Mon appel
Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés. L’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune. Je souhaite saluer, encourager et remercier tous ceux qui, dans les secteurs les plus variés de l’activité humaine, travaillent pour assurer la sauvegarde de la maison que nous partageons. Ceux qui luttent avec vigueur pour affronter les conséquences dramatiques de la dégradation de l’environnement sur la vie des plus pauvres dans le monde, méritent une gratitude spéciale. Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus.
J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Le mouvement écologique mondial a déjà parcouru un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience. Malheureusement, beaucoup d’efforts pour chercher des solutions concrètes à la crise environnementale échouent souvent, non seulement à cause de l’opposition des puissants, mais aussi par manque d’intérêt de la part des autres. Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions, même parmi les croyants, vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. Il nous faut une nouvelle solidarité universelle. Comme l’ont affirmé les Évêques d’Afrique du Sud, « les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l’encontre de la création de Dieu ».[22] Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités.
Lettre encyclique Laudate Si du Pape François
sur la sauvegarde de la maison commune
N° 13 et 14
“Il nous faut une nouvelle solidarité universelle.”
Catégories: Lu ailleurs | 19/06/2015
L’espérance, c’est l’Esprit
qui, rentrant dans nos êtres fatigués, épuisés, craintifs,
nous offre le moyen de continuer, de rester debout
face au Dieu vivant.
Tout ce qui nous permet de continuer à croire
devant la mort, le doute, l’incertitude ou la peur,
relève de l’espérance.
La capacité à tenir bon, l’ancre
qui nous affermit quand nous sommes battus par les vents,
témoignent de la présence de Dieu en nous.
James F. Keenan
Les vertus . L’espérance est don de Dieu
Ed. de l’atelier, mai 2002
Catégories: Lu ailleurs | 18/06/2015
Très Sainte Vierge!
Telle une aurore lumineuse
tu t’es levée devant la terre!
Tu nous as apporté le soleil de la gloire!
Par toi, l’effroyable nuit de la terre
a été mise en déroute,
tu as vaincu le pouvoir du tyran,
tu as remporté la victoire sur la mort et l’enfer.
Tu as annihilé l’inimitié qui séparait Dieu et l’homme.
Tu nous as assuré la paix.
Tu as guéri les maladies de l’âme
par la grâce de la sainteté.
Tu as illuminé la surface de la terre
par l’éclatante lumière de la vérité!
Je te salue, Vierge Marie,
toi la source intarissable de joie pour l’humanité!
Toi, la perle du Royaume de Dieu!
Toi, l’autel vivifiant du Pain
qui est nourriture de la vie éternelle!
Je te salue, toi, le joyau de l’amour du Père éternel!
Je te salue, toi, la source de la miséricorde du Fils!
Je te salue, toi, la montagne sous l’ombre de l’Esprit Saint!
Saint Méthode
Catégories: Lu ailleurs | 13/06/2015
Dieu ne s’est pas contenté de nous aimer divinement,
il a voulu également nous aimer humainement.
Si le Sacré-Cœur nous rappelle l’amour divin,
il nous révèle aussi le caractère humain de cet amour
dans sa douceur et son humilité :
« car je suis doux et humble de cœur »
Frère Elie
Catégories: Lu ailleurs | 12/06/2015
Vivre la communion dans l’interculturalité est le chemin de toute une vie qui passe par des crises, des réconciliations et des joies partagées.
La délicatesse, la bienveillance, la patience et le soutien mutuel sont essentiels dans ce pèlerinage vers une fraternité universelle. Faire corps dans l’interculturalité demande de se laisser déplacer (dans ses évidences, dans sa vérité, dans ses filtres), aussi bien en tant qu’envoyée qu’en tant qu’accueillante.
Ainsi la différence de l’autre ne m‘apparaît plus comme une menace mais comme un don qui permet de s’émerveiller devant la complémentarité des cultures et des vécus différents d’un même charisme.
Sr Arlette PARIEL, FMM
Faire corps dans l’interculturalité
« Lien des contemplatives » mai 2015
Catégories: Lu ailleurs | 12/06/2015
A quoi ressemble alors un mysticisme de la pratique écologique? Je suggère qu’il pourrait comprendre des expériences de ce type:
L’expérience d’être saisi par la beauté absolue du monde naturel, quand celle-ci suscite un émerveillement et une joie qui semblent débordants.
L’expérience de faire partie d’une histoire de l’univers de 14 milliards d’années, et d’une histoire de l’évolution de la vie sur Terre de 3,8 milliards d’années, et de savoir que tout cela est orienté vers le don de soi que Dieu fait par amour.
L’expérience d’être écrasé par les forces naturelles, de par la taille et l’âge de l’univers, de connaître le monde naturel comme étant autre, de le sentir comme étranger, et être amené bien au-delà des zones de confort humaines dans le mystère.
L’expérience d’être appelé à la solidarité avec les créatures de la Terre, d’être appelé à une conversion écologique, de reconnaître d’autres créatures comme étant de la famille, et de savoir que c’est le don gracieux de l’Esprit de Dieu.
L’expérience d’être écrasé par l’ampleur du problème écologique, d’être vaincu par les forces économiques puissantes, d’assister à la destruction de la forêt pluviale, à l’extinction d’autres espèces, à l’augmentation du carbone dans l’atmosphère, de se sentir au bord du désespoir, mais espérer encore en dépit de tout, de reconnaître qu’il s’agit d’une participation sur le chemin de cette croix, d’une invitation à nous engager à aller de l’avant, à confier notre Terre endommagée et nous-mêmes dans les mains de Dieu.
L’expérience de conversion en passant d’un modèle d’individualisme et de consommation à la simplicité de ce que Sallie McFague appelle “la vie en abondance” et reconnaître dans cela la vérité de Dieu: ce qui compte, ce sont les besoins essentiels en vivres, vêtements et abri, soins médicaux, éducation, relation d’amour, un travail significatif, une vie imaginative et spirituelle enrichissante, le temps avec les amis, le temps passé avec le monde naturel qui nous entoure.
L’expérience de l’engagement en faveur des créatures de notre communauté sur la Terre, qui nous mène au-delà de nos tendances à la satisfaction de soi, qui a le caractère d’un engagement pour la vie, en fait éternel, que nous pouvons reconnaître comme étant de la grâce pure.
Denis Edwards
“L’écologie au coeur de la foi” (Maryknoll : Orbis, 2006)
Catégories: Foi et vision cosmologique | 10/06/2015
La célébration eucharistique renouvelle notre alliance d’amour avec le Seigneur, nous fait communier à son oblation et participer à son action de salut. Dans le prolongement de la célébration, nous L’adorons, Lui l’Agneau Immolé, toujours vivant.
La communauté se réunit quotidiennement pour la célébration eucharistique. (Const. 186)
Quand nous recevons le Corps et le Sang du Seigneur,
nous recevons sa Vie.
Nous entrons dans son existence quotidienne telle qu’il l’a vécue,
de Nazareth jusqu’au Golgotha .
Quand nous communion au Corps et au Sang du Christ,
Il nous donne son Esprit
pour communiquer et rayonner
la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu.
Quand nous adorons le Seigneur,
l’ Agneau pascal immolé toujours vivant,
nous proclamons notre foi
en l’Amour éternel
qui transfigure notre vie, jour après jour,
dans la lumière de la Résurrection.
Quand nous nous réunissons pour célébrer l‘Eucharistie,
nous apportons à la table du Seigneur
la Terre et toutes ses créatures.
Nous apportons l’univers entier.
L’Eucharistie est
« levier de toute la création,
mémoire vivante de la création et de la rédemption,
sacrement du Christ cosmique,
participation avec toutes les créatures de Dieu
à la Communion de la Trinité,
anticipation de la participation de toutes les créatures de Dieu
à la vie de la Trinité,
solidarité avec les victimes des changements climatiques
et d’autres crises écologiques. »
Denis Edwards
« L’écologie au coeur de la foi »
Catégories: Notre chemin de vie contemplative | 8/06/2015
Toi le Pain de vie,
Jésus,
tu as prononcé des paroles merveilleuses
pour me montrer qui tu es pour moi.
Tu as dit que tu es le pain de vie, le pain véritable,
qui est descendu du ciel.
Tu es comme le pain
qui me donne des forces pour le chemin,
qui me fortifie, quand je me sens épuisé.
Tu assouvis ma faim de vivre, d’aimer.
Quand je te sens présent,
je n’ai pas besoin de combler ma faim
avec des aliments,
alors je peux profiter de ce qui me rassasie.
Tu t’es comparé
au pain que Dieu a donné au peuple d’Israël
dans le désert.
Quand je me sens parfois comme au désert,
abandonné, incompris de ms parents,
de mes amis,
alors tu es comme le pain qui me nourrit.
Quand tu es auprès de moi,
je ne me sens plus seul.
Je sais que tu me comprends.
Cela me nourrit.
Je puis en vivre.
Je te remercie
parce que tu es le Pain de la vie.
Anselme Grün
Prières glanées
Ed Fidélité
Catégories: Eucharistie et Adoration | 7/06/2015
Célébrer la vie en la donnant.
Regarder le passé avec reconnaissance,
Vivre le présent avec passion,
Embrasser l’avenir avec espérance.
Du 3 au 27 mai, 35 sœurs de la Sainte Famille se sont rencontrées à la Solitude. Pour quelques-unes, la session entrait dans leur temps de préparation aux Vœux définitifs. Nous avons vécu un temps très riche par l’apport des trois animatrices (Srs Mary, Adela, Geneviève), les réflexions, les ateliers avec sœur Margaret venue d’Irlande, les partages qui nous ont rendues proches du monde entier par la présence des sœur venues d’Argentine, du Congo, d’ Espagne, d’Irlande, du Lesotho, du Pakistan, de Pologne, du Sri-Lanka, de l’Inde et de la Solitude(communauté contemplative)
Tout au long de la session, nos « verres » se sont remplis. Mais auparavant, il a fallu accepter de les de les vider … Nous avons mis, dans une jarre commune, notre vin mêlé de l’eau, en lien avec la célébration quotidienne de l’Eucharistie où l’eau se même au vin, en signe de notre humanité et de notre désir de nous transformer. Chacune s’est laissée toucher par le Seigneur, et à son contact chacune est devenue davantage elle-même, se laissant partager, offrant son parfum, son goût, sa saveur dans une belle harmonie …
Nous avons compris que finalement l’importance est de nous laisser faire. Nous en avons mesuré la difficulté. Mais par la foi, nous avons expérimenté que le Seigneur seul peut venir fortifier l’Amour déposé en nous.
Le dernier jour, nous avons vu que la source, qui nous avez nourries, était devenue une rivière au contact de beaucoup d’autres sources. La rivière s’était enrichie de balises sur ces rives : nous avons eu le temps de les regarder, nous les avons rencontrées, elles nous ont parlé, nous ont touché, quelques-unes plus que d’autres les voici :
-la parabole de la rivière ; la Sainte Trinité ; les trois principes de l’univers ; Nazareth ; l’intériorité de Jésus ; DIEU seul ; la consécration ; l’exode ; avec un cœur passionné ; mystique et prophète ; la vie communautaire ; le discernement ; un cœur reconnaissant ; les vœux.
Nous avons rendu grâce au seigneur pour ce temps qui nous a été donné : un temps favorable pour chacune de nous, pour nos communautés, pour notre Institut, pour l’Eglise, pour le monde ; un temps favorable pour creuser en nous, comme Marie, ce vide, cet espace qui nous permet de devenir le berceau du Verbe incarné et de l’univers ; un temps favorable parce que nous nous sommes sentie en interconnexion les unes avec les autres, avec ceux et celle qui nous ont précédées et dont nous avons fait mémoire ; avec l’univers tout entier qui se déploie dans l’Amour et que Dieu regarde avec compassion.
Sr Gisèle KWEY
Catégories: Infos Solitude | 5/06/2015
Adorer l’Eucharistie exposée sur l’autel
ne signifie pas avoir une petite relation personnelle avec Jésus.
L’exposition du Saint Sacrement signifie
que l’Eucharistie ne peut pas être conçue
en dehors de la perspective ecclésiale.
Maurice Zundel
Catégories: Eucharistie et Adoration, Lu ailleurs | 4/06/2015