Le récit du don de la Loi au Sinaï contient une phrase qui est souvent traduite ainsi: “Tout le peuple percevait les voix” (Ex 20,18).
Cette traduction veut contourner la difficulté que donnerait une traduction trop littérale du texte. Mot à mot, l’hébreu dit en effet: “Tout le peuple voyait les voix.”
Mais comment une voix pourrait-elle se rendre visible? dés l’antiquité, un des grand aîtres du judaïsme, Rabbi Ishmaël, interprétait ce texte de façon peu “rationaliste” et proposait de comprendre: “Ils voyaient le visible et entendait l’audible.”
La tradition dans son ensemble a retenu pourtant l’interprétation de son confrère rabbi Aqiva, selon lequel la voix de Dieu s’était bel et bien redue visible.
Cette interprétation est attestée dans les targums, qui amplifient ainsi le texte biblique: ” Le premier commandement, lorsqu’il sortait de la bouche du Saint – Que son nom soit béni! – était comme des étincelles et des éclairs et des flammes de feu;une lampe de feu à sa droite et une lampe de feu à sa gauche, volant et s’élevant dans l’air des cieux; puis il revenait et état visible au-dessus des campements d’Israël. Il revenait et allait se graver sur les tables de l’alliance qui étaient placées dans la paume des mains de Moïse, en allant et venant sur elles, d’un bord à l’autre.”
Selon une autre source,« lorsqu’un homme parle à un autre, il est visible, mais sa voix ne l’est pas. mais Israël entendit la voix du Saint, béni soit-il! et vit la voix qui sortait de la bouche de la Puissance, et les éclairs et les tonnerres, comme il est dit: “et tout le peuple voyait les voix. »
MicheL REMAUD
Paroles d’Evangile, paroles d’Israël
Ed Parole et Silence
Catégories: Lu ailleurs | 27/01/2015
Nous ne sommes chrétiens que si nous rencontrons le Christ.
Assurément, il ne se montre pas à nous de manière irrésistible, lumineuse,
comme il l’a fait avec Paul pour en faire l’apôtre de toutes les nations.
Mais nous aussi nous pouvons rencontrer le Christ,
dans la lecture de l’Ecriture Sainte, dans la prière,
dans la vie liturgique de l’Eglise.
Nous pouvons toucher le cœur du Christ
et sentir qu’il touche le nôtre.
C’est seulement dans cette relation personnelle avec le Christ,
seulement dans cette rencontre avec le Ressuscité
que nous devenons réellement chrétiens.
Et ainsi s’ouvre notre raison,
s’ouvre toute la sagesse du Christ et toute la richesse de la vérité.
Prions donc le Seigneur de nous éclairer,
de nous offrir dans notre monde de rencontrer sa présence:
et qu’ainsi il nous donne une foi vivace,
un cœur ouvert, une grande charité pour tous,
capable de renouveler le monde.
Benoît XVI – 2008
Benoït XVI – 2008
Catégories: Méditations | 25/01/2015
Jésus non plus
ne suivait plus la route
D’un passé mort,
il déchirait la croûte.
Le Dieu d’hier le prenait par la main
pour le mener sur un nouveau chein.
Le temps du Christ est le temps où nous sommes.
Il dit: “Suis-moi. Tu es Pierre, et toi Jean”.
Et nous suivons. Nous sommes Jean et Pierre.
Le ciel d’un coup entre sous nos paupières.
R.Bodart
Catégories: Lu ailleurs | 18/01/2015
Dans le silence et la solitude, l’Esprit-Saint purifie et simplifie notre coeur ; nous nous reconnaissons pécheurs avec les pécheurs, sauvées par la miséricorde divine, enfants du père, soeurs de tous les hommes. (Const. Art. 169).
Notre vie contemplative ne saurait déserter les lieux du combat de notre humanité. Le combat spirituel – passage obligé pour toute vie spirituelle – se vit continuellement « dans l’histoire et dans les coeurs » (L.Schérer). Notre proximité s’incarne dans ce combat spirituel.
Dans la solitude du silence, il devient intense. Il nous apprend à nous donner comme Dieu Lui-même se donne: dans l’humilité et la pauvreté, dans l’amour et l’oubli de soi. C’est à travers lui que nous trouvons le chemin d’une relation juste à Dieu et aux autres, au monde et à tout le créé.
« L’enjeu du combat spirituel se joue au croisement
de la condition humaine et de la filiation divine. »
(L.Schérer).
Catégories: Notre chemin de vie contemplative | 15/01/2015
Sans cesse je me reçois de tes mains.
C’est là ma vérité et ma joie,
Sans cesse tes yeux sont posés sur moi
Et je vis de ton regard,
Toi, mon créateur et mon salut.
Apprends-moi, dans le silence de ta présence
A sasir le mystère que je suis,
Et que j’existe par toi, devant toi et pour toi.
Romano Guardini
Prières glanées par C.Dehez (sj)
Ed Fidélité
Catégories: Lu ailleurs | 7/01/2015
“Il y a là un grand mystère.
L’enfant était couché dans une crèche,
et il amenait les Mages de l’Orient.
Il était caché dans une étable, et il était révélé dans le ciel, afin que de cette manifestation dans le ciel se fit la manifestation de l’étable, qui révélerait à la fois sa grandeur et son humilité ; afin que révélé dans le ciel, il fut cherché et trouvé dans l’étable ; afin que dans la faiblesse et les langes dont il était enveloppé, il fut adoré par, les Mages et craint par les méchants.”
“Les Anges sont venus du ciel
l’annoncer aux bergers,
une étoile vient du ciel
pour le faire adorer des Mages :
soit par les Anges, soit par l’étoile,
les cieux disent la gloire du Très-haut.”
St Augustin
Catégories: Méditations | 4/01/2015
« Je me suis demandé quelquefois, pourquoi les Evangélistes, parlant si longuement de Jean-Baptiste et des Apôtres, sont si brefs sur la Sainte Vierge qui pourtant les surpasse tous en dignité ; pourquoi ne nous disent-ils rien de sa conception, de sa naissance, de son éducation, de sa conduite, de ses vertus, de sa vie avec son fils, de sa vie avec les Apôtres après l’Ascension de Jésus. Avec quel intérêt les fidèles auraient accueilli ces récits !
Pourquoi, ô Evangélistes, nous avez-vous privés de cette joie ? Que de merveilles vous auriez, racontées ! Je ne m’explique ce silence que par une volonté expresse de l’Esprit Saint : la beauté de la Vierge est avant tout intérieure, si on peut la soupçonner, il est impossible de l’exprimer. L’Evangile fait toute l’histoire de la Vierge en une parole : C’est d’elle qu’est né Jésus… L’Esprit Saint n’a point voulu que ses perfections fussent décrites en détail, pour qu’on ne crut pas que ce qui n’aurait pas été dit lui faisait défaut. » (S. Thomas de Villeneuve)
« Dire de Marie qu’elle est mère de Dieu,
c’est, lui décerner une louange
qui surpasse toute louange
en dehors des louanges
qui sont données à Dieu.
St Anselme
Catégories: Méditations | 1/01/2015
Le Fils de Dieu, quand il devient Fils de la terre, non seulement se laisse contenir par l’univers en un point de l’espace et du temps, mais contient en réalité l’Univers. Il ne veut pas s’approprier à travers son corps le monde comme une proie mais, par son attitude constamment eucharistique, il le fait corps d’unité, chair à la fois cosmique et eucharistique.
En lui le monde devient corporéité spirituelle, non pas dématérialisée mais vivifiée par l’Esprit. Il enfouit volontairement sa corporéité lumineuse dans notre corporéité souffrante et laborieuse, afin que sur la croix, et dans l’aube soudaine radieuse de Pâques, tout s’illumine, non seulement l’univers, mais tout l’effort humain pour le transformer.
En lui, autour de lui, la matière déchue n’impose plus ses déterminismes et ses limitations, elle redevient moyen de communion, temple et fête de la rencontre.
En lui, autour de lui, le monde retrouve son dynamisme originel. En lui, autour de lui, le temps et l’espace ne se séparent plus, une dimension de résurrection les métamorphose.
Toutefois, cette transfiguration est à la fois secrète et offerte, « sacramentelle ». Illuminée en Christ, le monde reste figé dans son opacité par l’opacité des hommes. La libération définitive du cosmos exige non seulement que Dieu se fasse homme, mais que l’homme se fasse Dieu. Le Christ a rendu les hommes capables de recevoir l’Esprit, c’est-à-dire de coopérer à l’avènement du Royaume.
Olivier CLEMENT – Questions sur l’homme
L’UNIVERS EST TRANSFIGURE EN CHRIST
Le Fils de Dieu, quand il devient Fils de la terre, non seulement se laisse contenir par l’univers en un point de l’espace et du temps, mais contient en réalité l’Univers. Il ne veut pas s’approprier à travers son corps le monde comme une proie mais, par son attitude constamment eucharistique, il le fait corps d’unité, chair à la fois cosmique et eucharistique.
En lui le monde devient corporéité spirituelle, non pas dématérialisée mais vivifiée par l’Esprit. Il enfouit volontairement sa corporéité lumineuse dans notre corporéité souffrante et laborieuse, afin que sur la croix, et dans l’aube soudaine radieuse de Pâques, tout s’illumine, non seulement l’univers, mais tout l’effort humain pour le transformer.
En lui, autour de lui, la matière déchue n’impose plus ses déterminismes et ses limitations, elle redevient moyen de communion, temple et fête de la rencontre.
En lui, autour de lui, le monde retrouve son dynamisme originel. En lui, autour de lui, le temps et l’espace ne se séparent plus, une dimension de résurrection les métamorphose.
Toutefois, cette transfiguration est à la fois secrète et offerte, « sacramentelle ». Illuminée en Christ, le monde reste figé dans son opacité par l’opacité des hommes. La libération définitive du cosmos exige non seulement que Dieu se fasse homme, mais que l’homme se fasse Dieu. Le Christ a rendu les hommes capables de recevoir l’Esprit, c’est-à-dire de coopérer à l’avènement du Royaume.
Olivier CLEMENT – Questions sur l’homme
L’UNIVERS EST TRANSFIGURE EN CHRIST
Le Fils de Dieu, quand il devient Fils de la terre, non seulement se laisse contenir par l’univers en un point de l’espace et du temps, mais contient en réalité l’Univers. Il ne veut pas s’approprier à travers son corps le monde comme une proie mais, par son attitude constamment eucharistique, il le fait corps d’unité, chair à la fois cosmique et eucharistique.
En lui le monde devient corporéité spirituelle, non pas dématérialisée mais vivifiée par l’Esprit. Il enfouit volontairement sa corporéité lumineuse dans notre corporéité souffrante et laborieuse, afin que sur la croix, et dans l’aube soudaine radieuse de Pâques, tout s’illumine, non seulement l’univers, mais tout l’effort humain pour le transformer.
En lui, autour de lui, la matière déchue n’impose plus ses déterminismes et ses limitations, elle redevient moyen de communion, temple et fête de la rencontre.
En lui, autour de lui, le monde retrouve son dynamisme originel. En lui, autour de lui, le temps et l’espace ne se séparent plus, une dimension de résurrection les métamorphose.
Toutefois, cette transfiguration est à la fois secrète et offerte, « sacramentelle ». Illuminée en Christ, le monde reste figé dans son opacité par l’opacité des hommes. La libération définitive du cosmos exige non seulement que Dieu se fasse homme, mais que l’homme se fasse Dieu. Le Christ a rendu les hommes capables de recevoir l’Esprit, c’est-à-dire de coopérer à l’avènement du Royaume.
Olivier CLEMENT – Questions sur l’homme
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2014
“Allons donc en ce lieu doux et fleuri de Nazareth, et fleurit maintenant s’il le fut jamais… Et ce saint lieu de Nazareth, nous y trouverons Jésus nouvellement formé, la Trinité sainte uniquement occupée à former Jésus, et la Vierge sainte faite Mère de Dieu par l’opération de la Trinité sainte… c’est la nouvelle trinité de Nazareth.
Les Anges et celui même de ce divin message en sont séparés : et en cette heureuse et occupée solitude de Nazareth, nous n’y trouvons que Jésus, la Trinité sainte et la Vierge. Prenons repos en Jésus qui repose et opère en la Vierge : louons, bénissons et adorons la Trinité Sainte qui l’a formé en elle, et offrons nos vœux à cette sainte Vierge qui conçoit et porte Jésus si saintement, si divinement et si salutairement au monde.”
P.de Bérulle
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2014
La Solitude
Lettre de Noël 2014
Posadas
Carta de Navidad 2014
Nagoda:
Christmas.2014
Christ the savior is born for us. Let us rejoice dear friends. It is no season for sadness. It is the birthday of LIFE- LIFE which annihilates the fear of death and engenders joy, promising immortality.At the birthday of LIFE, angels exult and sing in choir, “Glory to God in the highest Heavens.They proclaim, “Peace on earth to men of goodwill.” Heavenly Jerusalem is built among us.What wonderful love God shares with us. Angel sin heaven and we on earth, sing for joy,
“Glory- Glory – Glory to God on high.”
Christmas.2014
CARTA DE NAVIDAD 2014
DESDE EL MONASTERIO SAGRADA FAMILIA
El ángel dijo a los pastorcillos: “¡No tengan miedo!, pues, yo vengo con una buena noticia: Hoy ha nacido para ustede s u n Salvador… Lo reconocerán en esto: es un niño recién nacido, envuelto en pañales y acostado en un pesebre.” Los pastorcillos se dijeron unos a otros: “Vayamos hasta Belén, a ver lo que el Señor nos ha dado a conocer.” A lo largo de la Historia con su pueblo , Dios repite: ¡No tengan miedo!. ¿Cómo temer a un niño? Así es Dios. Él se acerca a cada uno de nosotros, como un niño. Espera que lo acojamos como tal. Espera que lo cuidemos porque su vida es frágil. Quiere encontrar un lugar, un pesebre en nuestro corazón. Allí Jesús nace, allí encuentra su alegría en darse a conocer. María y José también se sintieron felices al compartir con ellos algo de su secreto. Esta buena noticia es que Jesús está con nosotros, está en nosotros, debemos anunciarla. ¿Cómo? No tenemos siempre las palabras válidas para comunicar, pero sí, tenemos la alegría que nos viene de Él, tenemos la paz que nos habita, tenemos la esperanza que Él quiere reunirnos a todos y hacer de todos nosotros su Única Familia, la de Dios, donde todos somos hermanos de Jesús, y hermanos a causa de Jesús. Que esta Buena Noticia nos acompañe a lo largo de esta Navidad y también del año que viene…
CARTA DE NAVIDAD 2014
Catégories: Infos Solitude | 27/12/2014