La joyeuse nouvelle retentit :
Un sauveur nous est né !
Noël : splendide et sainte nuit, unique témoignage d’Amour pour tous. Dieu s’est offert en s’abaissant à notre condition humaine.
Ce petit enfant de la crèche, ce Jésus serait-il Dieu lui-même ?
Ce peut-il qu’il est traversé l’immensité de l’univers pour venir interpeller les hommes sur notre petite planète ?
Quel chamboulement cette naissance et quel mystère ! Nos cœurs emplis de joie comme les bergers, nous obligent à concrétiser le secret de Jésus venu sur terre.
La clé de ton mystère Jésus, reflèterait-elle la grandeur de la Foi, l’Espérance et l’Amour pour vivre et faire Vivre ?
Qu’avons-nous à transmettre, qui ne nous soit gratuitement donné ? Il y a tant à faire ! Dieu ne cesse de nous accompagner dans chaque acte d’amour pour autrui !
Au fait, qui sont-ils ces bergers guidés par l’Etoile brillant en leurs cœurs ? Pourquoi se sont-ils rendus auprès de l’enfant-Dieu dont ils ignoraient l’identité ? Serait-ce seulement la force de l’Amour et la confiance en l’Espérance qui les ont dirigés vers le lieu sacré ? Puis vers les hommes pour annoncer la Bonne Nouvelle. Mystère encore que cette mission dont ils se sentent responsables !
Si Marie et Joseph se sont vu refuser les hôtels, ils ont persévéré, poursuivi leur route, se sont posés dans une étable où le fils de Dieu a choisi de venir au monde. Lui seul connaissait l’avenir. Il savait que :
Bois de l’étable —————————————- à La Vie
Bois de la mangeoire ——————————— à La mort
Bois de la Croix ————————————— à La Résurrection
ont porté et supporté un seul et même Dieu.
Le «Pas de place » résonne aussi dans nos cœurs. Oserons-nous ouvrir notre porte à celui qui frappe ? Car Jésus frappe à chaque porte.
Dans ce refus, parfois lourd à porter, le mystère de Noël à creusé son nid. Dieu est parfois surprenant, déconcertant, pour notre logique humaine. Jésus, lui, ne se trompe jamais.
Ce soir de Noël, il est venu au monde indigent mais vêtu de la plus grande richesse : le manteau de l’Amour !
Et si chaque jour nous fêtions Noël ?
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 24/12/2013
23 décembre
Par sa vie, Jean-Baptiste témoigne,
non sans difficulté et de façon contrastée,
de son amour pour la vérité
et nous fait prendre conscience
que tous les croyants sont appelés
à affronter le chemin de la vie
dans la recherche de la vérité,
de la justice et de l’amour.
Benoît XVI – Discours 18/08/05
Catégories: Méditations | 23/12/2013
22 Décembre
Marie nous enseigne
que nous devons pas nous éloigner de Dieu,
mais rendre Dieu présent;
faire en sorte qu’Il soit grand
dans notre vie;
ainsi, nous aussi,
nous devenons divins;
toute la splendeur de la dignité divine
nous appartient alors.
Benoît XVI – Homélie 15/08/06
Catégories: Méditations | 22/12/2013
21 Décembre
Vivons intensément ces derniers jours
qui précèdent Noël, avec Marie,
la Vierge du silence et de l’écoute.
Que celle-ci, qui fut totalement enveloppée
par la lumière de l’Esprit Saint,
nous aide à comprendre et à vivre pleinement
le mystère de Noël du Christ.
Avec ces sentiments,
je vous exhorte à conserver vivant
l’émerveillement intérieur
dans l’attente fervente
de la célébration désormais proche
de la naissance du Sauveur.
Benoît XVI – catéchèse 21/12/05
Catégories: Méditations | 21/12/2013
20 Décembre
Marie nous enseigne
que pour aimer
selon Dieu,
il faut vivre
en Lui et de Lui:
Dieu est la première
« maison » de l’homme
et seul celui qui demeure en Lui
brûle d’un feu de charité divine
capable d’ « incendier » le monde.
Benoît XVI – Message 02/06/06
Catégories: Méditations | 20/12/2013
19 Décembre
Dieu se cache dans le mystère:
prétendre Le comprendre
signifierait le chercher et le limiter
à nos concepts et à nos savoirs
et le perdre ainsi irrémédiablement.
Par contre, par la foi,
nous pouvons nous ouvrir un chemin
à travers des concepts, y compris théologiques
et “toucher” le Dieu vivant.
Et dés que Dieu a été “touché”,
il nous transmet immédiatement sa force.
Benoît XVI – Discours 26/05/06
Catégories: Méditations | 19/12/2013
18 DECEMBRE
La grandeur de St Joseph,
comme celle de Marie,
ressort encore davantage du fait
que sa mission cachée s’est accomplie dans l’humilité
et dans la vie cachée de la maison de Nazareth.
Du reste, Dieu lui-même,
en la personne de son Fils incarné,
a choisi cette voie et ce style
– l’humilité et la vie cachée –
dans son existence terrestre.
Benoit XVI – Angelus 19/03/06
Catégories: Méditations | 18/12/2013
17 DECEMBRE
Etre disciple de Jean-Baptiste
signifie être des hommes qui cherchent,
qui partagent l’espérance d’Israël,
qui veulent connaître de plus près
la Parole du Seigneur,
la réalité du Seigneur présent.
Cela signifie être nous aussi
des hommes de foi et d’espérance.
Benoît XVI – Catéchèse 14/06/06
Catégories: Méditations | 17/12/2013
16 DECEMBRE
Et de même que dans l’histoire de l’humanité
se trouve au centre le premier Avent du Christ
et, à la fin, son retour glorieux,
de même chaque existence personnelle
est appelée à se mesurer à Lui
– de façon mystérieuse et multiforme –
au cours du pèlerinage terrestre,
pour être trouvée « en lui »
au moment de son retour.
Benoît XVI – homélie du 26/11/05
Catégories: Méditations | 16/12/2013
Un signe caché
Selon le livre de la Genèse, Joseph avait dit à ses frères avant de mourir : « Dieu vous visitera » (Gn 50,24). On ne peut traduire autrement, mais la formule hébraïque contient un redoublement du mot « visiter ». Il faudrait traduire littéralement : « Dieu visiter vous visitera ». C’est une construction propre à l’hébreu biblique, qui énonce le verbe à l’infinitif, puis à la forme personnelle, pour renforcer l’affirmation. Certaines traductions portent par exemple : « Dieu vous visitera certainement. »
Selon une tradition juive ancienne, quand on entendre deux fois le verbe « visiter », ce sera le signe de la rédemption. On ne peut pas entrer ici dans le détail de l’origine de la cette tradition qui nécessiterait un long détour par la langue hébraïque et les méthodes juives d’interprétation de l’Ecriture. Or on retrouve la même construction dans la parole de Dieu à moïse près du buisson ardent : « Je vous ai visités » (Ex 3,1). Ici encore, il faudrait traduire : « Visiter je vous ai visités ». Ce redoublement du mot « visiter » signifie que la prédiction de Joseph s’accomplit et que le temps de la rédemption est arrivé.
Ce n’est sans doute pas un hasard si Luc a placé deux fois le mot « visiter » dans le cantique que prononce Zacharie après la naissance de Jean-Baptiste : « Il visite et rachète son peuple » (1,68) ; « Soleil levant qui vient nous visiter » (1,78). Tout cela en clair, ne signifie rien d’autre que : « Le temps de la rédemption est venu. »
Du reste, tout le cantique de Zacharie baigne dans une atmosphère pascale. L’affirmation peut surprendre, puisque nous lisons ce texte dans la perspective de Noël. Mais les paroles de Zacharie sont une claire allusion à la sortie d’Egypte ; « Il se souvient de son alliance sainte, du serment qu’il a juré à Abraham notre père de nous accorder que, sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions en sainteté et justice… » (Lc 1,73-47)
Dieu avait promis à Abraham que ses descendants reviendraient en Canaan après avoir été esclaves dans un pays étranger (Gn 15,13-6), et cette libération était l’objet de la mission de Moïse auprès de Pharaon : « Mon fils premier-né, c’est Israël… laisse aller mon fils pour qu’il me serve. » (Ex 4,22-23). La mission de Jean-Baptiste, qu’annonce Zacharie, sera de préparer les voies du Seigneur, qui vient pour mener son peuple à la liberté.
Michel REMAUD
Parole d’Evangile, paroles d’Israël – p :55-56
Ed Parole et Silence
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 15/12/2013