardi 6 octobre 2015,
Célébration de la fête juive de Simhat Torah
La fête de Simhat Torah n’est ni d’origine biblique ni d’origine talmudique. Elle est liée au cycle des lectures de la Torah, et serait donc apparue au IXe siècle. Elle clôt le cycle annuel de lecture de la Torah. Au cours de cette fête on remercie Dieu pour le don de la Torah.
La veille au soir du jour de la Simhat Torah, on sort tous les rouleaux de l’Arche (l’armoire sainte) et on tourne sept fois autour de l’estrade de la lecture. Et tous les fidèles défilent autour de la table de lecture en chantant et en dansant. On fait une procession dans la synagogue avec les rouleaux de la Torah. Des hommes et des enfants dansent en portant les rouleaux de la Torah. C’est la joie de la Torah.
Le matin, à l’aube à la synagogue, on enchaîne la lecture de la fin du Deutéronome (cinquième livre de la Torah) avec celle du début de la Genèse (premier livre de la Torah).
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique | 6/10/2015
Le chant de tous les vivants au service de l’écologie
La louange, dans la Bible embrasse toute la création , les psaumes font chanter les oiseaux et les prairies , les sources des montagnes et les reptiles, la pluie et le soleil. C’est du reste, étrange que la prière traditionnelle de l’ Église soit constituée de ces psaumes qui sans cesse, font appel à l’innombrable variété de vivants que l’ordre de la création accueille et que, si facilement, la prière des croyants les oublie et devienne une intimité du seul à seul de l’âme avec Dieu .
C’est comme si tous ces êtres évoqués représentaient un surplus plus ou moins superflu, un décor extérieur non indispensable pour aller à Dieu. L’écologie nous rappelle que la vie est l’ensemble harmonieux de tous les vivants et que la mauvaise santé de certains de ces éléments influe sur la totalité et en compromet la vitalité et la survie.
Ce rappel salutaire doit pousser les chrétiens à mettre en valeur sa dimension cosmologique, ou du moins, à ne plus faire comme si elle était accessoire. Elle ne l’est pas, puisque la création toute entière gémit en travail d’enfantement (Rom.8) et en gémissements ineffables, qui, comme la houle de la mer, la tempête de neige, ou la brise légère, orchestrent le chant du souffle qui anime toute la biosphère.
La théologie nomme ce souffle Esprit Saint et rappelle qu’Il remplit tout l’univers et que Sa Sagesse donne voix à la louange (‘introït du Dimanche de Pentecôte) toute l’énergie vivifiante pour la restituer en multiples formes d’expiration qu’expriment son aspiration à rejoindre la Source Créatrice. La parole humaine, dans la musique et dans le chant, a le savoir de cette respiration et des sons qui évoquent cette universelle montée.
Et bien ! Ce que dit le chant que tout les hommes le fassent, en veillant sur la sauvegarde de tout ce qui vit et respire.
Frère Ephrem YON
Philosophe et théologien.
Communauté de la Sainte Trinité,
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 5/10/2015
« Laudato si’, mi’ Signore », – « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ».[1]
Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter.
La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.
“Laudato Si” – encyclique du Pape François
(1) François d'Assise - cantique des créatures
Catégories: Foi et vision cosmologique | 4/10/2015
“L’eau (de la contemplation)
naît de la source même, qui est Dieu…
Cette eau se répand dans toutes les Demeures
et toutes les puissances et atteint enfin le corps.
C’est pourquoi j’ai dit
qu’elle commence en Dieu
et finit en nous…”
Ste Thérèse d’Avila
Catégories: Lu ailleurs | 3/10/2015