L’Eglise est une mère, elle engendre des enfants avec la force du dépôt de la foi. Elle est « dépositaire de la Bonne Nouvelle à annoncer. Les promesses de l’Alliance Nouvelle en Jésus-Christ, l’enseignement du Seigneur et des Apôtres, la Parole de Vie, les sources de la grâce et de la bénignité de Dieu, le chemin du salut, tout cela lui a été confié. Un trésor qu’elle garde comme un dépôt vivant et précieux, non pour le tenir caché mais pour le communiquer » (EN 15)* c’est-à-dire pour donner naissance.
Elle engendre ses enfants dans une fidélité continue à son Epoux, puis les envoie « prêcher non leurs propres personnes ou leurs idées personnelles, mais un Evangile dont ni eux ni elles ne sont les maîtres et propriétaires absolus pour ne disposer à leur gré, mais ils sont ministres pour le transmettre avec une extrême fidélité. »(ibid). Sa loyauté fidèle à son Epoux par excellence nous éduque à une fertilité fidèle. ;;
Il nous faut aimer le mystère de la fécondité de ‘Eglise comme on aime le mystère de Marie, Vierge et Mère. A la lumière de cet amour, aimons le mystère de notre état de serviteurs inutiles, avec l’espérance que le Seigneur nous adresse cette parole : « Bon et fidèle serviteur… »
L’amour discret nous aide à grandir en ayant « pleinement conscience d’appartenir à une grande communauté que ni l’espace ni le temps ne sauraient limiter » (EN 61) Ce sentiment d’appartenance nous fait comprendre la mission pour laquelle nous sommes envoyés, la mission d’évangéliser :
Evangéliser n’est pour personne un acte individuel et isolé
mais c’est un acte profondément ecclésial…
(EN 60)
*Exhortation apostolique de Paul VI Evangelii nuntiandi
JM Bergoglio – Pape François
Amour, Service et humilité p :138-140 – Ed Magnificat
Catégories: Lu ailleurs | 30/04/2013
Si tu es l’ouvrage de Dieu
attends patiemment
la main de ton Artiste,
Le Père, qui fait toutes choses.
En temps opportun,
présente-lui ton coeur
souple et docile,
et garde la forme
que t’a donnée cet Artiste,
car tu as en toi,
l’eau qui vient de Lui,
l’Esprit saint (…)
Par l’Art de Dieu,
va être cachée l’argile qui est en toi.
Sa main a créé ta substance;
elle te revêtira d’or pur au-dedans
et au dehors,
et elle te parera si bien,
que le Roi lui-même
sera épris de ta beauté.
St Irénée – Evêque de Lyon au 2e siècle
Catégories: Lu ailleurs | 30/04/2013
Le sens de la prière :
Focaliser notre regard sur Dieu, sur Dieu en nous, sur Dieu dans les autres, sur Dieu dans l’univers, sur Dieu dans la connaissance, sur Dieu dans l’art, sur Dieu dans l’amour, sur Dieu dans le corps, sur Dieu en toutes les réalités… car toute réalité chantera – comme dit Patmore – et rien d’autre ne chantera…
C’est parce que la vie est sacrée qu’elle s’ouvre spontanément sur la prière lorsqu’on arrive à cette attention d’amour qui, tout d’un coup, découvre, au cœur de l’existence, cette présence adorable de Dieu qui seule passionne, qui seule intéresse.
Au fond, le seul qui soit passionnant, c’est Dieu. La seule Présence sans laquelle on ne peut vivre, c’est la sienne. Toutes les autres présences découlent de celle-là. L’homme ne devient présent que lorsqu’il est une offrande, un présent, un cadeau, comme Dieu lui-même.
C’est la grâce suprême que nous avons à implorer, cette attention d’amour qui nous maintient en face du visage unique. C’est à cela que tout doit être subordonné : un effort de recueillement, un effort d’union, un effort de silence intérieur.
Si nous vivons à une certaine profondeur de silence, le dialogue s’amorce et jaillit spontanément à l’égard de cette Présence qui est au cœur du silence. Dieu ne fait pas de bruit, ce n’est jamais lui qui nous contraindra : c’est notre attention qui percevra cette musique silencieuse.
M.Zundel
“Au miroir de l’Evangle “– Textes choisis et présentés par le Père G.Géraud – Es Anne Sigier
Catégories: Lu ailleurs | 28/04/2013
Nous te louons,
nous te bénissons,
nous t’adorons,
Père de notre Seigneur Jésus-Christ
et source de l’Esprit.
La terre entière est remplie de ton amour !
Toute beauté est une étincelle de ta splendeur,
Toute bonté est une parcelle de ta tendresse
Toute joie est un sourire de ton allégresse
et toute musique est un écho de ton harmonie.
Que te bénissent et te louent
la fraîcheur du matin et le serein du soir,
le chant du rossignol et le parfum de la rose,
la petite pâquerette du pré et le scintillement des étoiles,
le sourire de nos enfants et la grâce de nos filles,
l’audace de nos jeunes et la sagesse de nos anciens,
l’amour de l’époux et la tendresse de l’épouse,
la paix du pécheur pardonné et la sainteté des gens de la rue.
Que te bénisse, oui, que te bénisse tout particulièrement
le cœur humble et pauvre qui tremble d’amour en ta présence.
Que te bénisse aussi la paix de mon cœur
et mon désir de voir ton visage au jour de ton amour.
« Oui tu es grand, Seigneur,
et tu fais des merveilles,
Toi, Dieu, et Toi le seul ! (Ps 86,10)
Père L.Deiss
Catégories: Lu ailleurs | 26/04/2013
“Celui qui laboure pour semer, laboure-t-il toujours ?
Ouvre-t-il et brise-t-il toujours son terrain ?”
Esaïe 28.24
“Celui qui laboure
doit labourer avec espérance,
et celui qui
foule le grain
fouler avec l’espérance d’y avoir part.”
(I Cor 9,10)
“Labourer le terrain,
c’est briser le coeur et le préparer à porter du fruit pour Dieu ”
(Finney)
Catégories: Infos Solitude, Lu ailleurs | 25/04/2013
Dans un manuscrit monastique ancien
se trouvait une fable:
Les poissons d’un fleuve conversèrent:
Parfois, on dit
que notre vie dépend de l’eau.
Mais qu’est-ce que l’eau?
Nous n’en avons point vu.
Quelques-uns plus perspicaces que les autres,
dirent ceci:
On nous a dit qu’en haute mer
vit un poisson instruit, sachant toutes choses.
Nous le joindrons pour le prier
de nous montrer l’eau.
Certains se mirent en route
pour rechercher la mer.
Ils finirent par trouver le poisson en question
et ils lui racontèrent
qu’ils recherchaient de l’eau.
Le vieux poisson les écouta. Il dit:
“Comment vous montrais-je l’eau?
Vous vous y mouvez.
Vous y vivez.
Car vous venez de l’eau;
en elle, vous mourrez.
Vous habitez dans l’eau et ne le savez-pas.
Tout ce qui vous entoure n’est que de l’eau.“
Lorsque nous cherchons Dieu,
nous entendons:
Tout est Dieu.
Toute souffrance et tout bonheur sont Dieu.
La destinée est Dieu,
et toute la peine que nous avons à l’accomplir
est encore Dieu.
Rien qui ne soit en Dieu.
Qu’est-ce qui pourrait subsister sinon en Dieu?
Jörg Zink
“Sur le rivage du silence ” Traduction de Lore Jeanneret
Ed SATOR Paris
Catégories: Lu ailleurs | 25/04/2013
Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais et elles me suivent. (Jn 10, 27)
“Il y a une connaissance mutuelle du pasteur et des brebis qui apporte à celles-ci la lumière; cette intimité n’est pas seulement d’un moment, elle est de tous les instants…” (P. Th M. Thiriet – OP)
Personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de la main du Père.(Jn 10,28-29)
« Ne veut-il pas dire qu’il y a une même main pour le Fils et le Père. Le Fils n’est-il pas lui-même la main du Père ? L’homme qui se fait l’exécuteur des volontés d’un autre homme est appelé la main de cet homme. C’est par le Fils que toutes choses ont été faites : on peut donc l’appeler le bras et la main de Dieu. »
« En cette image, est exprimée cette vérité que la même puissance est commune à tons deux. » (St Hilaire)
Le Père et moi, nous sommes UN. (Jn 10,30)
En disant “nous sommes” il établit la distinction des personnes ; en disant “nous sommes un” il affirme l’unité de la nature. » (St Augustin)
« En disant Moi et le Père, il affirme l’égalité des personnes ». (St Ambroise)
Catégories: Méditations | 21/04/2013
Que le Seigneur en tes pieds mette la danse
et la vigueur en tes bras !
Qu’il remplisse tes mains de douceur
et tes yeux de rire !
Qu’il pose la jubilation en ta bouche
et la joie dans ton cœur !
Qu’il t’offre chaque matin
la grâce du désert :
Le silence, l’eau fraîche et l’espoir !
Que le Seigneur te donne à profusion
et qu’il t’inspire de donner à profusion !
Que le Seigneur te donne chaque jour
la joie de contempler
le Visage de tes désirs !
(D’inspiration congolaise)
Catégories: Infos Solitude | 20/04/2013
Je veux chanter ton amour, Seigneur
chaque instant de ma vie.
Danser pour toi en chantant ma joie
et glorifier ton nom
1 – Ton amour pour nous,
est plus fort que tout
Et tu veux nous donner la vie,
Nous embraser par ton Esprit.
Gloire à toi !
2 – Oui, tu es mon Dieu,
tu es mon Seigneur,
Toi seul es mon libérateur,
Le rocher sur qui je m’appuie.
Gloire à toi !
3 – Car tu es fidèle, tu es toujours là,
Tout près de tous ceux qui te cherchent.
Tu réponds à ceux qui t’appellent.
Gloire à toi !
4 – Voici que tu viens, au milieu de nous,
Demeurer au coeur de nos vies
Pour nous mener droit vers le Père.
Gloire à toi !
5 – Avec toi, Seigneur, je n’ai peur de rien.
Tu es là sur tous mes chemins.
Tu m’apprends à vivre l’amour.
Gloire à toi !
(Chant de la communauté
de l’Emmanuel)
Catégories: Infos Solitude | 20/04/2013
Il y a des exercices
sur le chemin du silence.
Ecouter la pluie à la fenêtre,
ne rien vouloir entendre
que le flic flac des gouttes.
Observer jour après jour
la croissance
d’une plante d’appartement
ou une fleur qui s’ouvre.
Ne rien voir
que la lumière
dans la couleur d’une feuille.
Un fil d’araignée
vibrant dans la lumière,
le contempler longtemps.
Ne rien attendre,
mais être, de tous nos sens
là où cela s’accomplit.
Là où ta vie, mon Dieu,
est au coeur des choses.
Jörg Zink
Sur le rivage du silence – Ed SATOR, Paris
Catégories: Lu ailleurs | 19/04/2013