[:en]« Et cette nouveauté qui étonnait Jérémic, le Prophète Isaïe Ta éclairée de lumières nouvelles et éclatantes. Voici qu’une vierge concevra et enfantera un fils. Voulez-vous savoir ce qu’est Isl** cet homme annoncé par Jérémic ? // sera appelé Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Cette femme devenant mère d’un homme, c’est la Vierge devenant Mère de Dieu. Vous voyez que les Prophètes annonçant en divers temps, par divers signes, en diverses manières, celte merveille incomparable, sont guidés par ib. n. ii. mi seul et même esprit. » [:es]« Et cette nouveauté qui étonnait Jérémic, le Prophète Isaïe Ta éclairée de lumières nouvelles et éclatantes. Voici qu’une vierge concevra et enfantera un fils. Voulez-vous savoir ce qu’est Isl** cet homme annoncé par Jérémic ? // sera appelé Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Cette femme devenant mère d’un homme, c’est la Vierge devenant Mère de Dieu. Vous voyez que les Prophètes annonçant en divers temps, par divers signes, en diverses manières, celte merveille incomparable, sont guidés par ib. n. ii. mi seul et même esprit. » [:fr]

« Et cette nouveauté qui étonnait Jérémie, le Prophète Isaïe l’a éclairée de lumières nouvelles et éclatantes. Voici qu’une vierge concevra et enfantera un fils.
Voulez-vous savoir ce qu’est cet homme annoncé par Jérémie ? Il sera appelé Emmanuel, c’est-à-dire Dieu avec nous. Cette femme devenant mère d’un homme, c’est la Vierge devenant Mère de Dieu.
Vous voyez que les Prophètes annonçant en divers temps, par divers signes, en diverses manières, cette merveille incomparable, sont guidés par un seul et même esprit. »
St Bernard
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 1/01/2019
[:fr]

Le massacre des saints innocents par Jacques de Vorogine
Hérode a une certaine lumière sur J.-C. « Il s’enquiert du Christ, dit S. Ambroise, il rend donc un témoignage à ce roi dont il s’enquiert. En demandant où il doit naître, il prouve qu’il a été annoncé, car on ne s’occuperait point de quelqu’un qui n’aurait pas été annoncé. » Mais cette lumière qui aurait dû le conduire au salut, ne fait qu’exciter sa jalousie et sa crainte. Pendant que la venue du Sauveur produit dans les uns la joie ct l’espérance, elle produit en d’autres la terreur.
Il y a encore maintenant des Hérodes qui, par jalousie du pouvoir ne craignent pas de s’attaquer à ces êtres sacrés qui sont les enfants, qui ne craignent pas de les meurtrir et de les étouffer. Et en réalité c’est au Christ qu’ils s’attaquent, car c’est le Christ qu’ils haïssent eu eux.
L’Evangile médité avec les Pères
par Th. M. THIRIET, O. P. (1905)
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2018
[:en]c’est en contemplant Dieu qui s’est révélé en Jésus-Christ que nous comprenons ce qu’il y a de si profondément divin dans l’humilité. C’est en regardant vivre la Trinité que nous pouvons comprendre cela : en effet, on peut dire que l’humilité, c’est la relation. Car, en Dieu, il n’y a que de la relation. Humilité et relation sont une seule et même chose. L’Evangile nous fait voir cela : Jésus ne cesse pas d’aller au-devant des autres, de tous les autres, il n’excepte personne. Il ne fait que reproduire le mouvement essentiel qui habite la Trinité et qui est le fondement de la vie trinitaire : ce mouvement qui fait aller au-devant de l’autre. Et c’est parce que Dieu est essentiellement relation dans sa vie intime qu’il a créé le monde. [:es]c’est en contemplant Dieu qui s’est révélé en Jésus-Christ que nous comprenons ce qu’il y a de si profondément divin dans l’humilité. C’est en regardant vivre la Trinité que nous pouvons comprendre cela : en effet, on peut dire que l’humilité, c’est la relation. Car, en Dieu, il n’y a que de la relation. Humilité et relation sont une seule et même chose. L’Evangile nous fait voir cela : Jésus ne cesse pas d’aller au-devant des autres, de tous les autres, il n’excepte personne. Il ne fait que reproduire le mouvement essentiel qui habite la Trinité et qui est le fondement de la vie trinitaire : ce mouvement qui fait aller au-devant de l’autre. Et c’est parce que Dieu est essentiellement relation dans sa vie intime qu’il a créé le monde. [:fr]

C’est en contemplant Dieu cela :
en effet, on peut dire que l’humilité, c’est la relation.
Car, en Dieu, il n’y a que de la relation.
Humilité et relation sont une seule et même chose.
L’Evangile nous fait voir cela :
Jésus ne cesse pas d’aller au-devant des autres,
de tous les autres, il n’excepte personne.
Il ne fait que reproduire le mouvement essentiel
qui habite la Trinité et qui est le fondement de la vie trinitaire :
ce mouvement qui fait aller au-devant de l’autre.
Et c’est parce que Dieu est essentiellement relation
dans sa vie intime qu’il a créé le monde.
(Auteur inconnu)
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 19/12/2018
[:en]Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées;
les courbes deviendront ligne droite, les rocailles deviendront des routes lisses
André Chouraqui rappelle le sens symbolique
que les commentaires juifs ont donné à ces expressions imagées:
le val (ravin) représenterait les pauvres, ceux qui sont au bas de l’échelle sociale,
les montagnes, les collines, sont ceux qui les dominent;
le tortueux, c’est le pouvoir qui oppresse Israël;
les escarpements (chemins rocailleux), sont les obstacles qui se dressent
sur la voie qui mène au Seigneur-Dieu (cf. Évangile selon Luc, Lattès, p. 91)[:es]Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées;
les courbes deviendront ligne droite, les rocailles deviendront des routes lisses
André Chouraqui rappelle le sens symbolique
que les commentaires juifs ont donné à ces expressions imagées:
le val (ravin) représenterait les pauvres, ceux qui sont au bas de l’échelle sociale,
les montagnes, les collines, sont ceux qui les dominent;
le tortueux, c’est le pouvoir qui oppresse Israël;
les escarpements (chemins rocailleux), sont les obstacles qui se dressent
sur la voie qui mène au Seigneur-Dieu (cf. Évangile selon Luc, Lattès, p. 91)[:fr]
Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées;
les courbes deviendront ligne droite, les rocailles deviendront des routes lisses

André Chouraqui rappelle le sens symbolique
que les commentaires juifs ont donné
à ces expressions imagées:
le val (ravin) représenterait les pauvres,
ceux qui sont au bas de l’échelle sociale,
les montagnes, les collines,
sont ceux qui les dominent;
le tortueux,
c’est le pouvoir qui oppresse Israël;
les escarpements (chemins rocailleux),
sont les obstacles qui se dressent
sur la voie qui mène au Seigneur-Dieu .
.
(cf. Évangile selon Luc, Lattès, p. 91)
Georges Convert
[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 9/12/2018
[:en]Te suivre, Seigneur,
n’est pas une aventure
commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour oui et l’autre non!
Cela, tu n’en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c’est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t’approcher et apprendre à t’aimer.
Te suivre, Seigneur,
ce n’est pas l’affaire d’un jour
mais c’est l’affaire de tous les jours.
Fidélité, par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussTe suivre, Seigneur,
n’est pas une aventure
commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour oui et l’autre non!
Cela, tu n’en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c’est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t’approcher et apprendre à t’aimer.
Te suivre, Seigneur,
ce n’est pas l’affaire d’un jour
mais c’est l’affaire de tous les jours.
Fidélité, par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi trouver le temps et la patience,
laisser la fleur sortir de terre,
s’épanouir et se tourner vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires
pour tenir et tenir jusqu’au bout
de l’aventure.
Christine Reinbolt
i trouver le temps et la patience,
laisser la fleur sortir de terre,
s’épanouir et se tourner vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires
pour tenir et tenir jusqu’au bout
de l’aventure.
Christine Reinbolt
[:es]Te suivre, Seigneur,
n’est pas une aventure
commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour oui et l’autre non!
Cela, tu n’en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c’est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t’approcher et apprendre à t’aimer.
Te suivre, Seigneur,
ce n’est pas l’affaire d’un jour
mais c’est l’affaire de tous les jours.
Fidélité, par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussTe suivre, Seigneur,
n’est pas une aventure
commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour oui et l’autre non!
Cela, tu n’en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c’est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t’approcher et apprendre à t’aimer.
Te suivre, Seigneur,
ce n’est pas l’affaire d’un jour
mais c’est l’affaire de tous les jours.
Fidélité, par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi trouver le temps et la patience,
laisser la fleur sortir de terre,
s’épanouir et se tourner vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires
pour tenir et tenir jusqu’au bout
de l’aventure.
Christine Reinbolt
i trouver le temps et la patience,
laisser la fleur sortir de terre,
s’épanouir et se tourner vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires
pour tenir et tenir jusqu’au bout
de l’aventure.
Christine Reinbolt
[:fr]

Te suivre, Seigneur,
n’est pas une aventure
commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour oui et l’autre non!
Cela, tu n’en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c’est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t’approcher et apprendre à t’aimer.
Te suivre, Seigneur,
ce n’est pas l’affaire d’un jour
mais c’est l’affaire de tous les jours.
Fidélité, par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi te suivre, Seigneur,
n’est pas une aventure
commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour oui et l’autre non!
Cela, tu n’en veux pas.
Te suivre, Seigneur,
c’est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t’approcher et apprendre à t’aimer.
Te suivre, Seigneur,
ce n’est pas l’affaire d’un jour
mais c’est l’affaire de tous les jours.
Fidélité, par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi trouver le temps et la patience,
laisser la fleur sortir de terre,
s’épanouir et se tourner vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
Te suivre, Seigneur,
c’est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires
pour tenir et tenir jusqu’au bout
de l’aventure.
Christine Reinbolt
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Catégories: Lu ailleurs | 8/12/2018
[:en]Ô Adam et Eve, oubliez votre peine,Voyez, aujourd’hui un sein stérile porte miraculeusement du fruit :La Mère de notre Joie!
Ô père Abraham et tous les patriarches,Réjouissez-vous grandement, voyant fleurir votre semence:La Mère de notre Dieu!
Réjouis-toi, Ô Anne! Réjouis-toi, Joachim!Aujourd’hui, d’une manière merveilleuse, vous apportez au mondeLe fruit de la grâce et du salut!
Ô choeur des prophètes, réjouissez-vous grandement!Car voyez, aujourd’hui Anne porte le saint fruitQue vous nous aviez prédit.
Réjouissez-vous, vous tous les peuples!La stérile Anne a conçu le fruit de son sein;Ayant persévéré dans l’espoir, elle porte notre vie!
Réjouissez-vous, Ô confins de la terre!Voyez la mère stérile qui conçoit celleQui sans semence humaine portera le Créateur de l’univers!
Ce jour une tunique royale de pourpre et de lin finEst tissée des reins de David.La fleur mystique de Jessé fleuritD’où sort le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes. (2)[:es]Ô Adam et Eve, oubliez votre peine,Voyez, aujourd’hui un sein stérile porte miraculeusement du fruit :La Mère de notre Joie!
Ô père Abraham et tous les patriarches,Réjouissez-vous grandement, voyant fleurir votre semence:La Mère de notre Dieu!
Réjouis-toi, Ô Anne! Réjouis-toi, Joachim!Aujourd’hui, d’une manière merveilleuse, vous apportez au mondeLe fruit de la grâce et du salut!
Ô choeur des prophètes, réjouissez-vous grandement!Car voyez, aujourd’hui Anne porte le saint fruitQue vous nous aviez prédit.
Réjouissez-vous, vous tous les peuples!La stérile Anne a conçu le fruit de son sein;Ayant persévéré dans l’espoir, elle porte notre vie!
Réjouissez-vous, Ô confins de la terre!Voyez la mère stérile qui conçoit celleQui sans semence humaine portera le Créateur de l’univers!
Ce jour une tunique royale de pourpre et de lin finEst tissée des reins de David.La fleur mystique de Jessé fleuritD’où sort le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes. (2)[:fr]

Ô Adam et Eve,
oubliez votre peine,Voyez, aujourd’hui un sein stérile porte miraculeusement du fruit :La Mère de notre Joie!
Ô père Abraham et tous les patriarches,
Réjouissez-vous grandement, voyant fleurir votre semence:La Mère de notre Dieu!
Réjouis-toi, Ô Anne! Réjouis-toi, Joachim!
Aujourd’hui, d’une manière merveilleuse, vous apportez au monde le fruit de la grâce et du salut!
Ô choeur des prophètes, réjouissez-vous grandement!
Car voyez, aujourd’hui Anne porte le saint fruit que vous nous aviez prédit.
Réjouissez-vous, vous tous les peuples!
La stérile Anne a conçu le fruit de son sein; Ayant persévéré dans l’espoir, elle porte notre vie!
Réjouissez-vous, Ô confins de la terre!
Voyez la mère stérile qui conçoit celle qui sans semence humaine portera le Créateur de l’univers!
Ce jour une tunique royale de pourpre et de lin fin Est tissée des reins de David.
La fleur mystique de Jessé fleurit d’où sort le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes.
Matines de la fête de la Conception de la Théotokos.[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 8/12/2018
[:fr]

La vie commune cause de Jésus révèle ce que St Bernard appelle son « baume guérisseur », dont certains frères ou sœurs sont les dépositaires en faveur des autres.
Saint Bernard a connu de tels frères ! « Dévoués, affectueux, agréables, souples, humbles […], non seulement ils supportent patiemment les infirmités des coeurs et des âmes, mais ils aident encore leurs frères par leur service, les confortent par la parole, les instruisent par des conseils et, si la règle du silence ne le permet pas, au moins ils ne cessent de soulager le frère faible par des prières empressées…Un tel frère dans la communauté est comme un baume dans la bouche. Tout le monde le montre du doigt et dit de lui : « Voici celui qui aime ses frères et le peuple d’Israel, et qui prie beaucoup pour le peuple et pour toute la cité sainte. »
De tels moines et moniales se rencontrent dans chaque communauté monastique. Ils en sont le trésor caché. Ils sont les thérapeutes de leurs frères. Icônes vivantes du Christ serviteurs au milieu des siens, leur humble amour construit la communauté.
Dom André LOUF
« S’abandonner à l’amour »
Méditations à Sainte- Lioba
Ed Salvator
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 13/09/2018
[:fr]

Le seul critère de discernement
est le coeur de l’homme
qui est traditionnellement le siège
des pensées et des désirs de l’homme.
La pureté ou l’impureté ne sont pas
dans les choses créées
mais relèvent des intentions de l’homme…
qui doit se laisser purifier
par la parole de Jésus.
(Michel Hubaut)
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 2/09/2018
[:fr]

Rabi Eliezer écrit :
« Le monde tient sur trois choses :
sur la Torah, sur le service et sur la pure générosité ».
Et il ajoute :
« que signifie le service ?
Il s’agit de la prière… ».
C’est aussi cela qui tient notre vie, toute vie.
C’est aussi le canal par lequel
l’amour du Seigneur se communique
entre nous et autour de nous.
[:]
Catégories: Lu ailleurs | 1/09/2018
[:fr]

Dans son encyclique Redemptor hominis (N°8) , Jean-Paul II affirmait qu’en s’incarnant, Jésus-Christ s’était en quelque sorte uni à tout être humain, à toute chair humaine. Teilhard va plus loin en disant qu’il s’est uni à toute la création, à tout l’Univers. D’une certaine manière, nous pouvons dire que « tout le cosmos est présent dans le corps de Jésus ».
Uni au Fils incarné, présent dans l’Eucharistie, tout le cosmos rend grâce à Dieu. En effet, l’Eucharistie est en soi un acte d’amour cosmique : « Oui, cosmique! Car, même lorsqu’elle est célébrée sur un petit autel d’une église de campagne, l’Eucharistie est toujours célébrée, en un sens, sur l’autel du monde ».(Jean-Paul II – Encyclique Ecclesia de Eucharistia N°8)
Recevoir entre nos mains l’hostie, c’est recevoir entre nos mains tout l’univers. Contempler l’hostie, c’est contempler tout l’univers. Dans l’Eucharistie, la création trouve sa plus grande élévation. Le Seigneur, au sommet du mystère de l’Incarnation, a voulu rejoindre notre intimité à travers un fragment de matière. Non d’en haut, mais de l’intérieur, pour que nous puissions le rencontrer dans notre propre monde.
L’Eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. Le monde qui est issu des mains de Dieu, retourne à lui dans une joyeuse et pleine adoration : dans le Pain eucharistique « la création est tendue vers la divinisation, vers les saintes noces, vers l’unification avec le Créateur lui-même ». (Encyclique Laudato si, 24 mai 2015, n° 236, Pape François).
[:]
Catégories: Foi et vision cosmologique | 3/06/2018