Voici que, de nouveau, la mort vient fouiller notre foi. Surtout, s’il s’en va au bout d’une longue course, le vieillard qui meurt nous interroge par son départ: Où est-il, que fait-il? Et, à votre endroit, ma sœur Trinité, ce matin, les pourquoi surgissent nombreux: pourquoi avez-vous fait profession religieuse, pourquoi êtes-vous venue chez nous, à la Solitude, pourquoi êtes-vous partie vers d’autres cieux, pourquoi avez-vous choisi de vivre en contemplative après avoir connu la vie apostolique ou, tout simplement, pourquoi êtes-vous chrétienne, catholique?…
Nous voici réunis autour de notre sœur Trinidad âgée de 88 ans. Le Seigneur l’a appelée à la vie religieuse il y a plus de 66 ans et il vient aujourd’hui de la rappeler auprès de Lui, pour vivre dans la lumière de la paix, du bonheur sans fin. Son départ sans avis préalable vers la cité céleste nous a surpris.
Oui, le temps est venu pour notre soeur, de vivre l’éternité de la joie parfaite, cette joie indicible, inexprimable et pourtant si réelle dont notre existence présente se rapproche sans cesse, sans jamais pouvoir l’atteindre vraiment. La vraie joie celle promise par Jésus-Christ est celle de la paix que l’on ne trouve qu’en Dieu Seul et que l’on n’obtient en cultivant, tout au long des jours, la foi l’espérance et la charité.
Sr Trinidad tu as témoigné combien ton cœur, ton âme, ta vie n’ont jamais été rassasiés du bonheur futile et éphémère que la terre peut seulement donner. Aujourd’hui, le Seigneur te dit: entre dans la joie de ton maître et reçois la couronne de vie !
A la lecture de tous les messages reçus, messages pleins d’affection, de reconnaissance, nous rendons grâce à Dieu pour ta vie qui a toujours été une ouverture sur le monde, sur l’humanité souffrante. La fécondité de ta vie cachée avec le Christ en Dieu, dans le silence et la solitude, la prière et le travail réside en ce que tu as uni ta vie pauvre, chaste, obéissante à la vie même du Christ.
Merci chère sœur Trinidad pour ta vie, vrai témoignage profond de la joie de l’Evangile qui nous rappelle que « la vie n’a de valeur qui si elle est un feu d’amour sans cesse renaissant. » Tu as donné ta vie dans un amour infini et fidèle pour Dieu et son Eglise.
Par ta prière simple et humble, forte et puissante, tu as frappé, tu as insisté auprès du Seigneur, de la Vierge Marie, du Bon Père Noailles… pour tous ceux et celles qui habitaient ton cœur : pour ta famille, pour la Sainte-Famille, pour les communautés ecclésiales et humaines dont tu as croisé la route en Espagne, en France, au Lesotho, en Argentine.
Tu as suivi le Christ avec fidélité et disponibilité jusqu’au bout. Nous en sommes témoins ! Tu as aimé servi, aidé de tout ton cœur et de toute ton âme, toujours attentive, prête à tout instant à venir en aide toute personne. Il en était de même en communauté. Nous ne pouvions t’arrêter ! Tu étais tenace, têtue… mais le sourire accompagnait chacun de tes arguments !
Merci Trinidad ! Repose en paix, dans cette paix que tu s appelé et désiré si fort pour notre terre ! Et tu nous dis aujourd’hui: « Comme mon Père m’a aimée, moi aussi je vous ai aimés. ».
Et nous te disons à notre tour : Comme le Père t’a aimée, nous aussi nous t’avons aimée et nous garderons de toi le souvenir aimant de ta présence fraternelle parmi nous, au milieu de nous. Merci Trinidad !
Simone, il y a 70 ans, tu as choisi de répondre à l’appel du Seigneur qui se renouvelle tous les matins. Et tous les matins tu réponds: me voici ! Parole reçue, parole donnée !
Célébrer avec toi ton jubilé de platine de vie consacrée, c’est rendre grâce, s’émerveiller, espérer, croire, témoigner que notre bonheur est en Dieu seul : « Heureux ceux qui mettent leur confiance en Dieu : c’est un bienfaiteur qui ne manque jamais (Lettre du Bon Père à Virginie Machet 22 décembre 1831. Un parcours de 70 années, jalonné d’appels, de surprises… aujourd’hui encore, Dieu n’a pas fini de t’étonner, de nous étonner !
Au cours de tes 70 ans de vie consacrée, tu as fait tienne cette attitude fondamentale du jeune séminariste Noailles : « Quelque lieu où l’on me mette, quelque charge que l’on me donne, il faut que je regarde en tout la volonté de Dieu et que je m’y conforme avec une sainte ardeur » (Séminaire d’Issy, 1819)
Le temps est venu pour toi de vivre un nouveau « lâcher prise », une nouvelle alliance avec le Seigneur qui continuera de se révéler être source d’un bonheur intime, profond, insoupçonné. Le « faire » s’efface pour laisser la place à « l’être », pour rencontrer Dieu dans sa Parole, pour L’écouter dans un coeur à coeur, pour t’abandonner « entre les bras de sa grâce » et accueillir humblement son AMOUR.
Le Seigneur frappe aujourd’hui à la porte de ton cœur. Il t’appelle à faire un pas en avant sur le chemin évangélique tracé par notre vénérable Fondateur, le Père Noailles pour continuer à vivre en Eglise « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » (Paul VI) en suivant les traces de Jésus, Marie et Joseph.
Félicitations Simone pour cette longue et belle fidélité à la suite du Christ, au service des autres, sur des chemins divers, uniques… Une immense gratitude monte aujourd’hui en nos coeurs pour tout ce que le Seigneur a réalisé en toi et par toi pour notre grande et belle Sainte-Famille. Merci pour ce que tu es parmi nous et avec nous. Nous avons fait alliance avec Lui pour une vie bonne, belle et heureuse.
Le mot «bénédiction» évoque un fait réconfortant puisqu’il signifie «action de bénir» et que le verbe «bénir» est synonyme de «dire du bien».
Dieu désire nous bénir quotidiennement. Lui seul bénit et bénit parfaitement. «Ainsi parle l’Eternel, ton Rédempteur, le Saint d’Israël: Moi, l’Eternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer…» (Esaïe 48:17-18).
Le 3 février 1822, le Seigneur a fait le don de sa bénédiction à l’œuvre naissante de Pierre Bienvenu NOAILLES, don qui nous été transmis pour qu’à notre tour nous le redonnions, aujourd’hui, au monde. Aujourd’hui encore, cette bénédiction divine nous surprend et nous comble tout à la fois, nous déconcerte et nous déstabilise peut-être aussi, mais elle nous réjouit toujours intérieurement.
La bénédiction divine a fait de la petite communauté Sainte-Famille rassemblée dans la chapelle de rue Mazarin, une coupe remplie à déborder de la grâce surabondante de Dieu dont elle a été comblée (cp. Ps 23:5). Eclosion d’une promesse de vie, d’ouverture d’un chemin possible, la bénédiction eucharistique du 3 février 1822, donne sens et profondeur à toute notre existence ainsi qu’une plénitude de vie dépassant nos attentes les plus vives ! Elle est la source d’un élan capable de dynamiser toute notre vie Sainte-Famille orientée dès lors vers un Visage, le visage du Christ pour enrichir de la grâce divine le monde et mettre de l’humanité là où il n’y en a pas.
Dieu nous a manifesté, par sa bénédiction, l’expression de son amour et de sa présence, de son appel et de son attente. Que ne peut-elle faire en nous et à travers nous si nous continuons à la recevoir avec douceur et à la mettre en pratique !
La plus grande bénédiction est la présence contemplée et la parole écoutée du Seigneur. La condition de cette présence est d’être « en communion » avec sa personne et les uns/les unes avec les autres. Nous sommes un corps vivant, où le Seigneur veut donner sa bénédiction. Il est toujours prêt à ouvrir sur nous les écluses des cieux et à répandre sa bénédiction avec une abondante abondance.
L’esprit de Dieu seul qui nous anime est l’une des clés qui active la bénédiction du Seigneur et fait de la Sainte-Famille une bénédiction pour les autres, un cadeau permanent.
Ensemble dans la diversité de nos vocations, de nos lieux de vie et de mission, nous sommes appelés à être dans la simplicité de notre quotidien, une grande bénédiction pour les autres si nous consentons à nous mettre sans réserve au service du Seigneur en notre humanité, si nous demeurons toujours une Famille à la couleur et à la saveur de l’Evangile.
2018, une année sous la Bénédiction du Seigneur,
vécue dans la l’abandon, la confiance
en l‘amour fidèle, prévenant du Seigneur.
Nous ne pouvons que rendre grâce
pour sa bonté prévenante
dans notre vie personnelle et communautaire.
Chaque journée est une occasion de reconnaître sa présence
à travers les réalités et les événements du quotidien….
Pour l’orgueil il n’y a qu’un seul remède,
celui que Jésus s’est d’abord administré à lui-même:
l’abaissement:
“Il ‘s’est abaissé chantaient les premiers chrétiens,
en prenant l’image d’un serviteur…
Il s’est abaissé encore davantage
jusqu’à la mort;
et la mort sur une croix…
et c’est bien à cause de cela
que Dieu l’a élevé…”
Jésus l’avait tellement répété:
“Celui qui s’abaisse sera élevé.”
C’est le secret de Pâques…
c’est la dynamique de Pâques,
sa force secrète
dans chaque geste d’humilité.
Dom A.Louf –
3S’abandonner à l’amour ” p:246
Ed Salvator
[:en]AUTOUR DE SR MIREN
LA SOLITUDE EN FETE !
A la perspective de son jubile de diamant, l’intention de Sr Miren était de ne rien envisager de particulier. Elle désirait la discrétion pour célébrer l’œuvre du Seigneur dans sa vie et Lui rendre grâce pour tous ses bienfaits. – Elle désirait avant toute chose accueillir l’amour éternel de Dieu au plus profond de soAUTOUR DE SR MIREN
LA SOLITUDE EN FETE !
A la perspective de son jubile de diamant, l’intention de Sr Miren était de ne rien envisager de particulier. Elle désirait la discrétion pour célébrer l’œuvre du Seigneur dans sa vie et Lui rendre grâce pour tous ses bienfaits. – Elle désirait avant toute chose accueillir l’amour éternel de Dieu au plus profond de son cœur, écouter encore et toujours l’appel du Seigneur :
« Va, viens
Marche, Suis-Moi
Prie, Aime
Vis avec Moi »
(Fr Christophe )
Pour nous ses sœurs, c’était reconnaître une vie – sa vie – vécue durant 60 ans dans la foi et la persévérance, l’amour de Marie, la prière, le service, l’effacement, l’accueil.
n cœur, écouter encore et toujours l’appel du Seigneur :
« Va, viens
Marche, Suis-Moi
Prie, Aime
Vis avec Moi »
(Fr Christophe )
Pour nous ses sœurs, c’était reconnaître une vie – sa vie – vécue durant 60 ans dans la foi et la persévérance, l’amour de Marie, la prière, le service, l’effacement, l’accueil.
[:es]AUTOUR DE SR MIREN
LA SOLITUDE EN FETE !
A la perspective de son jubile de diamant, l’intention de Sr Miren était de ne rien envisager de particulier. Elle désirait la discrétion pour célébrer l’œuvre du Seigneur dans sa vie et Lui rendre grâce pour tous ses bienfaits. – Elle désirait avant toute chose accueillir l’amour éternel de Dieu au plus profond de soAUTOUR DE SR MIREN
LA SOLITUDE EN FETE !
A la perspective de son jubile de diamant, l’intention de Sr Miren était de ne rien envisager de particulier. Elle désirait la discrétion pour célébrer l’œuvre du Seigneur dans sa vie et Lui rendre grâce pour tous ses bienfaits. – Elle désirait avant toute chose accueillir l’amour éternel de Dieu au plus profond de son cœur, écouter encore et toujours l’appel du Seigneur :
« Va, viens
Marche, Suis-Moi
Prie, Aime
Vis avec Moi »
(Fr Christophe )
Pour nous ses sœurs, c’était reconnaître une vie – sa vie – vécue durant 60 ans dans la foi et la persévérance, l’amour de Marie, la prière, le service, l’effacement, l’accueil.
n cœur, écouter encore et toujours l’appel du Seigneur :
« Va, viens
Marche, Suis-Moi
Prie, Aime
Vis avec Moi »
(Fr Christophe )
Pour nous ses sœurs, c’était reconnaître une vie – sa vie – vécue durant 60 ans dans la foi et la persévérance, l’amour de Marie, la prière, le service, l’effacement, l’accueil.
[:fr]
AUTOUR DE SR MIREN
LA SOLITUDE EN FÊTE !
A la perspective de son jubile de diamant, l’intention de Sr Miren était de ne rien envisager de particulier. Elle désirait la discrétion pour célébrer en communauté l’œuvre du Seigneur dans sa vie et Lui rendre grâce pour tous ses bienfaits. – Elle désirait avant toute chose accueillir l’amour éternel de Dieu au plus profond de son cœur, écouter encore et toujours l’appel du Seigneur et lui répondre avec « une amoureuse audace » (Ste T de l’Enfant-Jésus).
Pour nous ses sœurs, c’était reconnaître une vie – sa vie – vécue durant 60 ans dans la foi et la persévérance, l’amour de Marie, la prière, le service, l’effacement, l’accueil. Merci Miren… pour ce trésor inépuisable qu’est la fraternité Sainte-Famille célébrée et partagée en ce beau jour de ton jubilé de Diamant!
En marche vers la célébration du bicentenaire
de la Sainte-Famille (1820-2020)
Célébrer le bicentenaire de la Sainte-Famille (1820-2020), fondée par le Père Pierre Bienvenu Noailles (1793-1861), c’est faire mémoire du visionnaire qu’a été, en son temps et rendre grâce pour l’étonnante richesse de son œuvre spirituelle et apostolique.
Célébrer le bicentenaire nous engage à poursuivre la générosité de son action et sa créativité comme lui-même l’a fait pour étendre et fortifier la foi; à nous interroger sur le temps, non pas sur le temps qui passe mais le temps qui nous est donné – c’est-à-dire : l’avenir qui nous est confié – ; à rendre fructueux l’événement de grâce du 3 février 1822!
Le Seigneur a béni l’œuvre de Pierre Bienvenu Noailles en son commencement. Le feu intérieur de la Parole divine entendue par Milady Peychaud et de la lumière du Christ contemplé par Mère Trinité Noailles, l’Abbé Delord et tous les témoins du miracle eucharistique, doit brûler en nous et embraser toute notre vie !
Le Seigneur ne cesse de bénir notre Famille spirituelle de génération en génération. C’est un appel et une force pour avancer sur des chemins nouveaux, vers un ailleurs et un autrement de la Mission. La grâce reçue de Dieu par Pierre Bienvenu Noailles est étincelle d’Evangile là où, aujourd’hui, les membres de sa Famille spirituelle sont à l‘œuvre pour faire flamboyer l’Evangile de justice et de paix et libérer l’avenir !
Continuons ensemble d’élargir la tente de la communion avec Dieu, la tente de la rencontre et du dialogue entre nous et autour de nous. Ayons foi en notre avenir ! Goûtons la saveur et la fraîcheur du Charisme pour choisir la vie et témoigner ensemble que la communion est possible.
“Attachons-nous à la bénédiction
et voyons quels en sont les chemins;”
reprenons les faits
depuis le commencement…”
St Clément de Rome aux Corinthiens
« La vraie mémoire, est un perpétuel approfondissement » écrit Marcel Jousse. Elle est essentiellement attention et l’attention est essentiellement mémoire. Faire mémoire du miracle eucharistique du 3 février 1822, c’est répondre au donateur ; c’est magnifier Dieu en l’aimant, en publiant ses louanges et en accomplissant sa volonté. Notre louange est la gratuité de l’élan généreux de nos coeurs vers le Seigneur qui nous a comblés au-delà de toute attente.
Nous vous louons ô Dieu seul! Vous avez dit au buisson ardent, vous avez redit pendant l’apparition: je suis Celui qui suis, il n’y a que moi qui sois! Nous le croyons et nous proclamons que tout est vanité, que vous seul vous êtes l’être, la puissance, la sagesse, l’amour la perfection infinie. Nous vous louons, ô Dieu seul! (P.Lemius -omi)
Le miracle eucharistique nous invite à mettre en valeur le don reçu avec simplicité et humilité, joie et amour. Rendre grâce, c’est confesser notre dépendance radicale: « nous attendons notre vie du Seigneur » (Ps 22). Cette dépendance qui conduit à l’action de grâce est le coeur de toutes nos célébrations « Sainte Famille ».
Lorsque Dieu agit, son action est de toujours à toujours. C’est un éternel présent et chaque moment est celui de sa faveur et de son passage, plénitude de grâce si nous l’accueillons dans toute la richesse de sa présence. Le Seigneur est venu bénir la Famille spirituelle de P.B Noailles et appeler sur elle le bonheur et la paix, l’encourager à aller de l’avant dans sa Mission de témoigner que la communion est possible.
« Nous sommes votre famille, votre héritage, bénissez-nous! Vous nous avez bénies d’une bénédiction miraculeuse… vous n’avez cessé de nous bénir et cette bénédiction a fait couler des fleuves de grâces et des torrents de miracles… » (P.Lemius – omi)
Le 3 février 1822
le Seigneur est venu, le Seigneur a parlé
Le 3 Février 1822… dans la petite chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux, le Seigneur qui sauve le monde est venu. Il s’est donné à voir et à entendre. « Le Seigneur n’est pas tel un ouragan, un tremblement de terre, ni même un feu. Le bruit fracassant n’est pas l’espace du Seigneur. Le Seigneur se manifeste par sa parole, par sa voix, par le souffle qui vient de son intérieur et qui rejoint notre intérieur. » (Père Daniel Mischler)
C’est au cœur de Milady Peychaud que le Christ a parlé pour l’animer, la ressusciter, la mouvoir. D’une manière unique et forte, Il l’a appelée à reconnaître que Lui seul est au centre de toute sa vie : « Je Suis qui Suis et il n’y a que Moi qui sois… » Cette parole va désormais colorer toute l’existence de Milady Peychaud. La priorité du Seigneur dans sa vie lui a été rappelée par le Seigneur lui-même ! De Lui seul, elle recevra tout parce qu’elle est aimée par Lui.
Jésus réoriente ses désirs : « Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée, et je suis Celui qui suis et il n’y a que Moi qui sois. Leur amitié n’est que de la poussière et je suis Celui qui suis et il n’y a que Moi qui sois. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue et je suis Celui qui suis et il n’y a que Moi qui sois. Le Seigneur appelleMilady Peychaud à vivre, au plus intime d’elle-même, le mouvement de sa Pâque, à passer sans cesse de la mort à la vie pour goûter l’amour et la liberté des enfants de Dieu.
Les célébrations d’adoration eucharistique qui nous rassemblent, dans l’espace et dans le temps, nous engagent à professer que c’est le Seigneur Seul qui donne sens à notre existence. C’est Lui seul qui façonne et oriente notre désir profond de conversion et de communion. Le Christ est le chemin, la vérité et la vie. Il fonde toute notre existence et nous appelle à Sa Suite. Il est notre Lumière. Il est notre raison d’être. « Ne commettons pas la grande erreur de chercher Dieu à l’extérieur de nous ! » (I.Delisle)
Faire silence pour écouter la voix du fin silence qui parle à notre cœur et vivre de cette Parole est une profession de foi. Aujourd’hui, parmi toutes les voix des idoles de nos sociétés, prêtons l’oreille à la Parole du Seigneur : « Je Suis qui Suis et il n’y a que Moi qui sois… ». C’est une parole claire qui nous appelle à donner à notre vie une profonde et radicaledensité évangélique. Elle est une lampe sous nos pas, la lampe de notre route pour découvrir le chemin du bonheur. « Plus notre soif est grande, plus Dieu est à même de la satisfaire. » (I.Delisle)
Avec Milady Peychaud, avec Mère Trinité Noailles et tous les témoins du miracle eucharistique, aux cœurs brûlants du désir de voir et d’écouter le Seigneur, nous proclamons : « ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. » (I Jn 1,3-4).
L’événement du miracle eucharistique du 3 février 1822 est une parole de confiance et une promesse d’avenir. Il est pour toute la Famille spirituelle de P.B Noailles, une semence de bénédiction, d’espérance et de bonheur.