Célébration eucharistique du Dimanche 3 février 2013
Monition
Ce dimanche 3 février, à L a Solitude, nous célébrons l’anniversaire de « la Bénédiction miraculeuse du 3 février 1822 ” qui a marqué et encouragé les débuts de la fondation de notre famille.
Le Seigneur a choisi pour se montrer un moment précis de notre histoire, marqué par le doute, l’interrogation, les difficultés.
Nous ne célébrons pas un évènement du passé… Aujourd’hui le Seigneur nous bénit, il bénit chacun de nous, dans la mesure où nous l’accueillons et où nous l’acceptons dans la foi. Il se révèle de nouveau à nous, nous rejoint là où nous en sommes.
Ce dimanche est aussi le dimanche de la « Solidarité » pour le diocèse.
Etre béni de Dieu, engage aussi notre responsabilité, comme l’Eucharistie engage notre responsabilité. La bénédiction nous habite et se répand par nous-mêmes de proche en proche.
Nous sommes invités à dire du « bien » de notre entourage, de notre monde. Nous sommes invités à nous encourager : que notre regard, nos paroles, nos gestes dévoilent que la communion est possible parce qu’elle vient des gestes inséparables du Christ : il s’abaisse aux pieds de ses disciples pour les saisir entre ses mains et les laver et, plus tard avec ses mêmes mains de frère, il prend le pain et le rompt : « mon corps livré pour vous »
Va et vient permanent entre le geste fraternel et l’acte liturgique, entre le service des humains et la participation à l’Eucharistie.
Sr Françoise Vanhoutte
Catégories: Infos Solitude | 4/02/2013
Seigneur Jésus,
donne-nous,
aujourd’hui
l’audace de savoir
manifester
en paroles et en actes
la Bonne Nouvelle
de ton Salut!
Catégories: Prières | 4/02/2013
Lettre du Père Noailles à Mère Angèle Grangé – 7 février 1845
Avant de vous entretenir d’aucune affaire, je veux vous remercier de vos bonnes intentions du jour de l’An et, en particulier, du soin que vous avez eu de faire réparer et mettre à neuf l’ostensoir miraculeux que, depuis longtemps je regrettais de ne pouvoir exposer à la vénération des enfants de la Sainte-Famille, à cause de l’état de dégradation où la vétusté l’avait réduit.
Aujourd’hui, que rien ne s’oppose à cette pratique pieuse, j’ai la consolation de pouvoir faire rendre à cet objet précieux les honneurs qu’on doit à tous ceux dont le bon Dieu s’est servi pour signaler ses grandes miséricordes: pour la première fois, le jour de la Septuagésime (1), il a été déposé avec pompe sur l’autel de Notre-Dame de Toutes-Grâces, et les habitants de la Solitude ont pu, en sa présence, rendre à Dieu leurs actions de grâces et leurs témoignages d’amour et de reconnaissance pour la faveur inestimable qu’Il avait accordée aux premiers membres de leur société, à pareil jour, et qui est un sûr garant de sa divine protection sur eux et sur ceux qui sont appelés à coopérer à leurs bonnes oeuvres.
Je vous donne ces détails, ma chère fille, parce que je pense qu’ils vous seront agréables et qu’ils flatteront votre piété. C’est le moins que je crois pouvoir faire pour vous témoigner combien je suis touché de l’excellente idée que vous avez eu de rétablir d’une manière convenable un des objets les plus précieux de notre petite chapelle de Toutes-Grâces.
(1) 19 janvier 1845
Oh! N’oubliez jamais
l’ineffable miracle
Du soir tout radieux,
plus brillant que le jour.
Que de vos coeurs vers lui,
monte un merci d’amour…
Souvenez-vous
que Dieu fut le tout de vos Mères,
Leur âme n’eût d’élan
et d’ardeur que pour Lui;
L’amour pur leur rendit
les douleurs moins amères
Et la Croix du sauveur
fut leur constant appui.
(Mère Aimée de Jésus Maillard)
Catégories: Infos Solitude | 4/02/2013
Oh ! rassemblons ce soir,
autour de la Table du Seigneur,
toute cette Humanité qu’Il appelle,
en totalisant dans notre offrande
tous les malheurs, toutes les catastrophes,
toutes les maladies, toutes les agonies,
toutes les détresses, toutes les solitude,
toutes les violences et toutes les folies,
pour que tous soient touchés, réanimés, transfigurés
par la Présence de notre Bien-aimé Seigneur,
et que nous-sommes convertis
enfin authentiquement à Sa Présence,
nous fassions le vide en nous
pour apporter aux autres
cet espace infini et merveilleux
où Dieu Se révèle,
où Dieu Se respire.
Maurice ZUNDEL
Ton Visage ma Lumière – Ed Mame p:463
Catégories: Lu ailleurs | 3/02/2013
La bénédiction du 3 février 1822…
Une bénédiction qui ne tarira jamais
Bénédiction et Action de grâce
Dans l’histoire du peuple choisi, la mémoire des bénédictions promises et leur transmission revêtaient une grande importance dans la vie quotidienne. Elles exprimaient l’étroite relation entre Dieu et son peuple. La bénédiction d’Abraham ne s’adresse pas seulement à lui mais à toute sa postérité. Le message biblique nous révèle que Dieu nous bénit et nous traite avec bienveillance.
Le dernier geste visible du Christ sur la terre est une bénédiction : « Et levant les mains, il les bénit » (Lc 24, 50). Réconfortés les disciples sont revenus tout joyeux à Jérusalem pour annoncer la Bonne Nouvelle. Jésus les a bénis et à travers eux tous ceux qui croiraient en lui.
Une bénédiction est un don qui touche la vie et son mystère.
Elle évoque la bonté de Dieu et provoque l’action de grâce.
Une bénédiction est un présent que l’on peut accepter ou refuser. Il demeure efficace et porte du fruit selon l’ouverture, la réceptivité de celui qui le reçoit ; nous ne pouvons bâtir la communion et encore réclamer de recevoir la bénédiction de Dieu sans avoir un réel souci des autres.
C’est à partir de cette longue tradition biblique que nous rappelons ce prodige accordé au début de la fondation de notre Famille, le 3 février 1822. Le Seigneur a choisi pour se montrer un moment précis de notre histoire ; un moment de doute, d’interrogation, de difficultés.
Jésus continue à bénir chacun de nous. Il bénit notre famille aujourd’hui, dans la mesure où nous l’accueillons et nous l’acceptons dans la foi. (…) Dieu se révèle de nouveau à nous et nous rejoint chacun, là où nous en sommes.
Croyons-nous en la réalité de ce merveilleux évènement ?
Croyons-nous que Dieu peut avoir une parole à nous dire aujourd’hui ?
(Sœur Joy Smith – pour le 175e anniversaire )
Si nous savions adorer,
rien ne pourrait véritablement nous troubler.
Nous traverserions le monde
avec la tranquillité des grands fleuves.
Sagesse d’un pauvre – Éloi Leclerc
Catégories: Infos Solitude | 3/02/2013
Tu es l’amour
Seigneur Jésus,
Affermis-nous
dans l’amour!
Nous te louons!
Nous te bénissons!
Nous t’adorons!
Catégories: Prières | 3/02/2013
Dieu créateur,
écoute le chant du monde!
Dieu Sauveur
qu’elle est grande
la Messe sur le monde!
Esprit d’amour
Tu as notre coeur pour aimer,
tu as nos mains pour travailler.
Consacre-nous en ta vérité,
Et tu vivras et nous vivrons,
par Jésus Christ.
(P.Talec)
Catégories: Prières | 2/02/2013
Quand je te regarde, Seigneur Jésus,
je ne sens plus le besoin de t’interroger,
de recevoir des réponses
sur des questions particulières.
Ta personne, ton image,
sont la réponse suffisante et totale.
Si je fixe les yeux sur toi, en toi
tout m’est révélé.
Obscurément, certes, mais avec puissance.
Et même cette obscurité
(qui, de toi à moi, ne peut point ne pas être)
m’est souvent une clarté éblouissante.
Lorsqu’il me semble obtenir de toi une claire vision,
tout me devient clair.
Ta parole, Seigneur Jésus,
n’est pas un commentaire sur une relation
qui existerait entre toi et moi.
Ta parole donne naissance à cette relation.
Elle ne m’informe pas du fait du Christ.
Elle crée mon contact vivant avec ce fait.
Elle est l’irruption même du fait divin dans ma vie.
Chaque parole de Jésus
est une déclaration de sa grâce.
En Jésus, même dans les propos les plus quotidiens,
c’est le rédempteur qui parle.
L’ombre de la croix sur toute chose.
Non, le soleil de la croix.
(Un moine de l’Eglise d’Orient)
Catégories: Lu ailleurs | 2/02/2013
Lorsque mon coeur, accablé de tristesse,
Cherche la paix et ne la trouve plus,
J’entends ces mots d’ineffable tendresse:
As-tu compris le regard de Jésus?
As-tu compris la douceur infinie,
De ce regard imprégné des vertus,
Te rappelant l’amour et l’agonie
de ton Sauveur, ton bien-aimé Jésus?
Ce doux regard, d’un apôtre infidèle
A fait un saint, généreux et confus,
Et Madeleine, aussi notre modèle,
Se convertit au regard de Jésus.
Ce doux regard doit raviver mon âme,
Lui redonner les biens que j’ai perdus,
Trésor du ciel, qu’avec foi je réclame,
Reste sur moi, doux regard de Jésus!
Divin Sauveur, ma joie et ma lumière,
Mon seul bonheur et l’amour des élus,
Je veux t’aimer et dire, en ma prère:
Je t’ai compris, doux regard de Jésus!
Sr M.Emmanuel Bonnat (+1882)
Poésies
Catégories: Lu ailleurs | 1/02/2013