Our God is merciful and tender, and will cause the bright dawn of salvation to rise on us (cf Lk 1:78). In Jesus, the babe of Bethlehem, we contemplate the face of the God of Mercy. With the whole Church, we welcome with gratitude, the Jubilee Year of Mercy that opens before us. At this hour of the history of our world, humankind with all of creation longs, more than ever, for the liberation that God offers us in God´s beloved Son who enters our world in our own flesh and blood, a member of our human family, to bring us the gift of peace, love and unity. It is in and through very ordinary things of everyday life that we experience the mercy and tenderness of our God. With thankfulness, we share with you some of these experiences…
Christmas letter 2015
Catégories: Infos autres monastères sfb | 28/12/2015
Ce n’est pas une nouveauté dans l’histoire de l’Homme. Les chefs ont toujours utilisé Dieu et toute autre valeur sacrée, comme l’honneur et le courage, pour excuser leurs ambitions mégalomanes. Et à travers l’Histoire, la seule voix qui s’est élevée pour tenter de s’opposer à eux, a été celle des mères.
La voix des sages-femmes hébreuses qui n’ont pas obéi à Pharaon quand il leur a ordonné de tuer les nouveau-nés, la voix de notre mère biblique, Rachel, pleurant ses enfants et refusant d’être réconfortée. La voix des femmes de Troie, des mères d’Argentine, des mères d’Irlande et des mères d’Israël et de Palestine. C’est la voix de celles qui donnent la vie et sont déterminées à la préserver.
Les mères savent que la mort d’un seul enfant – de n’importe quel enfant, serbe ou albanais, irakien ou afghan, palestinien ou juif – est la mort du monde entier, de son passé et de son avenir.
Si nous ne voulons pas que notre planète entière devienne le royaume de la mort, nous devons faire entendre la voix des mères jusqu’à ce qu’elle assourdisse toutes les autres. Nous devons entendre à nouveau le Dieu qui disait “Ne pose pas la main sur l’enfant”. Si le monde n’écoute pas la voix des mères, très bientôt, il n’y aura plus rien à dire, plus rien à écouter, si ce n’est les lamentations d’un deuil sans fin. Je vous en prie, aidez les mères à triompher et à sauver les enfants.
Discours de Mme Nurit PELED-ELHANAN,
lauréate du Prix Sakharov 2001
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2015
Le Verbe éternel vient sur notre terre.
Il entre dans le temps..
Notre vie, tout entière consacrée au Seigneur, est d’heure en heure, instant par instant, révélation du Mystère du Verbe fait chair. Nous croyons et nous attestons que Jésus-Christ est le vrai Fils de Dieu. Né du Père dans l’éternité, il est né dans le temps de la Vierge Marie. Celui qui est le Fils de Dieu dans l’éternité, est aussi son Fils dans le temps.
Jésus dira à ses disciples : je suis le Principe moi qui vous parle. Cette parole si brève résume le mystère de sa vie divine dans l’éternité et son Incarnation dans le temps. « Il est éternel par la naissance qu’il reçoit de son Père ; il est dans le temps en naissant de sa mère. » (St Grégoire)
Catégories: Méditations | 26/12/2015
« Ce tableau nous montre une Nouvelle Naissance.
Le visage lumineux d’un enfant heureux
est enserré par deux mains aux couleurs d’arc-en-ciel :
les mains de Celui qui fait une Alliance Nouvelle,
les mains du Très-Haut, les mains de Dieu
qui offre son Fils au monde.
Les prophètes l’ont annoncé
comme l’Emmanuel :
Fils du Très-Haut (Lc 1,31).
Il est là, parmi nous, éveillé,
nous regardant chacun
pour nous éveiller à son amour.
Depuis que l’Ange du Seigneur
a transmis la nouvelle
lors de l’Annonciation,
Marie a porté dans son sein
l’Enfant promis,
Elle a cru à la Parole (Lc 1,44).
Elle a chanté cet enfant
que le peintre chante
aux couleurs du Magnificat (Lc 1,46). »
(Sr C.Danis, fdls)
Catégories: Lu ailleurs | 26/12/2015
Le Seigneur,
au sommet du mystère de l’Incarnation,
a voulu rejoindre notre intimité
à travers un fragment de matière.
Non d’en haut,
mais de l’intérieur,
pour que nous puissions le rencontrer
dans notre propre monde.
Pape François – Laudato Si n° 236
Catégories: Foi et vision cosmologique | 24/12/2015
« Les étoiles se sont mises à briller, joyeuses ; chacune à son poste veille sur la nuit. Il les appelle ; elles lui répondent : Nous voici ! » (Ba 3,34). Elles disent à Dieu un oui joyeux.
Le Seigneur vient ! Allons à sa rencontre là où Il nous attend, et comme nous y invite le pape François, osons l’attendre aux « périphéries de l’existence ».
Catégories: Méditations | 22/12/2015
« Dieu est entré dans l’histoire de l’humanité et, comme homme, il est devenu son sujet, l’un des milliards tout en étant Unique. Par l’Incarnation, Dieu a donné à la vie humaine la dimension qu’il voulait donner à l’homme dès son premier instant, et il l’a donnée d’une manière définitive, de la façon dont Lui seul est capable, selon son amour éternel et sa miséricorde, avec toute la liberté divine. » (Jean-Paul II encyclique Redempto hominis N°1)
Les chrétiens ont longtemps cru que dans le Christ nous nous unissons à l’humanité tout entière. Une nouvelle compréhension de notre unité avec toute la création clarifie comment, dans l’unique Incarnation que nous célébrons à Noël, nous nous unissons à toute la création.
“Pour nous chrétiens, l’univers a donc un rapport étroit avec le Christ, non seulement à cause de la création, mais plus encore en vertu de l’Incarnation. Il est en quelque sorte devenu son grand berceau, sa demeure.
La Foi chrétienne enseigne cette chose inouïe : le propre Fils de Dieu est devenu homme ; l’un de nous. Ce faisant, il quitte en quelque sorte sa transcendance et entre dans le cosmos. Par son corps, il est constitué de matière. Par son humanité, il nous rejoint dans cette étape de l’évolution, à nulle autre pareille, qu’est l’avènement de notre espèce sur la terre.
Un lien indissoluble est aussi établi dans l’histoire entre Dieu et le cosmos. Sans cesser d’être Celui par qui Dieu a tout créé, le Fils divin acquiert si l’on peut dire, le statut de créature. C’est ce que signifie notamment le titre de Marie, « Mère de Dieu ». (Michel Salamolard)
Par son Incarnation,
le Christ ne s’est pas inséré seulement
dans notre humanité,
mais dans l’univers qui soutient l’humanité.
La présence du Verbe incarné…
brille au cœur de toutes choses. ”
(Teilhard de Chardin)
La science enrichit notre compréhension de l’enfant né de Marie. “Grace à son ADN, Jésus a pris non seulement le passé biologique de Marie, mais aussi l’héritage génétique des peuples sémitiques… Il a hérité des liaisons chimiques fixées dans le refroidissement de super nébuleuses, les structures qui se sont développées dans les plantes, les muscles et la structure des tissus trouvés chez les animaux, et enfin l’esprit unique incarné dans les créatures humaines. En prenant cet héritage, il est devenu relié à chaque être, à tous les niveaux de la totalité de ce cosmos.” (Neil Vaney)
« L’humanité du Christ est issue de la nôtre, et la nôtre a été préparée par toute l’évolution cosmique pour que surgisse l’humanité. Le Christ existe dès le commencement dans le plan de Dieu. Dieu n’est pas un être solitaire mais une communion. » (Eloi Leclerc). L’enfant à qui Marie donne naissance demeure le Verbe unique et le Fils bien-aimé de Dieu, du sein maternel jusqu’à la croix et la Résurrection. Dieu vit et agit aussi en nous et dans notre monde à chaque instant, comme nous aussi, nous naissons constamment.
« Le Christ, dès le moment de la création était, il demeure, le lieu universel entre toutes les créatures et tous les phénomènes, non seulement les phénomènes humains, mais les phénomènes cosmiques. » (Père Lev Gillet)
Adaptation du texte de Terri MacKenzie, SHCJ
Catégories: Foi et vision cosmologique | 20/12/2015
Que dire de tant de choses également belles et utiles
qui remplissent l’univers
et dont la bonté de Dieu
a donné l’usage et le spectacle à l’homme,
tout voué qu’il soit à tant de labeurs et de misères?
Parlerai-je de ce vif éclat de la lumière,
de la magnificence du soleil,
de la lune et des étoiles,
de ces sombres beautés des forêts,
des couleurs et des parfums des fleurs,
de cette multitude d’oiseaux
si différents de chant et de plumage,
de cette diversité infinie d’animaux
dont les plus petits sont les plus admirables ?
Augustin d’Hippone, La Cité de Dieu, 22, 24
Catégories: Lu ailleurs | 20/12/2015
“Si jamais vous voyiez ma Bible, il se pourrait qu’elle ne vous impressionne pas tant que cela ; quoi, c’est cela la Bible du Pape ? Un vieux livre tout abîmé !
Vous pourriez m’en offrir une nouvelle, une à 1 000 dollars, mais je n’en voudrais pas.
J’aime profondément ma vieille Bible qui m’a accompagné la moitié de ma vie. Elle a vu mes plus hautes joies et elle a été mouillée de mes larmes. C’est mon trésor le plus précieux. Je vis d’elle et pour rien au monde je ne voudrais m’en séparer.”
Pape François
Catégories: Lu ailleurs | 15/12/2015