Ils marchaient avec celui qui est la charité même,
c’est pourquoi, ils ne pouvaient être étrangers à la charité.
St Grégoire
Celui qui a fait le monde,
a voulu être voyageur dans le monde,
celui qui est le maître du ciel,
a voulu être notre hôte sur terre,
afin qu’en l’accueillant
nous recevions toute bénédiction.
St Augustin
Catégories: Méditations | 23/04/2014
En sortant du tombeau, « Jésus, nouveau Jacob, soulève le couvercle du puits pour que le monde entier s’abreuve de ses eaux. » Grégoire de Nysse (Dialogue 4,4,43)
et
« Si Jésus n’avait pas été frappé, si de son côté n’étaient sortis l’eau et le sang, nous subirions tous encore la soif de la Parole de Dieu. » (Origène – Homélie sur l’Exode)
Catégories: Lu ailleurs | 21/04/2014
C’était le soir de Pâques,
La nuit allait tomber
Quand, dans la porte sombre, deux visages inquiets
Sont venus s’encadrer.
Je leur ai dit : « Shalom !
Je vous mets deux couverts ? »
« Trois », ont-ils répondu :
L’étranger est notre hôte ».
Il était si discret !
A peine on le voyait,
Rompant le pain de ses mains fines,
Mais eux s’animaient, s’animaient …
Quand je suis revenu soudain de la cuisine
« Nous l’avons reconnu à la fraction du pain,
Mais il a disparu ».
Voilà ce qu’ils m’ont dit :
Pour eux, c’était Jésus !
Mais depuis ce jour-là
L’auberge est trop petite,
Il vient des inconnus à ne savoir qu’en faire
Et toujours on leur dit : « Reste avec nous, l’ami !
Vois donc, il se fait tard » ;
Et souvent je me dis : si c’était Lui encore !
Mon cœur est tout brûlant quand je sers l’étranger.
Et souvent je l’ai su
Quand il était parti.
Et moi-même j’ai dit :
C’était, c’était Jésus !
Père François BOURDEAU
Catégories: Lu ailleurs | 20/04/2014
Pâques : fondement de notre Espérance !
Quatre étapes se distinguent dans l’apparition de Jésus à Marie-Madeleine :
1- Marie-Madeleine cherche Jésus disparu, à la pointe du jour
2- Marie-Madeleine rencontre Jésus, mais elle ne le reconnaît pas.
3- Jésus l’interpelle et le miracle se produit
4- La mission de Marie-Madeleine auprès des apôtres
Au matin de pâques, à l’aube du jour où tout s’éveille Marie-Madeleine court pour retrouver son Seigneur, les bras chargés d’aromates. Elle ne se doute pas que le Christ ressuscité l’attend près du tombeau vide.
Alléluia !!! Jésus est vivant !
S’adressant à Marie-Madeleine désemparée Jésus lui dit : « Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Mais … comment cherches-tu ? Et où cherches-tu ? Tes yeux regardent-ils où et s’ouvrent ils sur qui ?
Autant de questions suggérées par la Foi en nos âmes en recherche !
Autant d’énigmes insolubles sans le souffle de l’Esprit !
Pâques : éblouissante lumière chargée d’Espérance, qui envoie avec empressement Marie-Madeleine annoncer aux apôtres que le Seigneur est vivant.
Curieusement, Pierre détourne l’attention du tombeau vide de Jésus et emploie les mêmes termes : « Il vous précède en Galilée » que ceux annoncés par Jésus lui-même lors du dernier repas de la Cène, avant sa mort.
La réalité des faits ne peut se voir qu’avec le cœur. Le souffle de l’Esprit nous indique la direction à prendre sachant que l’Esprit se manifeste en tout homme, en tous lieux partout ou l’Espérance et l’Amour règnent, partout où il y a de la Vie.
« Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? »
Jésus est vivant mais il est ressuscité auprès de son père. Il nous prépare une place.
Tout au long des divers chemins de notre vie sur terre, dans l’ombre, le Christ ressuscité nous accompagne et veille sur nos besoins : seul à faire briller nos nuits et nous couvrir d’Espérance et d’Amour, au cœur de notre foi.
« Aimez-vous les uns les autres »
encore et toujours.
Le mystère de la Résurrection serait-il parmi nous ? En chacun de nous ? Au service des plus petits ? L’Amour irait-il jusqu’au Pardon ?
Christ est ressuscité ? Il est le chemin ; il est tout Amour !
Alléluia ! Alléluia !
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 20/04/2014
Le Samedi Saint
est une “terre qui n’appartient à personne”
entre la mort et la résurrection,
mais dans cette “terre qui n’appartient à personne”
est entré l’Un, l’Unique
qui l’a traversée avec les signes
de sa Passion pour l’homme:
“Passio Christi. Passio hominis”.
Benoît XVI – 2010
Catégories: Méditations | 19/04/2014
Dans ce “temps-au-delà-du temps”, Jésus Christ “est descendu aux enfers”. Que signifie cette expression? Elle signifie que Dieu, s’étant fait homme, est arrivé au point d’entrer dans la solitude extrême et absolue de l’homme, où n’arrive aucun rayon d’amour, où règne l’abandon total sans aucune parole de réconfort: “les enfers”.
Jésus Christ, demeurant dans la mort, a franchi la porte de cette ultime solitude pour nous guider également à la franchir avec Lui. Nous avons tous parfois ressenti une terrible sensation d’abandon, et ce qui nous fait le plus peur dans la mort, est précisément cela, comme des enfants, nous avons peur de rester seuls dans l’obscurité, et seule la présence d’une personne qui nous aime peut nous rassurer.
Voilà, c’est précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint: dans le royaume de la mort a retenti la voix de Dieu. L’impensable a eu lieu: c’est-à-dire que l’Amour a pénétré “dans les enfers”: dans l’obscurité extrême de la solitude humaine la plus absolue également, nous pouvons écouter une voix qui nous appelle et trouver une main qui nous prend et nous conduit au dehors. L’être humain vit pour le fait qu’il est aimé et qu’il peut aimer; et si dans l’espace de la mort également, a pénétré l’amour, alors là aussi est arrivée la vie. A l’heure de la solitude extrême, nous ne serons jamais seuls: “Passio Christi. Passio hominis”…
Extrait de la méditation de Benoît XVI à l’occasion de la vénération du Saint Suaire – 10 avril – 23 mai 2010
Catégories: Méditations | 19/04/2014
« Et maintenant il est temps de se taire et de pleurer,
car nous voici arrivés au moment
où se célèbre la rémission des péchés…
Procédons donc au renouvellement
de la Passion du Sauveur,
de cette Passion par laquelle chaque jour
nous obtenons le pardon de nos fautes. »
Ambroise de Milan
Catégories: Méditations | 18/04/2014
Il a pris tout ce qui était à nous,
et il nous a donné tout ce qu’il avait à lui.
Que trouve-t-on sur terre ?
Naître, travailler, souffrir, mourir,
voilà le lot de la vie humaine ;
et le Sauveur l’a pris dans son ensemble.
Que nous a-t-il donné en échange ?
Il nous a donné en échange
de renaître, de ressusciter
et de régner éternellement.
O l’heureux échange !
St Augustin
Catégories: Méditations | 17/04/2014
«Voici que ton Roi vient à toi…».
«A toi…». C’est non seulement vers l’humanité en général que Jésus vient. Il vient vers chacun de nous en particulier. «Ton Roi…». Jésus veut être mon roi. Il est le roi de chacun de nous dans un sens unique, entièrement personnel et exceptionnel. Il demande une adhésion, une obéissance intérieures et intimes.
Ce roi est «humble». Il vient à nous sur un pauvre animal, symbole d’humilité et de douceur. Un jour il reviendra dans sa gloire pour juger le monde. Mais aujourd’hui il écarte tout appareil de majesté ou de puissance. Il ne demande aucun royaume visible. Il ne veut régner que sur nos coeurs : «Mon fils, donne-moi ton coeur».
Et cependant la foule avait instinctivement raison quand elle acclamait Jésus comme le roi visible d’Israël. Jésus est le roi non seulement des individus, mais des sociétés humaines. Sa royauté est sociale. Elle s’ étend au domaine politique et économique aussi bien qu’au domaine moral et spirituel. Rien n’est étranger à la Seigneurie de Jésus.
La foule qui acclamait Jésus portait des palmes et des branches. Ces branches étaient probablement des rameaux d’olivier, – l’arbre que l’on rencontre le plus fréquemment près de Jérusalem. Les palmes et les rameaux d’olivier ont chacun leur signification symbolique. La palme exprime la victoire, l’olivier exprime la paix et l’ onction. Allons au-devant de Jésus en rendant hommage à la fois à sa force et à sa tendresse, en lui offrant à la fois nos victoires (qui sont ses victoires) sur nous-mêmes et sur le péché et notre paix intérieure ( qui est sa paix).
«Les gens, en très grande foule étendirent leurs manteaux sur le chemin…». Jetons aux pieds de Jésus nos vêtements, nos possessions, notre sécurité, nos biens extérieurs, et aussi nos fausses apparences et par-dessus tout nos idées, nos désirs, nos sentiments. Que le roi triomphant foule à ses pieds tout ce qui est à nous. Que tout ce qui nous est précieux lui soit soumis et offert.
La foule criait : «Hosanna, Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur». Si je suis capable de prononcer cette phrase en toute sincérité et en toute soumission, si elle exprime un élan de tout mon être vers le Roi que désormais j’accepte, je me suis, à cette seconde même, détourné de mes péchés et j’ai reçu en moi Jésus Christ. Qu’il soit donc bienvenu et béni, celui qui vient à moi .
Texte extrait du livre “L’an de grâce du Seigneur” du Père Lev Gillet
“Un moine de l’Eglise d’orient” – Ed du Cerf
Catégories: Méditations | 13/04/2014
Cette parole Hosanna
est-elle une simple exclamation de joie
comme le croit S. Augustin ?
S. Jérôme nous apprend qu’elle signifie en Hébreu :
Ô Seigneur, je vous en prie, sauvez-moi!
Catégories: Lu ailleurs | 12/04/2014