Vie Contemplative – Sainte Famille de Bordeaux

Page 60

Il était ce qu’il apparaissait sur la montagne

transfiguration - @script-art.fr
Il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine…
Aujourd’hui nous devons entrer dans la nuée de la Transfiguration
afin d’en ressortir revêtus de Dieu
et portant sur notre visage
la joie de son amour
et le sourire de son éternelle bonté.
M.Zundel

Car il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.

Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.

Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.

Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine.

Car il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.

Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.

Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.

Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine.

Catégories: Méditations | 21/02/2016

Il s’agit de commencer

Désert de Zin

“Il s’agit de commencer.
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu.
C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence.
Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…” (M.Zundel)
« Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle :
‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Abba Poemen

Jésus fut conduit; S. Marc dit qu’/7 fut poussé par l’Esprit Sx au désert. Il y a dans celte intervention de l’Esprit S1, dans la forme impérieuse sous laquelle elle se produit, le signe qu’une grande œuvre va s’accomplir.
Abba Poemen a dit : « Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : ‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Il s’agit de commencer
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu. C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence. Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…

Jésus fut conduit; S. Marc dit qu’/7 fut poussé par l’Esprit Sx au désert. Il y a dans celte intervention de l’Esprit S1, dans la forme impérieuse sous laquelle elle se produit, le signe qu’une grande œuvre va s’accomplir.
Abba Poemen a dit : « Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : ‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Il s’agit de commencer
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu. C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence. Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…

Catégories: Méditations | 14/02/2016

[:fr]Le bien suprême[:]

[:en] La prière est la lumière de l’âme
“Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n’est donc pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu’elle s’applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu’elle est absorbée par d’autres occupations – comme le soin des pauvres ou d’autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l’amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l’univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.
Par elle, l’âme s’élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.
Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.
Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son coeur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d’humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d’un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l’édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l’y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme.”
Saint Jean Chrysostome: Homélie du Ve siècle

[:es] La prière est la lumière de l’âme
“Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n’est donc pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu’elle s’applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu’elle est absorbée par d’autres occupations – comme le soin des pauvres ou d’autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l’amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l’univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.
Par elle, l’âme s’élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.
Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.
Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son coeur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d’humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d’un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l’édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l’y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme.”
Saint Jean Chrysostome: Homélie du Ve siècle

[:fr]

Lectio divina
La prière est la lumière de l’âme
“Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n’est donc pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu’elle s’applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu’elle est absorbée par d’autres occupations – comme le soin des pauvres ou d’autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l’amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l’univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l’âme s’élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible. Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.
Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son coeur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d’humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d’un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l’édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l’y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme.”
Saint Jean Chrysostome: Homélie du Ve siècle

[:]

Catégories: Lectio Divina | 12/02/2016

“Ils le suivirent”

 Filets de pèche
«  Avant d’agir et d’enseigner, Jésus se choisit des Apôtres, afin qu’ils n’ignorent rien des paroles et des faits du Christ, et qu’ils puissent dire plus tard avec confiance: Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu. » (Opus imperfectum)
« Il n’a pas voulu faire son choix parmi les sénateurs, mais parmi les pêcheurs. Il savait bien que s’il choisissait des sénateurs, des riches, des puissants, des orateurs, des philosophes, ils auraient dit : C’est ma dignité, c’est ma richesse, c’est ma puissance, c’est mon éloquence, c’est ma sagesse qui a été choisie. Viens, toi, dit-il au pauvre, viens pauvre et suis-moi. Tu n’as rien, tu ne sais rien, suis-moi. Il n’y a rien en toi qui puisse effrayer les autres, et lu peux recevoir beaucoup de celui qui possède tout; je veux que Ton apporte à cette source si abondante un vase complètement vide. » (St Augustin)
“Ils abandonnent leur pêche magnifique, ils abandonnent tout, et avec une obéissance semblable à celle d’Elisée répondant à l’appel d’Elie, ils se mettent à la suite de Jésus-Christ.” (St Jn Chrysostôme)
« Ils abandonnent leur barque, et ils deviennent les conducteurs de la barque de l’Eglise. Ils n’apportent plus de poissons à la ville, mais ils portent des hommes au ciel. Ils abandonnent leur père, mais ils deviennent les pères spirituels de tous les fidèles. » (Opus imperfectum)

« Allez an large »
« On est dans les eaux profondes quand on est là où se trouve le Christ. » (St Ambroise)

« Allez an large »
« On est dans les eaux profondes quand on est là où se trouve le Christ. » (St Ambroise)

Catégories: Méditations | 7/02/2016

Bénir, je te bénirai

Vitrai Jésus bénissant - sfb Oharriz

« Je jure par Moi-même, parole de l’Eternel, que parce que tu as fait cette chose-là, tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, que bénir Je te bénirai, et multiplier Je multiplierai ta descendance comme les étoiles des cieux et comme le sable qui [est] sur le bord de la mer. Et ta descendance héritera de la porte de ses ennemis. Et seront bénies par ta descendance toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22,16-18)
Pour sa foi et son total abandon à sa Parole, Dieu promet à Abraham sa bénédiction (bénir) et de multiplier sa descendance qui sera à son tour source de bénédiction pour toutes les nations de la terre (je te bénirai).
Nous pouvons lire, aujourd’hui, l’événement de la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822, à la lumière de la Parole du Seigneur « bénir, je te bénirai ».
Détaché de lui-même et de toutes choses, le Père Noailles, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, ne cherchait, ne voulait, ne désirait que l‘accomplissement de la volonté divine en toutes choses. N’écrivat-il :pas« L’obéissance: il est impossible de l’accomplir sans la foi ».
Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies ; homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain ; homme d’espérance, il ne désespérait d’aucune situation ni de personne.
« Qu’ils soient Un » (Jn 17,21). Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques… Les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
C’est dans ce contexte que le 3 février 1822, « la miséricorde de Dieu incarnée »[1], s’est donnée à voir en son corps eucharistique, à la petite communauté chrétienne réunie dans l’humble chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux. Son regard s’est posé sur toute l’assemblée et sur chacun/chacune, Il a étendu sa bénédiction : sur le prêtre, sur l’enfant de chœur, sur nos premières sœurs, sur les orphelines … tous réunis pour la prière du Salut du Saint Sacrement.
Dans la Bible, l’acte de bénir se manifeste par la parole et par le geste. Il en a été ainsi été lors de l’apparition miraculeuse du Seigneur.
«... j’exposai le Saint Sacrement; mais à peine avais-je terminé le premier encensement, qu’ayant porté les yeux sur l’Ostensoir, je n’aperçus plus les saintes Espèces que j’y avais placées; mais au lieu des apparences sous lesquelles Notre-Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même au milieu du cercle qui lui servait de cadre comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante ».[2]
Et sa Parole a été entendue par Milady Peychaud au plus profond du cœur : « Je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois.Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée. Et je suis Celui qui suis. Leur amitié n’est que de la poussière. Et je suis Celui qui suis. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue; Et je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois ».[3]
La parole « bénédiction » se compose de deux mots : « bien » et « dire ». Nous croyons que par sa bénédiction, le Seigneur a dit du bien de l’œuvre de notre Vénérable Fondateur, en ses commencements. Nous croyons que le Seigneur a adressé au Bon Père – quoique absent ce jour-là – une parole efficace pour le présent de son œuvre et pour son devenir. « Bénir, je te bénirai »… c’est à dire une foi pour toi et une fois pour toute ton œuvre !
La bénédiction miraculeuse a été pour le Père Noailles, pour ses premières collaboratrices, signe d’amour, d’acceptation, présage de fécondité et de développement, non seulement pour l’œuvre naissante mais encore plus particulièrement pour l’esprit du Charisme qui l’anime. Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 24 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force et encouragement.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à être porteurs des fruits de cette bénédiction en tout lieu et tout milieu. Elle est un souhait pour l’avenir et une grâce pour ce qui a été reçu et donné gratuitement. Un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer, consciemment ou inconsciemment, la bénédiction reçue du Seigneur. Nous sommes appelés à être, entre nous et autour de nous, « la miséricorde de Dieu incarnée ».
[1] Pape François
[2] Témoignage de l’Abbé Delort
[3] Attestation de Milady Peychaud

« Je jure par Moi-même, parole de l’Eternel, que parce que tu as fait cette chose-là, tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, que bénir Je te bénirai, et multiplier Je multiplierai ta descendance comme les étoiles des cieux et comme le sable qui [est] sur le bord de la mer. Et ta descendance héritera de la porte de ses ennemis. Et seront bénies par ta descendance toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22,16-18)

Pour sa foi et son total abandon à sa Parole, Dieu promet à Abraham sa bénédiction (bénir) et de multiplier sa descendance qui sera à son tour source de bénédiction pour toutes les nations de la terre (je te bénirai).

Nous pouvons lire, aujourd’hui, l’événement de la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822, à la lumière de la Parole du Seigneur « bénir, je te bénirai ».

Détaché de lui-même et de toutes choses, le Père Noailles, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, ne cherchait, ne voulait, ne désirait que l‘accomplissement de la volonté divine en toutes choses. N’écrivat-il :pas« L’obéissance: il est impossible de l’accomplir sans la foi ».

Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies ; homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain ; homme d’espérance, il ne désespère d’aucune situation ni de personne.

« Qu’ils soient Un » (Jn 17,21). Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques… Les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.

C’est dans ce contexte que le 3 février 1822, « la miséricorde de Dieu incarnée »[1], s’est donnée à voir en son corps eucharistique, à la petite communauté chrétienne réunie dans l’humble chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux. Son regard s’est posé sur toute l’assemblée et sur chacun/chacune, Il a étendu sa bénédiction : sur le prêtre, sur l’enfant de chœur, sur nos premières sœurs, sur les orphelines … tous réunis pour la prière du Salut du Saint Sacrement.

Dans la Bible, l’acte de bénir se manifeste par la parole et par le geste. Il en a été ainsi été lors de l’apparition miraculeuse du Seigneur.

«… j’exposai le Saint Sacrement; mais à peine avais-je terminé le premier encensement, qu’ayant porté les yeux sur l’Ostensoir, je n’aperçus plus les saintes Espèces que j’y avais placées; mais au lieu des apparences sous lesquelles Notre-Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même au milieu du cercle qui lui servait de cadre comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante.[2]

Et sa Parole a été entendue par Milady Peychaud au plus profond du cœur : « Je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois.Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée. Et je suis Celui qui suis. Leur amitié n’est que de la poussière. Et je suis Celui qui suis. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue; Et je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois ».[3]

La parole « bénédiction » se compose de deux mots : « bien » et « dire ». Nous croyons que par sa bénédiction, le Seigneur a dit du bien de l’œuvre de notre Vénérable Fondateur, en ses commencements. Nous croyons que le Seigneur a adressé au Bon Père – quoique absent ce jour-là – une parole efficace pour le présent de son œuvre et pour son devenir. « Bénir, je te bénirai »… c’est à dire une foi pour toi et une fois pour toute ton œuvre !

La bénédiction miraculeuse a été pour le Père Noailles, pour ses premières collaboratrices, signe d’amour, d’acceptation, présage de fécondité et de développement, non seulement pour l’œuvre naissante mais encore plus particulièrement pour l’esprit du Charisme qui l’anime. Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 24 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force et encouragement.

Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à être porteurs des fruits de cette bénédiction en tout lieu et tout milieu. Elle est un souhait pour l’avenir et une grâce pour ce qui a été reçu et donné gratuitement. Un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer, consciemment ou inconsciemment, la bénédiction reçue du Seigneur. Nous sommes appelés à être, entre nous et autour de nous, « la miséricorde de Dieu incarnée ».

[1] Pape François
[2] Témoignage de l’Abbé Delort
[3] Attestation de Milady Peychaud

« Je jure par Moi-même, parole de l’Eternel, que parce que tu as fait cette chose-là, tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, que bénir Je te bénirai, et multiplier Je multiplierai ta descendance comme les étoiles des cieux et comme le sable qui [est] sur le bord de la mer. Et ta descendance héritera de la porte de ses ennemis. Et seront bénies par ta descendance toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22,16-18)

Pour sa foi et son total abandon à sa Parole, Dieu promet à Abraham sa bénédiction (bénir) et de multiplier sa descendance qui sera à son tour source de bénédiction pour toutes les nations de la terre (je te bénirai).

Nous pouvons lire, aujourd’hui, l’événement de la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822, à la lumière de la Parole du Seigneur « bénir, je te bénirai ».

Détaché de lui-même et de toutes choses, le Père Noailles, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, ne cherchait, ne voulait, ne désirait que l‘accomplissement de la volonté divine en toutes choses. N’écrivat-il :pas« L’obéissance: il est impossible de l’accomplir sans la foi ».

Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies ; homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain ; homme d’espérance, il ne désespère d’aucune situation ni de personne.

« Qu’ils soient Un » (Jn 17,21). Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques… Les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.

C’est dans ce contexte que le 3 février 1822, « la miséricorde de Dieu incarnée »[1], s’est donnée à voir en son corps eucharistique, à la petite communauté chrétienne réunie dans l’humble chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux. Son regard s’est posé sur toute l’assemblée et sur chacun/chacune, Il a étendu sa bénédiction : sur le prêtre, sur l’enfant de chœur, sur nos premières sœurs, sur les orphelines … tous réunis pour la prière du Salut du Saint Sacrement.

Dans la Bible, l’acte de bénir se manifeste par la parole et par le geste. Il en a été ainsi été lors de l’apparition miraculeuse du Seigneur.

«… j’exposai le Saint Sacrement; mais à peine avais-je terminé le premier encensement, qu’ayant porté les yeux sur l’Ostensoir, je n’aperçus plus les saintes Espèces que j’y avais placées; mais au lieu des apparences sous lesquelles Notre-Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même au milieu du cercle qui lui servait de cadre comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante.[2]

Et sa Parole a été entendue par Milady Peychaud au plus profond du cœur : « Je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois.Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée. Et je suis Celui qui suis. Leur amitié n’est que de la poussière. Et je suis Celui qui suis. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue; Et je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois ».[3]

La parole « bénédiction » se compose de deux mots : « bien » et « dire ». Nous croyons que par sa bénédiction, le Seigneur a dit du bien de l’œuvre de notre Vénérable Fondateur, en ses commencements. Nous croyons que le Seigneur a adressé au Bon Père – quoique absent ce jour-là – une parole efficace pour le présent de son œuvre et pour son devenir. « Bénir, je te bénirai »… c’est à dire une foi pour toi et une fois pour toute ton œuvre !

La bénédiction miraculeuse a été pour le Père Noailles, pour ses premières collaboratrices, signe d’amour, d’acceptation, présage de fécondité et de développement, non seulement pour l’œuvre naissante mais encore plus particulièrement pour l’esprit du Charisme qui l’anime. Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 24 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force et encouragement.

Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à être porteurs des fruits de cette bénédiction en tout lieu et tout milieu. Elle est un souhait pour l’avenir et une grâce pour ce qui a été reçu et donné gratuitement. Un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer, consciemment ou inconsciemment, la bénédiction reçue du Seigneur. Nous sommes appelés à être, entre nous et autour de nous, « la miséricorde de Dieu incarnée ».

[1] Pape François
[2] Témoignage de l’Abbé Delort
[3] Attestation de Milady Peychaud

Catégories: Infos Solitude | 3/02/2016

“N’est-ce pas là le fils de Joseph?”

Jésus à la synagogue
“Tous lui rendaient témoignage 
et s’étonnaient des paroles de grâces
qui sortaient de sa bouche.”
« Il y avait dans ces paroles, une grâce ineffable qui devait exciter l’admiration autant que ses miracles. » (St  Jn Chrysostôme)
“Ils se disaient: n’est-ce pas là le fils de Joseph?”
« Cette envie entre donc dans leur cœur, les met en opposition avec le Christ. »  (St Jn Chrysostôme)
 « C’est assez l’habitude, d’avoir peu de considération pour celui que l’on voit tous les jours, et au contraire d’estimer ce que l’on voit de loin. » (St Cyrille)
« Cette envie est fréquente, entre habitants d’un même pays. On se souvient de l’enfance de celui que Ton juge, comme si on n’avait pas passé soi-même par cet âge. »  (St Jérôme)
« Ils avaient admiré sa sagesse, ses œuvres, sa parole ; mais ils ont connu ses parents, et cette proximité les empêche de reconnaître sa divinité.
Un épais nuage devant le soleil, la nuit elle-même
n’amènent pas autant de ténèbres dans le ciel
que l’envie dans une âme. »
(St Jn Chrysostôme)

Catégories: Méditations | 31/01/2016

Entendre ton Nom

épiphanie2
Les Rois cheminaient au désert
accordés au temps de ton humilité
et quand leurs yeux brûlants
se fatiguaient des livres
le murmure des astres
formait leurs oreilles
pour entendre ton Nom tout bas
à Bethléem.
J.P Lemaire
Le cour circoncis – poèmes
Ed gallimard

Catégories: Lu ailleurs | 3/01/2016

Des étoiles chaque jour

lumiere dans la main a
Epiphanie de l’espérance.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la gratuité.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la solidarité et du don de soi.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la bonté partagée.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la joie de se dépasser.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la joie de créer.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de l’harmonie retrouvée.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la vérité et de la fidélité.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie du pardon et de la réconciliation.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la paix donnée.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie de la joie communiquée.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Epiphanie du bonheur retrouvé.
Une étoile s’allume dans notre nuit!
Seigneur Jésus, Soleil levant,
que d’Epiphanies de ta Lumière,
que d’étoiles chaque jour allumées,
lorsque nous savons regarder, aimer, partager!

Catégories: Méditations | 3/01/2016

Tu t’es manifesté

lumiere-du-monde-01-jesus
Tu t’es manifesté aujourd’hui à l’univers
et ta lumière, Seigneur,  nous est apparue.
Aussi, dans cette connaissance, nous te chantons:
Tu es venu, Tu t’es manifesté, toi la lumière inaccessible!
Dans la Galilée des nations, dans le pays de Zabulon,
dans la terre de Nephtali comme dit le Prophète,
le Christ, grande lumière, a resplendi.
Sur ceux qui étaient dans les ténèbres
a lui une grande clarté, jaillissant de Bethléem:
le Seigneur né de Marie, le Soleil de justice,
répand ses rayons sur l’univers entier.
Sermon de saint  Romain le Mélode, prêtre
Lectionnaire pour les dimanches et pour les fêtes
J-R BOUCHET (op) 

Catégories: Méditations | 2/01/2016

Une chose inouïe!

-Gesù-Bambino-genitori
La foi chrétienne enseigne cette chose inouïe: le propre Fils de Dieu est devenu homme, l’un de nous. Ce faisant, il quitte en quelque sorte sa transcendance et entre dans le cosmos.
Par son corps, il est constitué de matière. Par son humanité, il nous rejoint dans cette étape de l’évolution, à nulle autre pareille, qui est l’avènement de notre espèce sur la terre.
Un lien indissoluble est ainsi établit dans l’histoire entre Dieu et le cosmos. Sans cesser d’être Celui par qui Dieu a tout créé, le Fils divin acquiert, si l’on peut dire, le statut de créature. C’est ce que signifie notamment le tire de Marie, “Mère de Dieu”.
Pour nous chrétiens, l’univers a donc un rapport étroit  avec le Christ, non seulement à cause de la création,  mais plus encore, en vertu de l’Incarnation. Il est en quelque sorte devenu son grand berceau, sa demeure. Cela nous engage à le préserver et à le respecter comme tel…
“L’Incarnation du Fils de Dieu”
Michel Salamolard
Ed St Augustin – p 158-159

Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 1/01/2016

« Pages antérieures
Pages postérieures »
  • [:fr]Suivez-nous sur Facebook[:]

    [:fr]facebook[:]
  • Recent Posts

    • Dieu tu es…
    • Le Fils de l’homme
    • Ils disent et ne font pas
    • Tenir nos lampes allumées
    • Aimer Dieu
  • Recent Comments

    • Tous en Un... - Dominicains de Montpellier on L’unité existe déjà
  • Archives

    • February 2024
    • November 2023
    • October 2023
    • June 2023
    • May 2023
    • April 2023
    • March 2023
    • February 2023
    • January 2023
    • December 2022
    • June 2022
    • April 2022
    • March 2022
    • February 2022
    • December 2021
    • November 2021
    • October 2021
    • August 2021
    • July 2021
    • June 2021
    • April 2021
    • March 2021
    • February 2021
    • January 2021
    • December 2020
    • November 2020
    • October 2020
    • September 2020
    • August 2020
    • July 2020
    • June 2020
    • May 2020
    • April 2020
    • March 2020
    • February 2020
    • January 2020
    • December 2019
    • October 2019
    • September 2019
    • August 2019
    • July 2019
    • June 2019
    • May 2019
    • April 2019
    • March 2019
    • February 2019
    • January 2019
    • December 2018
    • November 2018
    • October 2018
    • September 2018
    • June 2018
    • May 2018
    • April 2018
    • March 2018
    • February 2018
    • January 2018
    • December 2017
    • November 2017
    • October 2017
    • September 2017
    • August 2017
    • July 2017
    • June 2017
    • May 2017
    • April 2017
    • March 2017
    • February 2017
    • January 2017
    • December 2016
    • November 2016
    • October 2016
    • September 2016
    • August 2016
    • July 2016
    • June 2016
    • May 2016
    • April 2016
    • March 2016
    • February 2016
    • January 2016
    • December 2015
    • November 2015
    • October 2015
    • September 2015
    • August 2015
    • July 2015
    • June 2015
    • May 2015
    • April 2015
    • March 2015
    • February 2015
    • January 2015
    • December 2014
    • November 2014
    • October 2014
    • September 2014
    • August 2014
    • July 2014
    • June 2014
    • May 2014
    • April 2014
    • March 2014
    • February 2014
    • January 2014
    • December 2013
    • November 2013
    • October 2013
    • September 2013
    • August 2013
    • July 2013
    • June 2013
    • May 2013
    • April 2013
    • March 2013
    • February 2013
    • January 2013
    • December 2012
    • November 2012
    • October 2012
    • September 2012
    • August 2012
    • July 2012
    • June 2012
    • May 2012
    • April 2012
    • March 2012
    • February 2012
    • January 2012
    • December 2011
    • November 2011
    • October 2011
    • September 2011
    • August 2011
    • July 2011
    • June 2011
    • May 2011
    • April 2011
    • March 2011
    • February 2011
    • January 2011
    • December 2010
    • November 2010
    • October 2010
    • September 2010
    • August 2010
    • July 2010
    • June 2010
    • May 2010
    • April 2010
    • March 2010
    • February 2010
    • January 2010
    • December 2009
    • November 2009
    • October 2009
    • September 2009
    • August 2009
    • July 2009
    • June 2009
    • May 2009
    • April 2009
    • March 2009
    • February 2009
    • January 2009
    • December 2008
    • November 2008
    • October 2008
    • September 2008
    • August 2008
    • July 2008
    • June 2008
    • May 2008
    • April 2008
    • March 2008
    • February 2008
    • January 2008
    • December 2007
    • December 207
    • May 205
    • October 203
  • Categories

    • Agenda
    • Bible
    • Chapitre vicarial 2014
    • Choisir la vie
    • Ecritures et Tradition rabbinique
    • Eucharistie et Adoration
    • Evénements de l'Eglise
    • Events
    • Foi et vision cosmologique
    • Infos autres monastères sfb
    • Infos Solitude
    • Le jardin de la Bible
    • Lectio Divina
    • Lu ailleurs
    • Méditations
    • Non classé
    • Notre chemin de vie contemplative
    • Prières
    • Vie consacrée
    • Vie du Père Noailles en images
    • Vu ailleurs
    • Zoom sur la Solitude
  • Meta

    • Log in
    • Entries feed
    • Comments feed
    • WordPress.org
  • Sommaire

    • Accueil
    • Notre vie contemplative
    • Communautés
      • La Solitude – Martillac
      • Nagoda
      • Oteiza
      • Posadas
      • Album photos
    • Intentions de prière
    • Vie du Père Noailles en images
    • Outils web
  • Categories

    • Bible (16)
      • Le jardin de la Bible (15)
    • Choisir la vie (16)
    • Evénements de l'Eglise (62)
    • Events (3)
    • Infos Solitude (268)
      • Infos autres monastères sfb (8)
      • Zoom sur la Solitude (25)
    • Lectio Divina (82)
    • Lu ailleurs (918)
      • Ecritures et Tradition rabbinique (39)
      • Eucharistie et Adoration (13)
      • Foi et vision cosmologique (115)
      • Vie consacrée (24)
    • Méditations (1,084)
    • Notre chemin de vie contemplative (62)
      • Chapitre vicarial 2014 (4)
    • Vie du Père Noailles en images (28)
    • Vu ailleurs (17)
  • Lu ailleurs

    • Seigneur, donne-nous…
    • « Il disparut à leurs yeux »
    • Si j’étais…
    • Le chemin de la paix
    • Pour être heureux
    • Bicentenaire du miracle eucharistique
    • Dieu s’est fait homme
  • Liens

    • CEF
    • Centre Spirituel La Solitude – MARTILLAC
    • Congrès de la Famille
    • Diocèse de Bordeaux
    • Fondation Pierre-Bienvenu NOAILLES
    • Institut religieux de la Sainte Famille de Bordeaux
    • Lectio divina.cef.fr
    • Monastic
    • Oblats de Marie Immaculée
    • Province de la Sainte Famille Britain & Ireland
    • Sainte-Famille de Bordeaux
    • Secteur Pastoral des Graves
    • Soeurs de Notre Dame de Sion
    • Vie contemplative Sainte-Famille
  • Archives

    • February 2024
    • November 2023
    • October 2023
    • June 2023
    • May 2023
    • April 2023
    • March 2023
    • February 2023
    • January 2023
    • December 2022
    • June 2022
    • April 2022
    • March 2022
    • February 2022
    • December 2021
    • November 2021
    • October 2021
    • August 2021
    • July 2021
    • June 2021
    • April 2021
    • March 2021
    • February 2021
    • January 2021
    • December 2020
    • November 2020
    • October 2020
    • September 2020
    • August 2020
    • July 2020
    • June 2020
    • May 2020
    • April 2020
    • March 2020
    • February 2020
    • January 2020
    • December 2019
    • October 2019
    • September 2019
    • August 2019
    • July 2019
    • June 2019
    • May 2019
    • April 2019
    • March 2019
    • February 2019
    • January 2019
    • December 2018
    • November 2018
    • October 2018
    • September 2018
    • June 2018
    • May 2018
    • April 2018
    • March 2018
    • February 2018
    • January 2018
    • December 2017
    • November 2017
    • October 2017
    • September 2017
    • August 2017
    • July 2017
    • June 2017
    • May 2017
    • April 2017
    • March 2017
    • February 2017
    • January 2017
    • December 2016
    • November 2016
    • October 2016
    • September 2016
    • August 2016
    • July 2016
    • June 2016
    • May 2016
    • April 2016
    • March 2016
    • February 2016
    • January 2016
    • December 2015
    • November 2015
    • October 2015
    • September 2015
    • August 2015
    • July 2015
    • June 2015
    • May 2015
    • April 2015
    • March 2015
    • February 2015
    • January 2015
    • December 2014
    • November 2014
    • October 2014
    • September 2014
    • August 2014
    • July 2014
    • June 2014
    • May 2014
    • April 2014
    • March 2014
    • February 2014
    • January 2014
    • December 2013
    • November 2013
    • October 2013
    • September 2013
    • August 2013
    • July 2013
    • June 2013
    • May 2013
    • April 2013
    • March 2013
    • February 2013
    • January 2013
    • December 2012
    • November 2012
    • October 2012
    • September 2012
    • August 2012
    • July 2012
    • June 2012
    • May 2012
    • April 2012
    • March 2012
    • February 2012
    • January 2012
    • December 2011
    • November 2011
    • October 2011
    • September 2011
    • August 2011
    • July 2011
    • June 2011
    • May 2011
    • April 2011
    • March 2011
    • February 2011
    • January 2011
    • December 2010
    • November 2010
    • October 2010
    • September 2010
    • August 2010
    • July 2010
    • June 2010
    • May 2010
    • April 2010
    • March 2010
    • February 2010
    • January 2010
    • December 2009
    • November 2009
    • October 2009
    • September 2009
    • August 2009
    • July 2009
    • June 2009
    • May 2009
    • April 2009
    • March 2009
    • February 2009
    • January 2009
    • December 2008
    • November 2008
    • October 2008
    • September 2008
    • August 2008
    • July 2008
    • June 2008
    • May 2008
    • April 2008
    • March 2008
    • February 2008
    • January 2008
    • December 2007
    • December 207
    • May 205
    • October 203