C’est Dieu qui est la source
de toute bénédiction :
Qu’il nous entoure de sa grâce
et nous garde en elle
tout au long de cette année !
Qu’il nourrisse en nous
la foi implantée par le Christ!
Qu’il entretienne en nous
l’espérance du Christ!
Qu’il nous ouvre à la patience
et à la charité du Christ !
Que l’esprit de paix
nous accompagne partout!
Qu’il nous obtienne
ce que nous demanderons
et nous achemine
vers le bonheur sans fin !
(cf. Bénédiction solennelle)
Catégories: Méditations | 1/01/2014
Notre Sauveur commence par nous ressembler.
En regardant une crèche de Noël, tout devient simple !
Tous les personnages sont tournés vers l’enfant qui vient de naître.
Ils le contemplent chacun à leur manière…
Croire que Dieu s’intéresse à l’humanité
au point d’en partager l’existence peut paraître trop beau.
Il est plus commode de contempler Dieu loin de nous
que de le croire devenu l’un de nous.
Notre Sauveur commence par nous ressembler ;
le Dieu d’avant les siècles nous rejoint dans la fragilité d’un enfant.
Il apporte avec lui la joie de le savoir toujours avec nous.
Mgr Pierre-Marie Carré
Catégories: Méditations | 30/12/2013
Sainte Marie gagna l’Egypte.
Elle portait Celui qui tient en ses mains
tout l’univers.
Cela aussi fut prophétisé,
car Isaïe avait dit:
Voici: le Seigneur porté sur une nuée légère,
entre en Egypte” (Is 19,1)
Par la nuée,
le Prophète désigne la Vierge sainte…
Elle porta et enfanta la rosée du ciel,
comblant de joie le monde entier
qui se mourait de soif.
Denys d’Alexandrie
Catégories: Méditations | 29/12/2013
“Le Verbe s’est fait chair
et il a planté sa tente au milieu de nous”
(Jn 1,14)
Le Fils de Dieu, par son incarnation, a fait naître un monde nouveau de relations. Le cœur de la Bonne Nouvelle apportée sur terre est que Dieu est le Père de tous les êtres humains. A tout homme et toute femme est offert le cadeau divin de la filiation et de la fraternité. (Doc sfb-Point de rencontre N°3)
Dieu s’est fait proche. Nous sommes appelés à être le signe de sa présence, de sa proximité en toutes nos relations quotidiennes… en famille, dans nos quartiers, dans le travail, dans les loisirs. Le Seigneur met sur notre chemin des personnes, des groupes… qui ont besoin de notre attention et de l’amour du Christ.
“Témoigner que la communion est possible
par la qualité de nos relations dans la proximité.
Cela nous demande de vivre à l’égard de toute personne, de tout groupe, un accueil inconditionnel et une authentique proximité. Le sens de l’accueil évangélique, la qualité de nos relations, la proximité entre nous contribuent à façonner le visage familial de l’Eglise.
« Ces réalités évoquent le partage, le rapprochement dans l’amour et le respect de l’autre. Dans un même esprit, notre vision d’avenir nous presse de favoriser la proximité entre les personnes d’une même communauté chrétienne ainsi qu’entre les gens des villes, des villages et des quartiers, de développer des partenariats, de nous préoccuper toujours de communion fraternelle avec tous et toutes, surtout avec les personnes en plus grande situation de pauvreté. Vatican II a justement insisté sur cette spiritualité de communion.
Nous connaissons les bienfaits de toute belle proximité. Elle se construit sur l’amour-agapè (amour-charité et don de soi) voulue par Jésus, sur la gratuité de la rencontre et sur la fraternité toujours féconde. Mais cette perspective nécessite une conversion profonde : éviter tout rejet et toute attitude hautaine ou méprisante qui contribuent à élever des murs plutôt qu’à créer des ponts.
« À présent, écrit saint Paul, dans le Christ Jésus, vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus proches, grâce au sang du Christ (…) en un seul Corps, par la Croix. (…) Vous êtes de la maison de Dieu » (Ép 2, 13 ; 15 ; 19).
(Mgr Dorylas Moreau)
Catégories: Méditations | 29/12/2013
Cela valait-il vraiment la peine qu’un Dieu apparaisse sur terre, pour disparaître presque aussitôt dans la mêlées des hommes ?
Lumière de Dieu, mais sous le boisseau ;
Feu de Dieu mais couvant sous la cendre ;
Verbe de Dieu, mais quasiment aphone ;
Parole de Dieu, mais réduite au silence ;
Puissance de Dieu, désormais infiniment fragile ;
Fils de Dieu, mais en apparence petit d’homme.
Incarnation de Dieu, certes, mais comme rampante dirions-nous aujourd’hui, furtive, qui s’accomplit à l’abri des regards, à l’insu de presque tous, sauf de quelques rares initiés.
Telle est l’économie constante de Dieu au milieu de nous. Il n’y a pas à s’en étonner, ni à s’en scandaliser, encore moins à s’en impatienter comme si une injustice était faite à Dieu ou à notre zèle pour l’annoncer. C’est Dieu lui-même qui se cache, qui s’enfouit, tel un levain dans la pâte.
Dom André LOUF
– Comme un moine traversant le désert…-
cité dans “Effacement de Dieu ” de G.RINGLET
Ed Albin Michel – p 19-20
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 28/12/2013
A moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l’aider en rien.
On n’aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.
Le Christ regardait toutes les personnes qu’il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux. C’était peut-être une beauté déformée, abimée, elle était néanmoins beauté, et Il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse.
C’est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres. Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un coeur pur des intentions pures, l’esprit ouvert, ce qui n’est pas toujours le cas afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée.
Chacun de nous est à l’image de Dieu,
et chacun de nous est semblable à une icône endommagée.
Mais si l’on nous donnait
une icône endommagée par le temps, par les événements,
ou profanée par la haine des hommes,
nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le coeur brisé.
C’est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui en est perdu,
que nous attacherions de l’importance.
Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun…
Anthony Bloommoine orthodoxe
extrait de la revue « Ombres et Lumière », n° 114, juin 1996
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2013
http://youtu.be/hsnbaD3Rt0Q
Catégories: Méditations, Vu ailleurs | 27/12/2013
Le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois et lui donnera le sein et par moments la tentation est si forte qu’elle oublie qu’il est Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit « mon petit. » (…)
Elle (Marie) sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle, et qu’il est Dieu.
Elle regarde et elle pense: Ce Dieu est mon enfant. Cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux et cette forme de sa bouche est la forme de la mienne. Il me ressemble. Il est Dieu et il me ressemble.
Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle toute seule, un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui rit.
Et c’est dans un de ces moments-là que je peindrais Marie si j’étais peintre.
JP Sartre – Bat Jonah, jeu de Noël écrit en captivité
Cité par R.Laurentin – Une Année de Grâce avec Marie
Ed Fayard p : 50
Catégories: Lu ailleurs | 26/12/2013
“En voyant l’étoile,
les mages se sont réjouis d’une grande joie.”
Accueillons nous aussi aujourd’hui cette grande joie en nos coeurs, joie que les anges annoncent aux bergers. Adorons avec les mages, rendons gloire avec les bergers, chantons avec les anges:
“Il nous est né aujourd’hui un sauveur
qui est le Christ Seigneur;
le Seigneur qui nous est apparu.“
Cette fête est commune à la création tout entière: les étoiles courent dans le ciel, les mages arrivent des pays païens, la terre reçoit dans une grotte. Il n’est rien qui ne contribue à cette fête, rien qui n’y vienne les mains pleines.
Faisons éclater nous-mêmes un chant de joie; donnons à notre fête le nom de théophanie, fêtons le salut du monde, l’anniversaire de la naissance de l’humanité.
Sermon de St Basile le Grand, évêque.
Catégories: Méditations | 25/12/2013
21 Décembre
Marie, la Mère du Christ et de l’Eglise,
nous enseigne à être
“épiphanie” du Seigneur,
dans l’ouverture du coeur
à la force de la grâce
et dans l’adhésion fidèle
à la parole de son Fils,
lumière du monde
et but ultime de l’histoire.
Benoît XVI – Homélie 06/01/06
Catégories: Méditations | 24/12/2013