20130319
Saint Joseph,
avec toi, pour toi,
nous bénissons le Seigneur…
Tu demeures auprès de lui.
Continue à protéger toute l’Église,
la famille qui est née du salut de Jésus.
(Pape Jean Paul II -1984)
Archives March 2013
Saint Joseph,
avec toi, pour toi,
nous bénissons le Seigneur…
Tu demeures auprès de lui.
Continue à protéger toute l’Église,
la famille qui est née du salut de Jésus.
(Pape Jean Paul II -1984)
« La règle générale de la distribution des grâces est que quand Dieu prépare quelqu’un à une fonction, il lui donne toutes les grâces nécessaires pour la remplir dignement.
Cela apparaît dans l’Ancien Testament, en Moïse. Josué, Abraham, Isaac. Jacob, David, Salomon et les Prophètes. Cela apparaît aussi dans le Nouveau Testament, dans la Vierge bénie, dans les Apôtres, les Evangélistes, les Docteurs et les fondateurs des Ordres religieux. »
«Cette loi se vérifie surtout en S. Joseph, le père putatif de Jésus.-Christ. l’époux de la reine de la terre et des Anges, choisi par le Père éternel pour être le fidèle nourricier de son Fils et le gardien de tous ses trésors, fonction qu’il remplit de façon à mériter plus que tout autre cette louange de Dieu : C’est bien, bon et fidèle serviteur. » (St Bernardin de Sienne)
“En disant époux de Marie, l’Evangéliste attribue à Joseph son grand et véritable nom: car s’il est l’époux de Marie, il est père du Seigneur… et non seulement l’Evangéliste a appelé Joseph, l’époux de Marie, mais, ce qui a la même valeur, l’ange le premier a appelé Marie, l’épouse de Joseph : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ton épouse.
Ô mariage vrai et saint! Car comment étaient-ils époux? parce qu’ils avaient un seul esprit, une seule foi. L’Esprit qui reposait en eux leur inspirait un saint amour conjugal; il avait confié l’épouse à la foi de cet homme [St Joseph], et quand il formait de la chair de la Vierge l’humanité du Christ, il infusait au père nourricier un amour total pour l’enfant qui naîtrait.”(Rupert de Deutz)
Avec le Saint Père François,
prions pour que l’Eglise poursuive
son chemin, de fraternité,
d’amour et de confiance entre tous;
prions toujours
les uns pour les autres ;
prions pour le monde entier
afin qu’advienne une grande fraternité.
Devant la porte de notre maison,
nous contemplons
en frères et soeurs d’humanité
la beauté de la terre
dont tu nous as fait cadeau
afin que nous croisions en ton amour.
Merci, mon Dieu,
pour cette richesse. (Bernard)
Jésus s’était baissé, et, du doigt, il traçait des traits sur le sol…
De quelque façon que l’on interprète ce geste, il a pour effet d’insécuriser les «scribes» en les renvoyant à leur nature terrienne : eux aussi sont tirés de la «glaise», avec les mêmes pulsions, les mêmes désirs.
C’est leur propre vérité que Jésus dessine sur le sol devenu miroir de leur âme. Mais ils se refusent à regarder ce miroir, à se laisser insécuriser, et continuent à questionner avec obstination.
Jésus se redresse, les regarde, les affronte et prononce la phrase qui les atteint tous au cœur: «que celui qui n’a jamais commis de faute jette sur elle la première pierre » (8,7).
D’une seule phrase brève, il donne une réponse créative à tout le discours des pharisiens ; une phrase empreinte de souveraineté, où parlent sa sagesse, sa douceur et sa miséricorde. L’ayant prononcée, il se baisse à nouveau et abandonne chacun à sa propre conscience ; il ne s’impose pas.
Et voilà qu’ils s’en vont, l’un après l’autre; les plus vieux sont aussi les plus sages, ils savent bien qu’au cours de leur longue vie, ils ne sont pas restés sans péché….
Il reste seul avec la pécheresse. Saint Augustin dit à ce propos : « deux sont restés : misera et misericordia » – la misérable et le cœur qui aime les misérables. Jésus « la tire de son embarras et de son insécurité en ne posant même pas la question de la faute ; il ne dit pas un mot de l’accusation, il renvoie seulement au comportement des accusateurs» . Il renonce à pousser la femme à l’aveu de sa faute ; au contraire, il la questionne à leur sujet : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » (8,10).
On croit sentir la pierre qu’il ôte du cœur de la femme, quand elle répond : « Personne, seigneur » (8,11). Jésus lui pardonne et l’encourage : «Eh bien moi non plus, je ne te condamne pas. Va, ne sois plus infidèle désormais » (8,11). Il ne l’excuse pas; il lui pardonne et lui fait confiance pour qu’elle mène une vie plus conforme à sa dignité, entrevue jusque dans son péché.
Vivre autrement, elle en est capable ; il ne la force pas à se repentir, à renoncer à l’estime de soi en l’accablant sous le poids de son péché ; au contraire, il lui donne la confiance et l’assurance pour l’avenir, la liberté en vue d’une vie nouvelle.
Père Anselme Grün -osb –
MESSAGE AUX DIOCESAINS DU DIOCESE DE BORDEAUX ET BAZAS
A L’OCCASION DE L’ELECTION DU PAPE FRANCOIS
† Jean-Pierre cardinal RICARD
Rome, le 14 mars 2013
Soyons dans la joie et l’action de grâce ! Le Seigneur nous a donné un nouveau pape en la personne du cardinal Jorge Mario Bergoglio. Il nous vient d’Amérique latine, ce continent qui compte des centaines de millions de catholiques. Il était archevêque de Buenos Aires, cette grande métropole d’Argentine.
Son élection comporte une triple nouveauté : il est le premier pape du « Nouveau monde », le premier pape jésuite et le premier pape à s’appeler François. Le choix de ce nom est particulièrement révélateur. Il a lui-même souligné qu’il faisait ce choix en souvenir de « saint François, le pauvre d’Assise ». L’attention aux pauvres a été une des préoccupations majeures de notre nouveau pape. Plus d’une fois, il a rappelé qu’il s’agissait moins de faire des choses pour les pauvres que de vivre avec eux. C’est ce qui l’a amené à poser des choix pastoraux significatifs et à adopter un mode de vie d’une très grande simplicité. C’est un style nouveau que le pape François va sans doute imprimer, dans les mois qui viennent, au ministère de Pierre.
Le cardinal Bergoglio ne faisait pas partie des candidats favoris des medias. Ceux-ci pensaient peut-être que son âge était un obstacle à l’élection. Mais, c’est la personnalité du nouveau pape qui a guidé le choix des cardinaux. Le pape François est un spirituel et un pasteur. Il a de belles qualités intellectuelles et sera aussi un homme de gouvernement. Il aidera l’Eglise à aller vers le large. Dans une intervention avant le conclave, le cardinal Bergoglio avait déclaré que l’Eglise n’est vraiment l’Eglise du Christ que si elle se décentre d’elle-même « pour aller à la périphérie », vers tous ceux dont elle est loin. Beau programme missionnaire pour ces premières décennies du 21e siècle !
A la fin du Conclave dans une rencontre personnelle avec lui, j’ai assuré au nouveau pape, en votre nom à tous, que nous allions le porter désormais tous les jours dans la prière. Je suis sûr que vous le ferez avec joie. Oui, vraiment, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Nous te remercions
humblement
Jésus bien-aimé,
pour le don précieux
de ta Parole …
ouvre nos coeurs
pour que nous soyons attentifs
à ta Parole,
que nous l’écoutions
et la recevions
comme une Parole
venant du Père,
et qu’ainsi nous puissions venir à toi.
Amen. (G.Tersteegen)
Seigneur,
donne-moi de vivre
pour t’aimer.
Fais que mes sentiments
ne soient pas aussi fugitifs
que des nuages ou des poussières
qui sont le jouet des vents.
Fais que ma vie ne soit pas consumée
de façon éphémère, en vain, pour rien,
mais qu’elle s’inscrive jour après jour
dans l’éternité de ton amour.
(Cardinal J.M Lustiger)
Seigneur Jésus-Christ,
reçois notre prière
pour le Pape François.
Accorde-lui grâces et bénédictions
pour conduire ton Eglise
sur le chemin de la paix et de l’unité,
pour qu’elle témoigne de ton Evangile
dans un monde en quête de sens,
de vérité et de vie véritable.