Jésus va à Jérusalem. La pâque est proche. Il a annoncé la passion du fils de l’homme. C’est probablement 8 jours avant sa mort. Il marche avec les nombreux pèlerins qui vont à Jérusalem pour y présenter Pessah. Il donne une certaine publicité à sa marche vers Jérusalem
[46] Ils arrivent à Jéricho. Et comme il sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule considérable, le fils de Timée (Bartimée), un mendiant aveugle, était assis au bord du chemin…
St Marc écrit : ” ils arrivèrent à Jéricho » : Jéricho… la ville la plus basse du monde! Tout un. Pour monter à Jérusalem, il faut descendre d’abord à Jéricho…descendre au plus profond de soi, transbordeur lieu CE verser notre Péché et découvrir nous Combien d’être Besoin Avons Sauvée …
Après l’exode, le seul Jéricho obstacle Était se encore devant l’dressant entrée Dans la terre promise aux fils d’Israël.
Jésus et l’aveugle Bartimée
Catégories: Méditations | 25/10/2021
La seule demande, la seule prière qu’il soit sage de prier est celle que le Christ enseigne. La prière au sujet de laquelle St Augustin dira: ” Et si tu parcours toutes les formules des prières sacrées, tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouvent sa conclusion.*
On est donc libre, lorsqu’on prie, de dira les mêmes choses avec des paroles diverse, mais on n’est pas libre de dire autre chose/ “Que ta volonté soi faite, voilà l’huile de toutes kos prières.
Que les fils de Zébédée qui sommeillent en nous se le tiennent pour dit.
Marion Muller-Colard
Eclats d’Evangile Ed Bayard
Catégories: Méditations | 17/10/2021
Jésus réfute au jeune homme l’appellation “bon maître“. Vois-tu, lui dit-il, la bonté même ne se possède pas. Moi-même, je n’ai pas de mise sur elle. Si quelqu’un possède jusqu’à la bonté, c’est Dieu et nous sommes ses obligés. Pas tant moralement que pratiquement: il est la Source et c’est donc à lui que nous empruntons.
Ce que nous empruntons à Dieu, il le met gracieusement à notre disposition afin que nous le fassions fructifier. Ainsi en va-t-il de l’amour dont le récit de Marc nous dit qu’il saisit Jésus à l’égard de ce jeune homme égaré. Cet amour même, philia, Jésus ne le consomme pas. Il le redonne au jeune homme…
Cet amour ne possède pas, il ne referme pas sa main sur la personne aimée, il dénoue nos doigts resserrés sur nos prises jusqu’à ce que nos paumes s’ouvrent enfin vers le ciel.
Et si nous demandions au Christ pourquoi marcher ainsi les paumes ouvertes, il nous répondrais sûrement: c’est pour mieux recevoir, mon enfant.
Marion Muller-Colard
Catégories: Méditations | 9/10/2021
Prière d’Anselm Grün
« Ô Jésus, Toi, le Pain de la Vie »
« Toi, le Pain de la Vie, Jésus, Tu as prononcé des Paroles merveilleuses, pour me montrer qui Tu es pour moi. Tu as dit que Tu es le Pain de Vie, le Pain véritable, qui est descendu du Ciel.
Tu es comme le pain qui me donne des forces pour le chemin, qui me fortifie, quand je me sens épuisé. Tu assouvis ma faim de vivre, d’aimer.
Tu t’es comparé au pain que Dieu a donné au peuple d’Israël dans le désert. Quand je me sens parfois comme au désert, abandonné, incompris de mes parents, de mes amis, alors Tu es comme le Pain qui me nourrit.
Quand Tu es auprès de moi, je ne me sens plus seul. Je sais que Tu me comprends. Cela me nourrit. Je puis en vivre. Je Te remercie parce que Tu es le Pain de la Vie ».
Ainsi soit-il.
Catégories: Méditations | 1/08/2021
Quels sont les sept pains
qui doivent nous donner des forces ?
Le premier, c’est le pain de la parole de Dieu qui est la vie de l’homme, ainsi qu’il l’atteste lui-même (Luc 4, 4).
Le second est celui de l’obéissance, c’est encore Jésus qui nous l’assure en disant : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé (Jn I4, 34). »
Le quatrième pain, c’est le don des larmes unies à la piété.
Le cinquième, c’est le travail de la pénitence. Il ne faut pas vous étonner si je donne ce nom de pain au travail et aux larmes, car vous n’avez point oublié, je pense, que le Prophète a dit : « Seigneur, vous nous nourrissez d’un pain de larmes (Ps 79, 6) » et ailleurs : « Vous mangerez les travaux de vos mains, car alors vous serez heureux, et tout vous réussira (Ps 77, 2). »
Le sixième pain est la douce union qui fait de nous un seul corps; c’est, en effet, un pain fait de grains nombreux, et dont la grâce de Dieu a été le levain.
Quant au septième pain, c’est le pain Eucharistique, car le Seigneur a dit: « Le pain que je vous donnerai, c’est ma propre chair que je dois livrer pour la vie du monde (Jn 6, 52).
Homélie – Abbaye de Tamié
Catégories: Méditations | 25/07/2021
En nous révélant son Père et ses œuvres, Jésus, dans ses miracles, se révèle aussi à nous et nous révèle les œuvres qu’il accomplit.
Les miracles de Jésus-Christ ont leur langage, si on veut le comprendre, dit S. Augustin : car Jésus-Christ est le Verbe, et tout acte du Verbe est une parole. Tout miracle a sa beauté, sa grandeur, son caractère divin, et de plus il a son sens caché…
Quand nous voyons une belle écriture, nous ne nous arrêtons pas à la beauté des caractères, mais nous voulons aller au sens de cette écriture, de même il nous faut aller au sens des miracles… Interrogeons donc les miracles pour savoir ce qu’ils disent du Christ. »
Catégories: Méditations | 18/07/2021
Un long chemin à parcourir entre 1859 et 1987
Religieuse apostolique de la Sainte-Famille de Bordeaux, Sr Cécile Mallet a été conseillère générale de l’institut de la Sainte-Famille (1969-1981) et supérieure générale des sœurs contemplatives (1980- 1984) .Ces deux services de gouvernance lui ont permis de connaître et d’accompagner avec compétence chacune des deux vocations de la Sainte-Famille dans leur unité et leur diversité.
Rien n’a été facile mais tout a été possible. A travers ombres et lumières, sœurs contemplatives et sœurs apostoliques ont laissé faire l’Esprit et rendu possible notre marche commune sur le chemin de vie évangélique tracé par Pierre Bienvenu. pour vivre en Eglise « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » (Paul VI).
La relecture de notre histoire s’adresse aujourd’hui à la nouvelle génération pour leur communiquer l’esprit de discernement, de foi et d’abandon vécu par celles qui les ont précédées de 1851 à 1987.
« Être héritière d’une histoire,
c’est avoir le désir et la volonté de la prolonger
avec créativité et fécondité ».
Sr Cécile Mallet
Catégories: Infos Solitude | 15/07/2021
Sr Lorette est décédée mardi 12 juillet à l’hôpital Begin à Paris. Sr Thérèse Segrétain et Sr Marie-Françoise Chedozeau étaient auprès d’elle.
Lorette était une femme de Foi, qui vivait sa consécration apostolique en toutes choses avec une profonde et authentique fidélité aux valeurs de l’Evangile. Elle a consacré toute sa vie à Dieu seul dans l’amour de l’Eglise et de la Sainte-Famille.
Sa vie, nourrie par le Pain de la Parole et de l’Eucharistie , prenait appui chaque jour sur le roc de la Foi, nourrie par le Pain de la Parole et de l’Eucharistie. Le zèle pour l’œuvre de Pierre Bienvenu brûlait son cœur de sœur. Elle aimait le Bon Père Noailles et avait un grand désir de le faire connaitre et aimer.
Lorette était une personne radicale ne sachant pas s’écouter pour répondre avec générosité aux tâches et missions qui lui étaient confiées. Certes, parfois elle était exigeante, mais sous l’écorce de la rudesse se cachait un coeur très sensible, bienveillant, capable d’amitié et d’écoute. Le Seigneur aujourd’hui lui dit :
Fidèle servante du Seigneur
Entre dans la joie de ton maître.
Viens te réjouir avec moi.
Catégories: Infos Solitude | 14/07/2021
Jésus, en envoyant ses disciples en mission deux par deux, prolonge en quelques sortes son activité sur le terrain. Celui qui est en train de parcourir les villages a appelé les douze. C’est ce que nous pouvons d’ailleurs lire plusieurs chapitres avant, au chapitre trois : « Il monte sur la montagne ; il appelle ceux qu’il voulait, et ils vinrent à lui. Il en choisi douze, à qui il donna le nom d’apôtres, pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer, avec l’autorité pour chasser les démons. »
C’est important d’avoir entendu ces versets car nous avons là le programme missionnaire qui est lancé dans notre passage du jour. Avant d’être envoyés, les douze ont d’abord été appelés, et ils ont répondu à l’appel de Jésus. Leur ministère a pour point d’ancrage l’appel de Jésus. Ils ne se sont pas appelés eux-mêmes, ils ne se sont pas institués eux-mêmes, ils ne se sont d’ailleurs pas envoyés eux-mêmes en mission.
Je soulignerai la radicalité de cet envoi en mission. Certes, ils sont deux par deux, en petites équipes, mais Jésus leur demande de ne pas s’encombrer : une seule tunique, des sandales, un bâton et pas de pain, de besace et de monnaie dans la ceinture.
Les débuts de l’Eglise sont modestes, extrêmement modestes. Il ne s’agit pas de sombrer dans le misérabilisme à la suite de ces versets, mais d’entendre dans ce texte un témoignage de sobriété, de simplicité qui permet de laisser de la place à la rencontre, aux possibilités de témoigner de cette parole qui fait vivre
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Catégories: Méditations | 11/07/2021
Les trois textes bibliques de ce dimanche donnent le sentiment que « Oser prendre la Parole au nom de Dieu » et parfois une mission à hauts risques. Les trois témoins qui nous sont présentés en ont fait chacun l’expérience.
Ezéchiel , dépêché auprès d’un « peuple de rebelles », révoltés contre Dieu, au moment de l’exil à Babylone, sait qu’il affrontera « le visage dur et le cœur obstiné. »
Paul qui a reçu des révélations exceptionnelles est accablé de difficultés et d’humiliations. « une écharde dans sa chair, une gifle de Satan » Ils sont l’un est l’autre en situation de faiblesse, mais le Seigneur les confirme dans leur mission. Ezéchiel a pour appui le mandat de Dieu « Je t’envoie » et dans sa faiblesse Paul entend « Ma grâce te suffit »
Jésus lui même est affronté au manque de foi des habitants de son village.
Voilà que ces compatriotes sont choqués par son discours. Ils se demandent de quoi il se mêle. Il leur est difficile d’entendre une Parole si nouvelle, dont ils ne connaissent pas l’origine, qui renverse leurs habitudes, qui les éloigne de ce qu’ils connaissent, de leur tradition.
Dans leur réaction on peut détecter un brin de jalousie. Mais je voudrais prendre leur défense. Ils ont buté sur la simplicité de ce charpentier (fils) qu’ils ont bien connu et qu’ils ont vu grandir. Même s’ils connaissent sa réputation les habitants de son village ne pouvaient pas croire facilement en lui. D’une certaine manière leurs réactions soulignent la vérité de l’humanité de Jésus « vrai homme ».
Quant à nous, nous avons toute l’épaisseur du mystère pascal et toute la tradition (transmission) de l’Église qui nous permet de reconnaître aussi Jésus « vrai Dieu ». (dimension inaccessible pour ses compatriotes)
Et pourtant ne sommes-nous pas souvent à nous désoler lorsque nous constatons que nous ne parvenons pas à transmettre notre foi à certains de nos très proches. Nous nous trouvons en situation de faiblesse. Faiblesse qui évite l’orgueil, le centrisme de nos personnes. Faiblesse qui surtout laisse sa place à la puissance de la Parole. Malgré notre faiblesse le Seigneur compte sur nous. « Ma grâce de suffit » nous dit le Seigneur.
C’est l’occasion alors d’entendre pour nous ce que Dieu dit à Ezéchiel « Ainsi parle le Seigneur Dieu… « Qu’ils écoutent ou n’écoutent pas ils sauront qu ‘ll y a un prophète au milieu d’eux » Pas de frontière à la Parole. Comme le dit Jésus Elle doit faire son chemin. « Le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera pas » Matthieu 24
Robert Z
Paroisse de Gradignan
Catégories: Méditations | 4/07/2021