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La parabole des talents est un hommage à la liberté humaine. Ces talents symbolisent les qualités personnelles que nous avons reçues et les responsabilités qui nous ont été confiées : notre famille, nos voisins, les gens avec qui nous vivons, notre monde et son environnement.
Dieu nous fait confiance et s’en remet à nous. Il nous demande d’utiliser les dons reçus pour le bien de notre petit univers. Il nous veut créatifs et nous invite à mettre de côté la paresse, l’inertie et la passivité afin de faire quelque chose de beau et de bon pour les gens autour de nous. Il nous dit ce matin : «voilà mes dons, mes talents et voilà les personnes que je vous ai confiées. Allez et portez beaucoup de fruits».
Raoul Follereau, l’apôtre des lépreux écrivait dans l’une de ses réflexions : «J’ai rêvé qu’un homme se présentait au jugement de Dieu : «Tu vois, Seigneur, j’ai obéi à ta loi, je n’ai rien fait de malhonnête, de mauvais, d’impie. Mes mains sont propres…» – «Sans doute, répondit le Seigneur, sans doute, mais tes mains, elles sont vides! En fait, tu n’as rien fait, tu n’as rien risqué, rien produit». Dans la parabole des talents, Jésus nous rappelle qu’il n’existe pas de vrai christianisme sans engagement et sans risque.
Le troisième serviteur a été incapable d’apprécier la confiance et l’estime que le maître avait à son égard. Il s’est enfermé en lui-même et il a fini par prendre peur. Il est sanctionné parce que, par crainte de faire mal, il n’a rien fait, par crainte de se tromper et de ne pas réussir, il est resté paralysé. Il a enterré son talent et raté l’examen.
Un deuxième élément important de cette parabole est la distribution des talents. Il faut résister à la tentation de nous comparer aux autres. Il ne s’agit pas des talents des autres mais des talents que Dieu m’a confiés. «Il y a diversité de dons, nous dit saint Paul : à l’un est donnée une parole de sagesse, à un autre une parole de science, à un autre la capacité de se rapprocher des personnes seules, à un autre de l’empathie pour les handicapés, etc.» … Le corps a plusieurs membres mais il forme un tout et tous les membres sont importants bien qu’ils soient différents (1 Corinthiens 12, 4-12).
Selon mes capacités, j’ai reçu un certain nombre de talents. Dans son homélie sur le texte d’aujourd’hui, un prêtre racontait l’histoire d’une mère de famille africaine, qui donnait à ses trois filles trois cruches différentes pour aller chercher de l’eau au puits du village : une cruche de cinq litres à sa fille de seize ans, une de trois litres à celle de douze ans et une d’un litre à le plus petite de sept ans. Toutes les trois participaient au bien-être de la maisonnée.
Père Yvon-Michel Allard
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 19/11/2017
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C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis .Mon bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! Car voici, l’hiver est passé; La pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! (Cantique 2,8-13)
Écoute, ma fille, vois, et prête l’oreille; Oublie ton peuple et la maison de ton père. Le roi porte ses désirs sur ta beauté; Puisqu’il est ton seigneur, rends-lui tes hommages. Et, avec des présents, la fille de Tyr, Les plus riches du peuple rechercheront ta faveur.
Toute resplendissante est la fille du roi dans l’intérieur du palais; elle porte un vêtement tissu d’or. Elle est présentée au roi, vêtue de ses habits brodés, Et suivie des jeunes filles, ses compagnes, qui sont amenées auprès de toi ; on les introduit au milieu des réjouissances et de l’allégresse, elles entrent dans le palais du roi. (Ps 44,11-12a.14-16)
Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. (Mt 22,2)
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. (Mt 24,43-44)
Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. (Ap 3,2-3)
l’Esprit et l’Epouse disent: Viens! Celui qui entend qu’il dise aussi: Viens! Celui qui a soif, qu’il s’approche. Celui qui désire, qu’il boive l’eau de la vie gratuitement. Et celui qui témoigne de tout cela déclare: Oui, je viens sans tarder. -Amen! Viens, Seigneur Jésus!” (Ap 22,17.20)
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Catégories: Méditations | 12/11/2017
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Un évêque italien, Mgr. Tonfino Bello, disait aux prêtres de son diocèse : «Dans chaque paroisse, il devrait y avoir bien en vue un grand tablier comme symbole du service que les chrétiens doivent rendre aux autres. Le tablier est le seul vêtement liturgique mentionné par Jésus. S. Jean nous dit que le soir du Jeudi Saint, pendant la première eucharistie, le Seigneur se mit un tablier et il commença à laver les pieds de ses apôtres!»
Dans la seconde lecture d’aujourd’hui, on nous donne l’exemple de S. Paul qui aime et sert sa communauté de Thessalonique. Ce très beau texte nous fournit un remarquable portrait du vrai pasteur : Il est «plein de douceur, comme une mère avec ses nourrissons». Il est rempli d’«affection» pour eux, voulant leur donner «non seulement l’Évangile» mais tout ce qu’il est lui-même. Il peine et se fatigue nuit et jour pour ne pas être à charge des autres.
Jésus nous dit aussi dans l’évangile de ce dimanche : Arrêtez de vous donner des titres ronflants : «Pour vous ne vous faites pas donner de titres, ne cherchez pas de passe-droit, d’avantages personnels». Ces titres risquent de créer une apparence trompeuse, derrière laquelle se cache souvent un vide abyssal
L’autorité de Jésus est exclusivement une autorité de service et de la libération : il pardonne, il guérit, il remet debout, il donne une deuxième chance, il ouvre un avenir. Cela permet d’avancer dans la joie. «Je vous dis cela pour que votre joie soit complète». (Jean 15, 11) Il suffit de regarder s’épanouir ceux et celles qui rencontrent Jésus : la Samaritaine, Zachée, Marie-Madeleine, les aveugles, les lépreux… C’est en pratiquant l’autorité de service proposée par le Christ que nous donnerons une image positive de Dieu aux gens autour de nous.
«Les scribes et les pharisiens agissent pour se faire remarquer des gens. Ils portent de larges phylactères et de longues franges. Ils aiment occuper le premier divan dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues, à recevoir les salutations sur les places publiques.» Mais pour vous, il ne doit pas en être ainsi : «Si quelqu’un veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur, et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’Homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude» (Mt 20, 25 – 28).
Père Yvon-Michel Allard
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 5/11/2017
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“Lectio , meditatio, oratio …
pour Guigues le Chartreux
il s’agit moins là d’étapes de la prière
que d’étapes de la vie spirituelle”
Sr Elie Ruel
A bbaye de Jouarre
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Catégories: Lectio Divina | 3/11/2017
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Aujourd’hui, jour de tous les défunts,
nous célébrons la grande famille de Dieu
avec ceux et celles qui nous ont précédés.
Le thème principal de la liturgie est celui de l’attente active et de la vigilance qui nous permettront de recevoir le Seigneur et de rejoindre les êtres chers qui ont vécu avant nous.
Selon le Seigneur, notre foi doit être un chemin qui conduit vers la patrie définitive, une route éclairée par la nuée lumineuse de notre espérance, à l’exemple du peuple juif qui se dirige vers la terre promise. Notre vie est la préparation à un rendez-vous d’amour avec notre Dieu.
Dans le court texte d’évangile, Luc a délibérément placé les paroles de Jésus dans un temps de peur, au cours de sa longue «montée à Jérusalem». Jésus se dirige vers sa condamnation à mort, et ses disciples effrayés le suivent avec appréhension. Selon toutes apparences, c’est l’échec définitif qui approche: l’échec d’un projet, l’échec d’une vie.
Jésus utilise deux très belles images pour nous inviter à la vigilance :
celle de la ceinture qui retient le vêtement relevé et celle de la lampe allumée.
« Soyez prêts, resserrez votre ceinture » (traduit ici par « être en tenue de service ») pour être plus libres de vos mouvements. L’allusion à la nuit pascale, la veille de la fuite vers la liberté, est évidente : Dans les temps anciens, on relevait le long vêtement et on resserrait la ceinture. Le Christ fait le même geste le soir du jeudi saint. Il relève son vêtement et resserre la ceinture pour laver les pieds de ses apôtres (Jean 13, 4ss).
Le texte d’aujourd’hui a une forte saveur eucharistique. C’est le maître lui-même qui se met en tenue de service : « Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ». La voilà donc, l’image du Royaume de la fin des temps, l’image du paradis: le Seigneur, le Fils de Dieu, en train de servir ses amis (« Je ne vous appelle plus serviteurs mais mes amis » Jn 15, 15) au festin des noces éternelles…
En ce dimanche de tous les défunts, le Christ nous demande d’être vigilants pour l’accueillir lorsqu’il viendra. C’est au coeur de la nuit que son retour aura lieu. Il faut veiller et avoir nos lampes allumées. La vigilance exclut la peur et l’obsession. Il s’agit d’être attentif, actif mais serein et non agité ou angoissé.
La nuit représente notre vie mouvementée, avec toutes les difficultés que nous rencontrons, affrontant les forces hostiles qui nous assaillent de toutes parts. Nous n’avons en main que la pauvre et vacillante petite lampe de notre foi et de notre espérance pour lutter contre les obstacles et le découragement. C’est avec cette petite lampe de la foi et de l’espérance qu’Abraham « partit… sans savoir où il allait…
Père Yvon-Michel Allard
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 2/11/2017
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Pressé par la foule, non loin de Capharnaüm, Jésus gravit la montagne pour s’y réfugier avec ses disciples. Il leur explique ce qu’est la justice de Dieu et leur montre le chemin du Royaume. A travers les Béatitudes énoncées comme un merveilleux poème, Il nous propose un rendez-vous au cœur de sa Résurrection, non sans souffrance.
Afin que nous soyons réunis un jour dans un même esprit de sainteté, en communion les uns avec les autres, Jésus nous donne un fil conducteur dans la déclinaison des Béatitudes. Ce sera notre lumière, une flamme qui ne s’éteindra jamais. Ainsi nous pourrons rejoindre le Christ qui nous y attend, en compagnie de ceux qui nous ont quittés, car s’ils sont invisibles à nos yeux, ils ne sont pas absents.
L’amour qui nous unit ne saurait s’éteindre. La flamme qui entretient cet amour les rend vivants éternellement. Notre relation d’amour avec eux perdure dans la prière. Les échanges s’établissent alors dans le silence de notre cœur.
Nous aspirons tous au bonheur éternel, à la joie de nous retrouver tous au jour que Dieu voudra et ceci grâce à l’Espérance. L’Espérance qui hante nos tourments. L’Espérance que nous a léguée Jésus parce que malgré ses souffrances, Il a franchi le passage de la mort pour accéder à l’Unique Vie. L’Espérance qui nous entraine malgré nous à suivre Jésus sur le chemin du Royaume.
Ce n’est que dans l’au-delà que nous comprendrons ce qu’est le vrai bonheur, le pourquoi de la souffrance, le pourquoi de la mort. Jésus n’a-t-il pas dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra. »
Or la seule raison de vivre, Jésus nous l’a prouvé, c’est l’Amour.
Geneviève Simonnet
Toussaint 2017
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Catégories: Méditations | 1/11/2017
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Quelle chose curieuse se passe ici.
Tous ceux qui ont mis en pratique ce secret du bonheur
ont vérifié son efficacité, si j’ose dire.
Ceux-là nous les appelons les saints:
il n’en est pas un qui n’air avoué connaître la joie profonde.
Aucun doctrine de vie ne peut présenter à son actif
autant de témoignages palpables, enregistrables.
S’il s’agissait d’un produit commercial, s
on succès serait immédiatement assuré. Mais non.
Nous préférons chercher le bonheur par cents recettes
qui n’ont jamais fait leurs preuves et ne les feront jamais,
plutôt que d’essayer d’être tout bonnement
disciples de Jésus.
Père A-M Besnard (op)
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 1/11/2017
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Bien que la question du docteur de la loi ne porte que sur « le » plus grand commandement, Jésus en propose non pas un mais deux et il les unit l’un à l’autre.
Le premier de ces deux commandements ne surprend pas les pharisiens : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et tout ton esprit.» C’est en toute lettre dans la grande prière juive, celle que l’on récite trois fois par jour, tourné vers Jérusalem. Ensuite, Jésus ajoute un second commandement tiré du Livre de Lévitique : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Ce précepte, les pharisiens le connaissent bien lui aussi.
Mais la grande nouveauté, qui a fait scandale auprès de ces hommes très religieux, c’est de mettre sur le même plan Dieu et le prochain, l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Ce sera la grande leçon de la parabole du jugement dernier, où Jésus s’identifie purement et simplement à ceux et celles qui étaient dans le besoin. Ses disciples ont agi sans savoir que c’était le Seigneur lui-même qu’ils servaient à travers ceux et celles qui avaient besoin d’aide : «Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t’accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?… En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» (Mt 25, 31-46).
Pour Jésus, il n’y a pas deux amours, il n’y en a qu’un et l’attitude envers le prochain vérifie la qualité de notre attitude envers Dieu.
Il n’est donc pas question de choisir entre Dieu et l’être humain, comme on le faisait au temps de Jésus et comme on le fait souvent encore aujourd’hui. On ne peut opposer Dieu à l’homme, ni l’homme à Dieu. Il n’y a pas de concurrence entre les deux amours : «Ce que vous refusez au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous le refusez» (Matthieu 25, 45). «Qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas », dit S. Jean. (1 Jean 4, 20)
Il est donc clair qu’on ne peut éliminer un commandement par l’autre, comme certains seraient tentés de le faire. Il serait tellement plus pratique de se dispenser de l’un des deux commandements, en disant : il suffit d’aimer Dieu ou bien, il suffit d’aimer le prochain. Pour Jésus, il n’y a pas un seul commandement, il y en a deux.
Dernièrement, je lisais le reportage d’un journaliste qui revenait d’Afrique. Dans un hôpital, il avait rencontré une jeune religieuse qui soignait les plaies d’un lépreux. Il lui dit très sincèrement: «Je ne ferais pas ce genre de travail pour un million de dollars». Et la jeune religieuse lui répondit: «Moi non plus. Mais je le fais par amour pour ce pauvre homme qui est en train de mourir.» La jeune religieuse s’efforçait d’aimer Dieu en aimant le pauvre malade qui se mourait dans cet hôpital de fortune.
Père Yvon-Michel Allard
“L’amour, c’est le grand trésor
de la vocation chrétienne. »
(Tertullien).
L’amour c’est le culte que Dieu attend de nous,
et que le chrétien rend sans cesse à Dieu.
« On ne l’honore qu’en l’aimant”
(St Augustin).
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 29/10/2017
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“L’avenir appartient
à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves”
(E.Roosevelt).
Le Père Pierre Bienvenu Noailles,
a cru en la beauté de son rêve!
Dans mon rêve, la Sainte-Famille m’est apparue comme un arbre gigantesque,
une sorte de chêne aux rameaux verdoyants.
On y voyait des fleurs et des fruits de toutes les saisons;
il y avait des oiseaux de toutes les couleurs, de tous les pays;
chaque espèce avait son chant particulier:
mais, par moments, ils ne formaient tous qu’une même voix et,
dans un accord parfait, ils semblaient dire:
“Gloire à Dieu, gloire à Dieu Seul, et tout par Marie! “
(Souvenirs de Martillac – p 37)
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Catégories: Infos Solitude | 27/10/2017
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1820… Fondation de la Sainte-Famille
En 2020, nous célébrerons le bicentenaire de la fondation, par le Vénérable Pierre Bienvenu NOAILLES, de la Sainte-Famille de Bordeaux, œuvre spirituelle et apostolique, bénie par le Seigneur en ses commencements lors du miracle eucharistique du 3 février 1822. Le mot « fondation » a une connotation de solidité, d’établissement. Le mot « commencement » – car il y a un commencement, des premiers pas… – a davantage de résonance dynamique et de mouvement, de croissance et d’évolution.
Le Père Noailles, au cœur riche de projets humains, tout entier donné à Dieu et audacieux dans sa foi, a regardé vers l’avenir et tourné le dos au passé. Sous le souffle de l’Esprit saint, il a fondé son Œuvre avec le courage de tous les commencements, dans la pauvreté, la fragilité et la précarité. Il a vécu un amour passionné pour le Seigneur et son Eglise. Il a traversé la porte étroite de l’humilité jusqu’à faire de sa vie un chemin de sainteté. Homme de paix et de bonté, il s’est laissé toujours guider par la Parole du Seigneur. La fondation, semence humble et discrète, est devenue un arbre aux branches étendues.
Le bicentenaire est une invitation pour toute la Sainte-Famille à raconter sa propre histoire afin de garder vivante son identité, raffermir son unité et le sens de notre commune appartenance. Il ne s’agit pas de faire de l’archéologie mais de « prendre conscience de la manière dont le Charisme a été vécu au long de l’histoire, quelle créativité l’a libérée, quelles difficultés il a dû affronter et comment elles ont été surmontées.» « Chercher Dieu dans le passé ou dans le futur est une tentation. Dieu est certainement dans le passé, parce qu’il est dans les traces qu’Il a laissées. Et il est aussi dans le futur comme promesse. Mais le Dieu concret, pour ainsi dire, est aujourd’hui. » (Pape François – Année de la vie consacrée)
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Catégories: Infos Solitude | 27/10/2017