Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David ; cette jeune fille s’appelait Marie.” (Luc 1,26-27)
“Pour transformer le monde, Dieu a choisi une humble jeune fille d’un village de Galilée, Marie de Nazareth, et l’a interpellée par cette salutation: “Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi“.
Le secret du véritable Noël réside dans ces paroles. Dieu le répète à l’Eglise, à chacun de nous: soyez dans la joie, le Seigneur est proche! Avec l’aide de Marie, faisons le don de nous-mêmes, avec humilité et courage, afin que le monde accueille le Christ, qui est la source de la vraie joie.” (Benoît XVI – Angélus 17/12/2006)
“Combien est magnifique cette création nouvelle
qui se fait en Marie !”
St Jean Damascène
“Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit!” (Luc 1,38)
“Aujourd’hui nous sommes invités à contempler Marie, modèle du cœur qui écoute. Elle nous montre la fécondité de la Parole de Dieu vécue dans l’obéissance de la Foi.
A son exemple, en ce temps ultime de préparation à la fête de Noël, par l’écoute et la méditation de la Parole, recherchons la volonté de Dieu, afin de vivre intensément, dans la confiance, les merveilles du Seigneur à l’œuvre dans nos vies.” (Benoît XVI – Angélus 21/12/2008)
“O Marie vous avez été bénie,
non seulement pour vous mais aussi pour nous. »
St Anselme
Catégories: Méditations | 18/12/2011
MYSTÈRE DE L’INCARNATION
MYSTÈRE DE SALUT
Tout mystère du Christ est manifestation de l’amour de Dieu pour nous car le Fils est révélation du Père. Le mystère de l’Incarnation, mystère de la Parole de Dieu faite chair, est signe de la communion que Dieu veut établir entre Lui et les hommes et entre tous les hommes. Or, qu’est le salut sinon cette double communion des hommes avec Dieu et des hommes entre eux? (L. Gentium 1 et 2).
CONTEMPLATION DU MYSTÈRE
Nous entrons plus profondément dans cet aspect du mystère en nous tournant vers Nazareth.
Jésus, à Nazareth, comme par la suite, au cours de sa vie publique, de sa mort et de sa résurrection, est le Sauveur du monde car Il est le Fils attiré par le Père de toute éternité, aimant le Père irrésistiblement; Il est le Fils unique qui vient chercher tout ce qui est éloigné du Père pour le retourner vers Lui. Homme, vivant dans toute sa vérité la condition humaine, Il reste le Fils tout tendu vers son Père; Il prend toute la réalité humaine pour la soulever vers le Père et la conduire à Lui.
Jésus de Nazareth éclaire tout le mystère de l’homme car en Lui tout homme retrouve sa condition de fils. Vivant la vie simple et quotidienne d’un homme de son temps, Il fait notre salut. En effet, le salut n’est pas la manifestation extérieure et grandiose de la puissance et de la grandeur de Dieu; il est le don gratuit de l’amour miséricordieux du père qui nous est offert chaque jour, quelles que soient les circonstances de notre vie.
À cette œuvre de salut commencée à Nazareth participent Marie et Joseph. Ils savent que leur fils est le Sauveur d’Israël. L’ange l’a révélé à Joseph : « Ne crains pas de prendre chez toi marie ton épouse, car ce qui a été engendré en elle est de l’Esprit-Saint; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus, car c’est Lui qui sauvera son peuple de son péché » (Mt 1, 20, 21).
De même l’ange apprenant aux bergers la naissance du Christ leur dit : « Voici que je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout un peuple : aujourd’hui, dans la cité de David, un Sauveur vous est né qui est le Christ Seigneur » (Lc 2, 17). Et Siméon dans la cantique qui jaillit de son cœur, lors de cette présentation de l’enfant au temple, célèbre la joie du salut si longtemps espéré : « Maintenant, ô Maître, tu peux, laisser ton serviteur s’en aller en paix; car ses yeux ont vu ton salut que tu as préparé à la face de tous les peuples » (Lc 2, 29-31).
Marie et Joseph vivent dans la foi et l’obéissance à la parole de Dieu cette participation au salut du monde, à l’œuvre de leur fils. Ils ne comprennent pas toujours; mais, en Jésus, ils ont reçu le don de Dieu; ils l’accueillent simplement et totalement dans la vie banale de tous les jours comme dans des moments où le mystère se fait plus profond.
Pensons à cet épisode du Temple qui les a bouleversés « Ton Père et moi nous te cherchions angoissés » (Lc 2, 48). Mais ils ont accueilli le don de Dieu, son amour, et ils vivent en vérité, se consacrant entièrement à la volonté manifestée par le Père, à la suite de leur enfant « Ne saviez-vous pas que je me dois aux affaires de mon Père? » (Lc 2, 49). Ils iront ainsi, de découverte en découverte, au service de leur fils, ainsi ils seront sauveurs avec Lui. Marie sera conduite jusqu’à la Croix où elle recevra, comme une nouvelle fois, la charge de Jésus en la personne de chacun des chrétiens qui continuent Jésus sur terre « Or Jésus voyant sa Mère et près d’elle le disciple qu’Il aimait dit à sa mère : « Femme, voilà votre Fils; puis il dit aux disciples : Voilà votre Mère » (Jn 19, 26, 27).
Sr M.Paule – sfb 1972
Catégories: Méditations | 12/12/2011
“Jean le baptiste a été le précurseur du Christ dans sa naissance. Il le fut dans sa prédication. Il devait l’être aussi dans son baptême. En baptisant il annonçait le sacrement que le Christ devait instituer.” (Bède le Vénérable)
“Il était si grand qu’il pouvait passer pour le Christ. Certains le croyaient. Il n’avait pas à propager cette idée, il n’avait qu’à l’accepter. Mais cet humble ami de l’époux, rempli d’amour pour l’époux, ne veut point se substituer à l’époux. Il rend témoignage à son ami et il montre, à l’épouse, le véritable époux.
Voulant être aimé dans l’époux, il a horreur d’être aimé à la place de l’époux… Il préféra rendre témoignage au Christ, s’humilier devant le Christ, plutôt que passer pour le Christ… Et à cause de cela, il est le plus grand des prophètes, parce qu’il reconnut et montra le Christ quand le Christ fit son entrée dans son royaume. Il s’humilia devant celui qui était grand pour être exalté par celui qui était vraiment grand. Prophète, il mérita d’être annoncé par les Prophètes.” (St Augustin)
Prophète, Jean le baptiste mérita d’être annoncé par les Prophètes.
Catégories: Méditations | 11/12/2011
“Son nom était Jean signifiant que la grâce lui a été donné d’être
le Précurseur du Roi des rois,
le révélateur du Verbe inconnu,
le baptiseur en vue de la naissance spirituelle,
le témoin par sa parole et par son martyre,
de la lumière éternelle.”
(J.Scot Erigène)
“Qui es-tu donc? Es-tu le grand Prophète? Il répondit:” ce n’est pas moi.” (Jn 1, 21)
“Cependant, son père Zacharie avait annoncé qu’il serait le prophète du Très-Haut. Jésus lui-même devait déclarer qu’il était Prophète et plus que Prophète. Mais remarquez que la question posée est celle-ci: Es-tu le grand Prophète? avec l’article. On s’attendait à voir apparaître à ce moment quelque Prophète des temps anciens et particulièrement ce Prophète que Moïse avait annoncé comme devant venir semblable à lui-même, que quelques uns voulaient distinguer du Messie et que l’on appelait le grand Prophète.” (Origène)
“C’est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères; je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai.” (Dt 18,18)
“Je suis la voix qui crie dans le désert: aplanissez le chemin du Seigneur comme a dit le prophète Isaïe. ” (Jn 1, 23)
” Qu’est-ce qu’une voix? Un souffle qui se perd en l’air: je suis une voix, un cri si vous le voulez. St Jean s’exténue jusque-là.” (Bossuet). Une fonction qu’il s’attribue et qui établit bien sa place devant celui qu’il annonce.
“Qu’est-ce qu’une voix? Un gémissement, un cri, c’est une voix, un son informe qui frappe les oreilles sans rien dire à l’intelligence. Cette voix ne devient une parole qu’autant qu’elle parle à l’intelligence. Elle n’est qu’une parole qu’autant que le Verbe vient s’y joindre. la parole semble précéder le verbe mais en réalité le verbe était avant la voix. Formé dans l’intelligence, il emprunte la voix pour se traduire au-dehors. C’est donc la voix qui se fait entendre pour que le Verbe se révèle. Et quel est ce Verbe? Celui dont il a été dit: Au commencement était le Verbe.” (St Augustin)
Jean a été annoncé par les Prophètes! “Quelle garantie il nous donne des choses qu’il doit dire du Christ!” (St Jn Chrysostôme).
“Il est plus qu’un Prophète, il est comme la prophétie elle-même”
St Augustin
“La prophétie était comme la manifestation du Verbe, préparée, ménagée par le Verbe lui-même dans le sein du Père. Nombreuses étaient les voix que le Verbe avait inspirée: les Patriarches, les Prophètes. Puis il était venu dans la chair. Jean réunissait toutes ces voix dans sa personne. Et c’est pourquoi il est appelé la voix. Et Jean ne voulant être qu’une voix, représentait tous les Prophètes.” (St Augustin)
“Je ne suis pas digne de délier le courroies de ses sandales.” (Jn 1,27)
“C’est à dire, les noeuds de ce mystère de l’Incarnation par lequel il touche à la terre.” (Origène)
“St Jean était éclairé par la lumière prophétique, et cependant il fait entendre qu’il y a dans ce mystère bien des choses qu’il ignore.” (St Grégoire)
“Mais celui qui saura s’abaisser,
sera le mieux préparer à dénouer ces sandales.”
Origène
Catégories: Méditations | 11/12/2011
“Sa manière de dire oui, non seulement résume et anticipe tous les oui de l’humanité, passée et à venir, mais elle représente une consécration si profonde de soi, qu’à notre différence et à la différence des meilleurs d’entre nous, qu’on apellent des “saints” tant ils se sont donnés puissamment au Seigneur, Marie se condense tout entière et sans laisser de “reste” en cet acquiescement.” (G.Martelet – L’au-delà retrouvé)
“Que Notre-Dame de l’Avent,
nous aide à dire oui au Seigneur
qui saura combler notre vie!
Nous pourrons, ainsi,
vivre à son exemple
dans la confiance.”
(Benoît XVI)
Catégories: Méditations | 8/12/2011
La fleur la plus belle qui ait germé de la Parole de Dieu est la Vierge Marie. Elle constitue les prémices de l’Eglise, jardin de Dieu sur terre…
Dans l’Eglise, il existe une lutte perpétuelle entre le désert et le jardin, entre le péché qui rend la terre aride, et la grâce qui l’irrigue pour qu’elle produise des fruits abondants de sainteté.
Nous prions donc la Mère du Seigneur afin qu’elle nous aide, en ce temps de l’Avent, à « redresser » nos voies, en nous laissant guider par la parole de Dieu.
Benoit xvi – décembre 2009
Catégories: Méditations | 7/12/2011
“Il faut souligner l’importance du « faire » ; Jésus a été un réalisateur, il ne s’est pas contenté de parler du bien en soi, ou d’encourager les autres à le pratiquer.
Jésus fut un passant ; il « est passé » en son temps, comme nous passons dans le nôtre. Il a connu la précarité et le côté « fuyant » de l’existence. Son temps de vie publique fut même particulièrement court pour un Maître spirituel qui marque à ce point l’histoire depuis vingt siècles!
Mais quand il passait de village en village, il faisait de ces fragiles instants de rencontre des moments de vérité existentielle, où le passant devenait passeur d’humanité.
Alors, sa parole, son geste, son cri ou sa confidence ouvraient aux heureux bénéficiaires le passage vers un monde nouveau, celui de la famille de Dieu : « Celui qui fait le bien est de Dieu » (3 Jn, 11). (Mgr Gaillot).
Les paroles et les gestes de Jésus vont toujours dans le sens de la vie. Il nous révèle le Dieu de la vie qui s’engage en se liant avec chacun de nous, jusque dans les situations de détresse.
Le Connaître, Lui Jésus, est, pour nous tous les baptisés, une bénédiction et un appel à être, nous aussi, une bénédiction pour le monde, en particulier pour ceux qui souffrent.
C’est en imitant ce que Jésus, Verbe de Dieu fait chair, a fait sur la terre que nous donnons le Verbe de Dieu au monde.
Il ne s’agit pas seulement pour nous de faire des choses, de poser des gestes, de dire des parole.
Il s’agit beaucoup plus profondément d’être transformés du dedans afin que notre vie quotidienne laisse passer le courant de vie qui vient du Père comme Jésus dont “l’existence même est de venir du Père” ( T. Radcliffe).
Catégories: Méditations | 5/12/2011
« Comme précurseur du Christ,
il a eu le privilège d’annoncer le premier
le royaume des cieux. »
(St Jérôme)
” Depuis le péché d’Adam, bien des fois Dieu avait fait choix d’hommes à qui il a fait entendre sa parole, Enoch, Noé, Abraham, Jacob, Joseph, Moïse ; et à aucun de ces hommes, il n’avait parlé d’un séjour dans le royaume des cieux.
Il révèle son nom à Moïse ; Aaron se tient devant lui, consacré par l’onction, revêtu de ses riches ornements sacerdotaux, portant en main sa verge miraculeuse ; viennent les juges puissants dans leurs œuvres, David, l’homme selon son cœur, Salomon qu’il remplit de sagesse, Elie qui la pouvoir de fermer le ciel, Elisée qui ressuscite les mots. Aucun ne nous parle de ce royaume.
Venez à Jean : entendez la voix d’allégresse, la voix de miséricorde, la voix qui promet la grâce et la gloire inconnues jusque-là : faites pénitence, car le royaume des cieux est proche.
Cette parole, seul celui-là peut la faire entendre qui ose les bases d’un testament nouveau. Depuis Adam jusqu’à Jean, les voix qui se faisaient entendre étaient des voix plaintives. Il y avait double sujet de pleurer : les fautes étaient nombreuses et on n’avait pas le remède… Jean nous montre dans la pénitence le remède au péché : La voix de la tourterelle se fait entendre en notre terre. » (St Pierre Damien – sermon sur la Nativité)
« Si l’on ne se repent pas de sa vie passée,
on ne peut commencer une vie nouvelle. »
St Augustin
Dans la vie de l’être humain dont le cœur est tout un monde, « quatre choses peuvent rendre un chemin mauvais : les montées, les bas-fonds, les tournants, les aspérités. » (Cajetan).
A la suite de Jean-Baptiste, laissons Dieu parler à notre cœur. Il nous parle de paix et de justice, de libération intérieure et de conversion véritable.
« Dans votre cœur, par de bonnes dispositions, préparez donc la voie au Seigneur : par des œuvres parfaites rendez droite la voie de votre vie afin que la parole de Dieu puisse s’avancer en vous sans rencontrer d’obstacles. » (Origène)
« Il faut que l’avènement du Christ se fasse en chacun(e) de nous. Que nous servirait que le Christ fut venu dans la chair, s’il ne venait dans notre âme ? Prions pour que son avènement se fasse chaque jour en nous et que nous puissions dire : je vis maintenant mais ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi. ” (Origène)
Catégories: Méditations | 4/12/2011
Avant la venue de l’Enfant, Marie et Joseph étaient unis par un amour fait de respect et d’attention.
Nous n’avons pas de détails, mais la scène qui nous raconte l’attitude de Joseph quand il apprend que sa fiancée attend un enfant, fruit de la puissance de Dieu, est significative de ces relations. Par la suite – comme nous l’avons déjà évoqué – toutes les scènes de l’enfance qui sont rapportées nous montrent ce couple profondément uni par le service de Dieu dans leur dévouement à l’Enfant.
Venant habiter parmi les hommes, le Verbe crée une famille, un foyer dont l’unité dépasse celle de tous les foyers : un couple servant Dieu à qui il s’est donné sans réserve ni réticence, l’accueillant avec une joie toujours croissante, le découvrant chaque jour dans cet enfant, ce jeune homme qu’ensemble ils aiment et ils servent, un enfant duquel Luc nous dit simplement après l’épisode du temple : « Et Il leur était soumis » (2, 51). Cette courte phrase nous fait pressentir toute une vie d’amour, de relations simples et délicates, celles qui se tissent dans la banalité du quotidien.
La présence de Jésus fait donc de Nazareth la première communauté chrétienne où la communion atteint sa perfection. (Sr M.Paule – sfb 1980)
Catégories: Méditations | 1/12/2011
“Veillez… Veillez!” (Mt 13,33-37)
L’Evangile de ce premier dimanche du Temps de l’Avent est un appel incessant à la vigilance dans l’attente de la venue ultime du Christ ; une invitation pressante à être prêts à l’accueillir lorsqu’Il arrivera à l’improviste car nous ignorons quand viendra le moment.
Cette attente active doit être habitée par la confiance et l’assurance. Le Seigneur nous a dit : Je serai avec vous tous les jours de votre vie !. Nous ne sommes pas seuls. La Sagesse divine demeure avec nous:
« Celui qui veille dès le matin pour la chercher n’aura pas de peine, car il la trouvera assise à sa porte. Ainsi, penser à elle, c’est la parfaite prudence, et celui qui veillera pour l’acquérir sera bientôt en repos. Car elle se tourne de tous côtés, cherchant ceux qui sont dignes d’elle; elle se montre joyeusement à eux sur les chemins, et elle va au-devant d’eux avec une admirable providence. » (Sg 6, 15-17)
Nous devons « hâter » la venue du Seigneur parmi nous.
Le temps de l’Avent, temps de l’attente de Celui qui doit venir, de Celui qui ne cesse de venir, de Celui qui vient en nous pour ouvrir des chemins d’humanité, de respect de la Terre, d’accueil de l’univers tout entier et de son histoire.Le temps de l’Avent ne se limite pas à ses quatre semaines. Il embrasse toute l’histoire de la Création pour devenir le temps du zèle pour le Jour unique (Za 14,6-9), le Jour de l’Unique ” (Gn 1,5).
« Nous pourrions dire que l’Avent est le temps
où les chrétiens doivent réveiller dans leur coeur l’espérance
de pouvoir, avec l’aide de Dieu, renouveler le monde. »
(Benoît XVI).
Catégories: Méditations | 27/11/2011