Le sel a été compris comme signe de la sagesse, et que la sagesse, sapientia, a été rattachée à sapere, avoir du goût: ce qu’il faut, c’est avoir du goût pour la vérité, trouver du goût à la vérité.
Selon le mot de St Thomas d’Aquin, est sage – sapiens – celui pour qui les choses ont du goût – sapiunt – celui pour qui elles ont ce goût qui correspond à ce qu’elles sont. Et on peut aussi rappeler que d’après l’Ancien Testament, le sel possède une signification sacrificielle: les choses n’ont du goût pour la divinité que par le sel.
Mais il faut désormais renouveler la symbolique du sacrifice en se référant au Christ: l’homme doit recevoir le sel pour plaire à Dieu et trouver lui-même du goût à Dieu. Il faut le sel de la Passion pour cheminer sur la voie de la vérité. L’hospitalité chrétienne conduit à la communauté de la Croix et, par le fait même, au goût de la vérité
J.Raztinger – Les principes de la Théologie catholique p:36 Ed Tequi 1986
Catégories: Lu ailleurs | 9/02/2014
“Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur!”
“L’Ange au sourire de la cathédrale de Reims représente bien ce qu’a pu être l’exultation de la Vierge Marie, non pas une liesse démonstrative, mais plutôt cette joie parfaite dont parlait saint François d’Assise: la joie tout intérieure qui illumine le visage de ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique, jusqu’au bout du Don de soi par amour. Cette joie, cette paix du coeur, ne fait pas fi des difficultés de la vie.”
Avec Marie, prions
pour que au-delà
de toutes les convulsions du monde,
l’Esprit donne à toute homme d’exulter
à jamais en Dieu son Sauveur.
P.M Varennes
Splendeurs du Magnificat, Paris, Ed. Magnificat, 2009, p 26,31
Catégories: Lu ailleurs | 8/02/2014
Quand l’intelligence se fait sympathie,
le coeur compréhension…
Que de portes s’ouvrent…
C.Méroz
Catégories: Lu ailleurs | 7/02/2014
La prière est l’action
qui jaillit nécessairement
de l’amour.
Catégories: Méditations | 7/02/2014
C’est en Jésus que l’humanité nouvelle prend son départ, c’est en Lui que l’histoire trouve enfin son unité.
C’est Lui qui est chargé précisément d’établir un lien entre toutes les générations, de les rendre contemporaines, de susciter de la poussière tous les visages disparus, de les rassembler dans une immense chaîne d’amour où tous enfin redevenus contemporains, se reconnaîtront comme liés les uns aux autres dans un seul et même destin.
Autrement dit, pour que nous puissions Le trouver, il faut nous élargir aux dimensions de Son Cœur, aux dimensions de Sa Mission, aux dimensions de l’Univers.
L’Eucharistie s’insère immédiatement dans cette perspective et établit entre nous et Jésus toute la distance de l’Histoire de l’Univers et de l’Humanité ; nous ne pouvons aller à Lui qu’en prenant en charge l’Univers et l’Histoire de l’Humanité.
Il ne s’agit donc pas de saisir une Présence à portée de la main. Il s’agit au contraire de nous rendre vraiment nous-mêmes par cet élargissement illimité ; de nous rendre présents par cet amour qui n’a pas de frontières, qui embrasse tous les peuples, qui récapitule toute l’Histoire et qui est intérieur à chacune de nous.
M.Zundel – Ta parole comme une source – Ed A.Sigier p:174
Catégories: Lu ailleurs | 5/02/2014
« La relation à Dieu,
la prière transforme le monde »
A.Veilleux
Catégories: Lu ailleurs | 5/02/2014
La grâce de l’apparition du Seigneur du 3 février 1822, reçue au commencement de notre existence en tant que Famille spirituelle, ne nous a pas été donnée une fois pour toutes, ni pour nous seules mais pour l’Eglise;
La grâce de la bénédiction miraculeuse du 3 février 1822 se renouvelle chaque fois que nous devenons chacun, chacune, « bénédiction » pour nos proches, nos amis, les frères et sœurs que nous rencontrons;
La grâce du miracle eucharistique du 3 février 1822 est une grâce permanente de rassemblement et d’unité. Elle est un appel à maintenir notre espérance et notre confiance dans le Seigneur de la Pâque ; à nous laisser conduire par l’Esprit saint sur des chemins nouveaux, vers un ailleurs, un autrement de la Mission.
Catégories: Infos Solitude | 3/02/2014
“Mon âme exalte Dieu”
“Que veut dire la mère du Sauveur quand elle proclame que “son âme exalte Dieu” ? Marie ne peut s’empêcher de chanter la grandeur de Dieu, mais, en même temps, elle reconnaît que Dieu est infiniment plus grand que tout ce que son esprit peut concevoir et infiniment au-dessus de toute glorification qu’une bouche humaine pourrait prononcer.
Avec Marie, prions
pour que les valeurs évangéliques
ne cessent d’exalter
notre existence temporelle;
afin que nous vivions
notre vie de tous les jours
comme le commencement
de notre vie de toujours.
P.M Varennes
Splendeurs du Magnificat, Paris, Ed. Magnificat, 2009, p: 14,19
Catégories: Lu ailleurs | 1/02/2014
On lit dans le Talmud : « Quiconque jouit de ce monde sans bénir , c’est comme s’il volait le saint béni soit-il ! ». Dans sa concision, cette formule exprime un des axes essentiels de la vie du croyant. Un des plus sages de l’antiquité juive disait qu’on devrait bénir Dieu au moins cent fois par jour. Bénir, c’est, pour le croyant, reconnaître que sa propre existence est un don de Dieu, que tout ce qui entretient la vie et lui donne sens vient de lui et que son initiative nous précède toujours.
La bénédiction, dont les premières expressions se trouvent dans la Bible elle-même, est l’élément essentiel de la prière juive, liturgique et privée. Elle s’exprime par des formules qui commencent généralement par les mots : « Béni es-tu, Seigneur notre Dieu, Roi de l’univers qui… » ou plus brièvement, par « Béni es-tu Seigneur, qui… ». Même la prière de demande, lorsqu’elle est formulée, est toujours accompagnée de la bénédiction, qui la conclut toujours. La demande s’appuie sur la reconnaissance de ce qui est déjà donné. On ne doit pas demander sans reconnaître ce qu’on a déjà reçu.
Cette forme de prière est répandue dans tout le Nouveau Testament. Le cantique que chante Zacharie, après la naissance de Jean le Baptiste, commence par les mots : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. »
Plusieurs épitres commencent par les mêmes formules (2 Cor 1,3 ; Eph 1,3 ; I P 1,). St Paul souligne dans ses épitres cette nécessité de bénir en tout temps et en toutes circonstances (Eph 5,20 etc). Pratiquer la bénédiction, c’est s’habituer à ouvrir les yeux avant de demander ce qui nous manque.
On peut regretter que notre prière liturgique s’exprime plutôt sur le mode de la demande et que nos oraisons commencent généralement par des formules comme « Accorde-nous Seigneur… » « Nous te le demandons, Seigneur… », « Prête l’oreille à nos prières… ».
La réforme liturgique consécutive au dernier Concile a introduit à l’offertoire, pour l’offrande du pain et du vin, deux formules qui viennent tout droit de la prière juive avant les repas (« Tu es béni Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce pain… toi qui nous donnes ce vin… »). Cette innovation est heureuse, et la préface qui suit donne le ton à ce qui est fondamentalement une bénédiction : l’Eucharistie.
Michel REMAUD
Paroles d’Evangile, Paroles d’Israël p :91-92
ED Parole et Silence
Les sages disent:
“Qu’est-ce que le service du coeur ? ”
“C’est la prière “.
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 30/01/2014
“Seigneur,
ne nous laisse jamais oublier
que tu parles aussi
quand tu te tais.”
S.Kierkegaard
Catégories: Lu ailleurs | 29/01/2014