“Il y a un lien indissoluble entre Dieu et nous.
Nous trouver, c’est le trouver.
Et le trouver, c’est nous trouver.
M.Zundel
Catégories: Lu ailleurs | 28/01/2014
Au bord du lac de Galilée, Jésus vit deux frères, Simon appelé Pierre et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer… Il leur dit: suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes… Aussitôt, ils laissèrent les filets et le suivirent… (Mt 4,18-20)
Vous avez entendu, mes frères, qu’au premier appel Pierre et André laissèrent leurs filets et suivirent le Rédempteur. Or ils ne lui avaient encore vu faire aucun miracle; il ne leur avait rien dit de la récompense éternelle; et cependant, sur un seul ordre du Seigneur, ils oublièrent tout ce qu’ils paraissaient posséder…
Mais peut-être l’un ou l’autre d’entre vous se dit-il en lui-même: “qu’ont-ils laissé à la voix du Seigneur, ces deux pêcheurs qui n’avaient presque rien?”
En cette affaire, frères bien-aimés, nous devons peser plutôt l’amour que l’argent. Il a beaucoup laissé, celui qui n’a rien gardé pour lui! Il a beaucoup laissé celui qui a abandonné tout le peu qu’il avait!
Quant à nous, non seulement nous gardons avec soin ce que nous possédons, mais nous poursuivons avec convoitise ce que nous n’avons pas. Pierre et André ont beaucoup laissé, quant ils ont abandonné, l’un et l’autre, jusqu’au désir d’avoir…
Pour les choses qui nous sont extérieures, le Seigneur se contente de peu. Il pèse le coeur, non l’argent. Il examine non pas combien on lui offre en sacrifice, mais de quel coeur on le fait.
Si nous ne regardons que la valeur marchande, ces célestes spéculateurs ont acheté, pur une barque et des filets, une vie éternelle semblable à celle des anges. Il n’est pas question de fixer un prix mais le Royaume de Dieu vaut tout ce que tu as… A Pierre et André, il a coûté une barque et des filets, à la veuve, deux petites pièces, à tel autre un verre d’eau fraîche…
St Grégoire le Grand
Catégories: Méditations | 26/01/2014
Jean regarda Jésus qui passait et dit: Voici l’Agneau de Dieu. Les deux disciples entendirent ces paroles et suivirent Jésus. (Jn 1,36-37)
Cette heure et cette scène sont d’une grandeur extrême. C’es le passage d’un Testament à un autre Testament, de la Loi ancienne à la nouvelle… Si grand qu’il soit le baptiste appartient à l’ancienne Loi.
La nouvelle Loi où Jésus se donne, se fait le compagnon visible de toutes les heures, est encore à venir. Jean-Baptiste ne connaîtra pas cette douceur. Il en est le témoin, le prophète: il n’en jouira pas. Jésus passe, se montre, mais ne s’arrête pas. Jean-Baptiste le voit, le regarde, le reconnaît, le montre, mais il reste…
Puis-je dire qu’ils abandonnent Jean-Baptiste? Ils restent avec lui dans la Lumière vraie qu’il leur a montrée; ils restent dans l’esprit de sa mission, de son témoignage. Ils suivent ce témoignage; ils lui sont donc fidèles… et ils le prolongent. Le Précurseur qui demeure en avant, dans son rôle, rejoint Jésus en eux et par eux.
Dom Guillerand
Au seuil de l’abîme p:93
Catégories: Méditations | 25/01/2014
Notre Seigneur ne nous a pas donne d’autres critères que celui-là:
“C‘est à cela qu’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples: si vous vous aimez les uns les autres comme je vous ai aimés.” (Jn 13,35)…
Il ne suffit pas de prêcher et de parler… il s’agit de tout autre chose, d’un engagement personnel de tous les instants, de cet acte de foi formidable qui transporte les montagnes, qui déplace les fossés de l’égoïsme, qu fait tomber les murs de séparation.
Il s’agit de cet acte de foi qui voit dans le premier venu l’Incarnation de Dieu. C’est cela l’Evangile vivant: ce ciel qui devient l’Evangile vécu, et pour chacune de nous aujourd’hui, davantage une parole de Dieu.
Saint Ignace d’Antioche, sur le chemin de son martyre disait: “Enfin, je vais devenir une parole de Dieu!”. C’est cela que nous avons à être: une vivante parole de Dieu, das le silence d’une vie passionnément attachée à Jésus-Christ qui rayonne de Sa Présence et qui apporte aux autres toute la lumière, toute la richesse et toute la joie de son amour.
M.Zundel
“Ta Parole comme une source” Ed A.Sigier p:138-139
Catégories: Lu ailleurs | 22/01/2014
LA SAINTE FAMILLE DE BORDEAUX
vous invite à célébrer l’anniversaire
du Miracle eucharistique
du 3 février 1822
à la SOLITUDE à MARTILLAC
le 2 Février 2014
PROGRAMME 15h :
Réflexion sur le Miracle eucharistique,
un chemin de Damas, le nôtre…..
Trois axes :
LA LUMIERE
LA PAROLE
LA MISSION
15h 45 : Exposition du St Sacrement
Chapelle Notre Dame des Graves
Catégories: Infos Solitude | 21/01/2014
Il advint tandis que le Seigneur remontait de l’eau,
que l’entière source de l’Esprit saint descendit
et se reposa sur lui et elle lui dit:
“Mon fils, dans tous les prophètes,
j’attendais ta venue,
afin de me reposer en toi.
Car tu es mon repos,
tu es mon fils premier-né,
qui règnes en éternité.
L’Evangile aux hébreux – Apocryphes
cité par saint Jérôme.
Catégories: Méditations | 19/01/2014
Seigneur, Père de tous les humains
de toutes cultures et toutes origines.
Regarde notre monde
séparé par les frontières,
déchiré par les guerres,
défiguré par la faim et l’injustice,
divisé par nos peurs et nos préjugés.
Tant de migrants y errent
à la recherche d’un avenir meilleur.
En Jésus-Christ,
tu es venu relever l’humanité,
tu as semé l’amitié et la confiance en nos coeurs,
tu nous as montré le chemin
du partage et de la rencontre,
tu nous as ouvert les yeux
pour nous reconnaître frères et soeurs,
tu nous as rappelé que chacun a du prix
à tes yeux.
Remplis nos coeurs de ton Esprit Saint,
pour que nous vivions comme tes enfants,
unis dans la diversité de nos cultures.
Que ton Règne advienne,
régne de justice et de fraternité
pour tous les peuples de la terre.
Amen.
Père Lorenzo Prencipe (c.s)
Magnificat – Janvier
Catégories: Evénements de l'Eglise | 19/01/2014
L’eau est l’élément de la fécondité. Sans eau, il n’y a pas de vie. Et ainsi, dans toutes les grandes religions, l’eau est considérée comme le symbole de la maternité, de la fécondité. Pour les Pères de l’Eglise, l’eau devient le symbole du sein maternel de l’Eglise.
Chez un écrivain ecclésiastique du II-III siècle, Tertullien, se trouve une parole surprenante. Il dit: “Le Christ n’est jamais sans eau“. Avec ces paroles, Tertullien voulait dire que le Christ n’est jamais sans l’Eglise. Dans le Baptême, nous sommes adoptés par le Père céleste, mais dans cette famille qu’Il se constitue, il y a également une mère, la mère Eglise. L’homme ne peut avoir Dieu comme Père, disaient déjà les anciens écrivains chrétiens, s’il n’a pas également l’Eglise comme mère.
Nous voyons ainsi à nouveau que le christianisme n’est pas une réalité seulement spirituelle, individuelle, une simple décision subjective que nous prenons, mais qu’elle est quelque chose de réel, de concret, nous pourrions dire également quelque chose de matériel. La famille de Dieu se construit dans la réalité concrète de l’Eglise.
L’adoption en tant que fils de Dieu, du Dieu trinitaire, est dans le même temps insertion de la famille de l’Eglise, insertion comme frères et soeurs dans la grande famille des chrétiens. Et ce n’est que si, en tant que fils de Dieu, nous nous insérons comme frères et soeurs dans la réalité de l’Eglise que nous pouvons dire “Notre Père” à notre Père céleste. Cette prière présuppose toujours le “nous” de la famille de Dieu.
Benoît XVI – 7 janvier 2007
Catégories: Méditations | 12/01/2014
Si, d’un esprit attentif, nous voulons scruter comment ces trois genres de dons sont offerts par ceux qui, du pas assuré de la foi, viennent au Christ, ne pensez-vous pas que cette offrande est célébrée dans les coeurs de ceux qui ont une âme droite?
Car du trésor de son esprit, il tire l’or, celui qui reconnaît le Christ comme roi de toute créature; et il offre la myrrhe, celui qui croit que le Fils unique de Dieu s’est uni une vraie nature d’homme; et il exprime sa révérence en offrant l’encens, celui qui le confesse égal au Père, en tout, absolument.
Léon le Grand
6° sermon pour l’Epiphanie
Catégories: Méditations | 5/01/2014
Pour commencer l’année nouvelle …
Seigneur,
Tu m’offres cette année nouvelle,
Comme un vitrail à rassembler
Avec les 365 morceaux de toutes les couleurs
Qui représentent les jours de ma vie.
Je mettrai le rouge de mon amour et de mon enthousiasme,
Le mauve de mes peines et de mes deuils,
Le vert de mes espoirs et le rose de mes rêves ;
Le bleu ou le gris de mes engagements et de mes luttes,
Le jaune et l’or de mes moissons …
Je réserverai le blanc pour les jours ordinaires …
Et le noir pour ceux où tu me sembleras absent !
Je cimenterai le tout par la prière de ma foi
Et par ma confiance sereine en toi.
Seigneur,
Je te demande simplement d’illuminer de l’intérieur
Ce vitrail de ma vie,
Par la lumière de ta présence
Et par le feu de ton Esprit de Vie.
Ainsi, par transparence,
Ceux que je rencontrerai cette année,
Y découvriront peut-être,
Le visage de ton Fils bien-aimé,
Jésus-Christ Notre Seigneur.
(Auteur inconnu)
Catégories: Lu ailleurs | 2/01/2014