Il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine…
Aujourd’hui nous devons entrer dans la nuée de la Transfiguration
afin d’en ressortir revêtus de Dieu
et portant sur notre visage
la joie de son amour
et le sourire de son éternelle bonté.
M.Zundel
Car il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine.
Car il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine.
Catégories: Méditations | 21/02/2016
“Il s’agit de commencer.
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu.
C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence.
Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…” (M.Zundel)
« Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle :
‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Abba Poemen
Jésus fut conduit; S. Marc dit qu’/7 fut poussé par l’Esprit Sx au désert. Il y a dans celte intervention de l’Esprit S1, dans la forme impérieuse sous laquelle elle se produit, le signe qu’une grande œuvre va s’accomplir.
Abba Poemen a dit : « Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : ‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Il s’agit de commencer
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu. C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence. Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…
Jésus fut conduit; S. Marc dit qu’/7 fut poussé par l’Esprit Sx au désert. Il y a dans celte intervention de l’Esprit S1, dans la forme impérieuse sous laquelle elle se produit, le signe qu’une grande œuvre va s’accomplir.
Abba Poemen a dit : « Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : ‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Il s’agit de commencer
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu. C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence. Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…
Catégories: Méditations | 14/02/2016
[:en] La prière est la lumière de l’âme
“Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n’est donc pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu’elle s’applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu’elle est absorbée par d’autres occupations – comme le soin des pauvres ou d’autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l’amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l’univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.
Par elle, l’âme s’élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.
Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.
Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son coeur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d’humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d’un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l’édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l’y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme.”
Saint Jean Chrysostome: Homélie du Ve siècle
[:es] La prière est la lumière de l’âme
“Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n’est donc pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu’elle s’applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu’elle est absorbée par d’autres occupations – comme le soin des pauvres ou d’autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l’amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l’univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.
Par elle, l’âme s’élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.
Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.
Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son coeur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d’humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d’un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l’édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l’y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme.”
Saint Jean Chrysostome: Homélie du Ve siècle
[:fr]
La prière est la lumière de l’âme
“Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l’âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n’est donc pas l’effet d’une attitude extérieure, mais elle vient du coeur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu’elle s’applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu’elle est absorbée par d’autres occupations – comme le soin des pauvres ou d’autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l’amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l’univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l’âme s’élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible. Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.
Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.
Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son coeur.
Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d’humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d’un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l’édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l’y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme.”
Saint Jean Chrysostome: Homélie du Ve siècle
[:]
Catégories: Lectio Divina | 12/02/2016
« Je jure par Moi-même, parole de l’Eternel, que parce que tu as fait cette chose-là, tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, que bénir Je te bénirai, et multiplier Je multiplierai ta descendance comme les étoiles des cieux et comme le sable qui [est] sur le bord de la mer. Et ta descendance héritera de la porte de ses ennemis. Et seront bénies par ta descendance toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22,16-18)
Pour sa foi et son total abandon à sa Parole, Dieu promet à Abraham sa bénédiction (bénir) et de multiplier sa descendance qui sera à son tour source de bénédiction pour toutes les nations de la terre (je te bénirai).
Nous pouvons lire, aujourd’hui, l’événement de la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822, à la lumière de la Parole du Seigneur « bénir, je te bénirai ».
Détaché de lui-même et de toutes choses, le Père Noailles, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, ne cherchait, ne voulait, ne désirait que l‘accomplissement de la volonté divine en toutes choses. N’écrivat-il :pas« L’obéissance: il est impossible de l’accomplir sans la foi ».
Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies ; homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain ; homme d’espérance, il ne désespérait d’aucune situation ni de personne.
« Qu’ils soient Un » (Jn 17,21). Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques… Les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
C’est dans ce contexte que le 3 février 1822, « la miséricorde de Dieu incarnée »[1], s’est donnée à voir en son corps eucharistique, à la petite communauté chrétienne réunie dans l’humble chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux. Son regard s’est posé sur toute l’assemblée et sur chacun/chacune, Il a étendu sa bénédiction : sur le prêtre, sur l’enfant de chœur, sur nos premières sœurs, sur les orphelines … tous réunis pour la prière du Salut du Saint Sacrement.
Dans la Bible, l’acte de bénir se manifeste par la parole et par le geste. Il en a été ainsi été lors de l’apparition miraculeuse du Seigneur.
«... j’exposai le Saint Sacrement; mais à peine avais-je terminé le premier encensement, qu’ayant porté les yeux sur l’Ostensoir, je n’aperçus plus les saintes Espèces que j’y avais placées; mais au lieu des apparences sous lesquelles Notre-Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même au milieu du cercle qui lui servait de cadre comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante ».[2]
Et sa Parole a été entendue par Milady Peychaud au plus profond du cœur : « Je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois.Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée. Et je suis Celui qui suis. Leur amitié n’est que de la poussière. Et je suis Celui qui suis. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue; Et je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois ».[3]
La parole « bénédiction » se compose de deux mots : « bien » et « dire ». Nous croyons que par sa bénédiction, le Seigneur a dit du bien de l’œuvre de notre Vénérable Fondateur, en ses commencements. Nous croyons que le Seigneur a adressé au Bon Père – quoique absent ce jour-là – une parole efficace pour le présent de son œuvre et pour son devenir. « Bénir, je te bénirai »… c’est à dire une foi pour toi et une fois pour toute ton œuvre !
La bénédiction miraculeuse a été pour le Père Noailles, pour ses premières collaboratrices, signe d’amour, d’acceptation, présage de fécondité et de développement, non seulement pour l’œuvre naissante mais encore plus particulièrement pour l’esprit du Charisme qui l’anime. Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 24 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force et encouragement.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à être porteurs des fruits de cette bénédiction en tout lieu et tout milieu. Elle est un souhait pour l’avenir et une grâce pour ce qui a été reçu et donné gratuitement. Un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer, consciemment ou inconsciemment, la bénédiction reçue du Seigneur. Nous sommes appelés à être, entre nous et autour de nous, « la miséricorde de Dieu incarnée ».
[1] Pape François
[2] Témoignage de l’Abbé Delort
[3] Attestation de Milady Peychaud
« Je jure par Moi-même, parole de l’Eternel, que parce que tu as fait cette chose-là, tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, que bénir Je te bénirai, et multiplier Je multiplierai ta descendance comme les étoiles des cieux et comme le sable qui [est] sur le bord de la mer. Et ta descendance héritera de la porte de ses ennemis. Et seront bénies par ta descendance toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22,16-18)
Pour sa foi et son total abandon à sa Parole, Dieu promet à Abraham sa bénédiction (bénir) et de multiplier sa descendance qui sera à son tour source de bénédiction pour toutes les nations de la terre (je te bénirai).
Nous pouvons lire, aujourd’hui, l’événement de la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822, à la lumière de la Parole du Seigneur « bénir, je te bénirai ».
Détaché de lui-même et de toutes choses, le Père Noailles, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, ne cherchait, ne voulait, ne désirait que l‘accomplissement de la volonté divine en toutes choses. N’écrivat-il :pas« L’obéissance: il est impossible de l’accomplir sans la foi ».
Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies ; homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain ; homme d’espérance, il ne désespère d’aucune situation ni de personne.
« Qu’ils soient Un » (Jn 17,21). Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques… Les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
C’est dans ce contexte que le 3 février 1822, « la miséricorde de Dieu incarnée »[1], s’est donnée à voir en son corps eucharistique, à la petite communauté chrétienne réunie dans l’humble chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux. Son regard s’est posé sur toute l’assemblée et sur chacun/chacune, Il a étendu sa bénédiction : sur le prêtre, sur l’enfant de chœur, sur nos premières sœurs, sur les orphelines … tous réunis pour la prière du Salut du Saint Sacrement.
Dans la Bible, l’acte de bénir se manifeste par la parole et par le geste. Il en a été ainsi été lors de l’apparition miraculeuse du Seigneur.
«… j’exposai le Saint Sacrement; mais à peine avais-je terminé le premier encensement, qu’ayant porté les yeux sur l’Ostensoir, je n’aperçus plus les saintes Espèces que j’y avais placées; mais au lieu des apparences sous lesquelles Notre-Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même au milieu du cercle qui lui servait de cadre comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante.[2]
Et sa Parole a été entendue par Milady Peychaud au plus profond du cœur : « Je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois.Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée. Et je suis Celui qui suis. Leur amitié n’est que de la poussière. Et je suis Celui qui suis. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue; Et je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois ».[3]
La parole « bénédiction » se compose de deux mots : « bien » et « dire ». Nous croyons que par sa bénédiction, le Seigneur a dit du bien de l’œuvre de notre Vénérable Fondateur, en ses commencements. Nous croyons que le Seigneur a adressé au Bon Père – quoique absent ce jour-là – une parole efficace pour le présent de son œuvre et pour son devenir. « Bénir, je te bénirai »… c’est à dire une foi pour toi et une fois pour toute ton œuvre !
La bénédiction miraculeuse a été pour le Père Noailles, pour ses premières collaboratrices, signe d’amour, d’acceptation, présage de fécondité et de développement, non seulement pour l’œuvre naissante mais encore plus particulièrement pour l’esprit du Charisme qui l’anime. Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 24 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force et encouragement.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à être porteurs des fruits de cette bénédiction en tout lieu et tout milieu. Elle est un souhait pour l’avenir et une grâce pour ce qui a été reçu et donné gratuitement. Un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer, consciemment ou inconsciemment, la bénédiction reçue du Seigneur. Nous sommes appelés à être, entre nous et autour de nous, « la miséricorde de Dieu incarnée ».
[1] Pape François
[2] Témoignage de l’Abbé Delort
[3] Attestation de Milady Peychaud
« Je jure par Moi-même, parole de l’Eternel, que parce que tu as fait cette chose-là, tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, que bénir Je te bénirai, et multiplier Je multiplierai ta descendance comme les étoiles des cieux et comme le sable qui [est] sur le bord de la mer. Et ta descendance héritera de la porte de ses ennemis. Et seront bénies par ta descendance toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. » (Gn 22,16-18)
Pour sa foi et son total abandon à sa Parole, Dieu promet à Abraham sa bénédiction (bénir) et de multiplier sa descendance qui sera à son tour source de bénédiction pour toutes les nations de la terre (je te bénirai).
Nous pouvons lire, aujourd’hui, l’événement de la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822, à la lumière de la Parole du Seigneur « bénir, je te bénirai ».
Détaché de lui-même et de toutes choses, le Père Noailles, à l’exemple de Jésus, Marie et Joseph, ne cherchait, ne voulait, ne désirait que l‘accomplissement de la volonté divine en toutes choses. N’écrivat-il :pas« L’obéissance: il est impossible de l’accomplir sans la foi ».
Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies ; homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain ; homme d’espérance, il ne désespère d’aucune situation ni de personne.
« Qu’ils soient Un » (Jn 17,21). Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques… Les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
C’est dans ce contexte que le 3 février 1822, « la miséricorde de Dieu incarnée »[1], s’est donnée à voir en son corps eucharistique, à la petite communauté chrétienne réunie dans l’humble chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux. Son regard s’est posé sur toute l’assemblée et sur chacun/chacune, Il a étendu sa bénédiction : sur le prêtre, sur l’enfant de chœur, sur nos premières sœurs, sur les orphelines … tous réunis pour la prière du Salut du Saint Sacrement.
Dans la Bible, l’acte de bénir se manifeste par la parole et par le geste. Il en a été ainsi été lors de l’apparition miraculeuse du Seigneur.
«… j’exposai le Saint Sacrement; mais à peine avais-je terminé le premier encensement, qu’ayant porté les yeux sur l’Ostensoir, je n’aperçus plus les saintes Espèces que j’y avais placées; mais au lieu des apparences sous lesquelles Notre-Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même au milieu du cercle qui lui servait de cadre comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante.[2]
Et sa Parole a été entendue par Milady Peychaud au plus profond du cœur : « Je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois.Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée. Et je suis Celui qui suis. Leur amitié n’est que de la poussière. Et je suis Celui qui suis. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue; Et je suis Celui qui suis et il n’y a que moi qui sois ».[3]
La parole « bénédiction » se compose de deux mots : « bien » et « dire ». Nous croyons que par sa bénédiction, le Seigneur a dit du bien de l’œuvre de notre Vénérable Fondateur, en ses commencements. Nous croyons que le Seigneur a adressé au Bon Père – quoique absent ce jour-là – une parole efficace pour le présent de son œuvre et pour son devenir. « Bénir, je te bénirai »… c’est à dire une foi pour toi et une fois pour toute ton œuvre !
La bénédiction miraculeuse a été pour le Père Noailles, pour ses premières collaboratrices, signe d’amour, d’acceptation, présage de fécondité et de développement, non seulement pour l’œuvre naissante mais encore plus particulièrement pour l’esprit du Charisme qui l’anime. Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 24 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force et encouragement.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à être porteurs des fruits de cette bénédiction en tout lieu et tout milieu. Elle est un souhait pour l’avenir et une grâce pour ce qui a été reçu et donné gratuitement. Un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer, consciemment ou inconsciemment, la bénédiction reçue du Seigneur. Nous sommes appelés à être, entre nous et autour de nous, « la miséricorde de Dieu incarnée ».
[1] Pape François
[2] Témoignage de l’Abbé Delort
[3] Attestation de Milady Peychaud
Catégories: Infos Solitude | 3/02/2016