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Notre sœur Teresita témoigne avec ces quelques phrases :
J’ai toujours senti pleinement l’appel à la vie contemplative Sainte-Famille déjà lorsque j’étais dans la communauté apostolique de Saint-Pierre de Talence où j’étais comme un poisson dans l’eau! Et une fois entrée dans la communauté des “Solitaires”, je me sentais tout aussi bien !
Venant ici à la solitude, dans mes humbles prières, il m‘a fallu un temps d’adaptation pour ne pas perdre pied et aller toujours à l’essentiel à une époque où l’Eglise invitait la vie religieuse à revenir à la source afin de afin comprendre toute notre vie avec ses exigences propres ne peut se vivre qu’au niveau du cœur.
Aujourd’hui, j’aime beaucoup la messe du Dimanche par la proximité des autres chrétiens du secteur des Graves. En voyant leur manière de s’accueillir les uns les autres avant la célébration, je me dit : c’est une Famille rassemblée au nom du Seigneur .
Lorsque nous étions à Sainte-Hélène, nous vivions notre appartenance et notre communion à la vie et la mission de la Famille de Pierre Bienvenu NOAILLES, davantage par l’information, par les visites des sœurs de la maison générale. Ici à la Solitude, nous rencontrons les différents membres de la Sainte Famille venant du monde entier. Les rencontres sont nombreuses et variées. Nous vivons une proximité avec le monde entier dans notre prière par leur présence et ceci appelle et interpelle la dimension missionnaire contemplative
50 ans de vie à la Solitude ? Je suis toujours comme un poisson dans l’eau, plus heureuse que jamais ! Et je rends grâce au Seigneur car il a fait son chemin avec chacune de nous qui sommes venues de Sainte-Hélène et avec celles qui nous ont rejointes au fil des années. Aux jeunes, je dirai : vivez dans la confiance car tout est grâce ! Le Seigneur sera toujours avec vous et vous rendra heureuses.
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Catégories: Infos Solitude | 18/11/2016
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« L’histoire est le lieu
où s’enracine la fidélité du présent ».
Sr Teresa raconte le retour à la Solitude
Grande joie dans notre communauté de Ste. Hélène lorsque Sœur Claire Julien – supérieure générale – nous a fait part de son intention de faire revenir les « Solitaires » à la Solitude, lieu de fondation, première demeure pour la première petite communauté de vie contemplative dans la Sainte-Famille. La date a été fixée. Ce sera pour le 28 octobre 1966, veille de la fête du Christ-Roi.
La Solitude était encore en travaux mais qu’importe. Il y avait beaucoup à voir en ce lieu saint voulu par le Bon Père pour accueillir tous les membres de sa Famille et beaucoup à faire aussi pour nous installer. Petit à petit, la vie ordinaire a commencé … Il a fallu s’initier à la cuisine, à la dépense, à la buanderie, au travail du jardin, à la cueillette et au ramassage des légumes, des fruits, à l’entretien des locaux et assurer le service de la sacristie pour le bon déroulement de notre prière liturgique et d’adoration eucharistique … Beaucoup de changements… Mais nous étions si heureuses !
La première année, nous avons fait les vendanges. Comme des jeunes religieuses « bien formées » nous nous sommes mises au travail avec sérieux, application, ne regardant ni à droite ni à gauche. Nous avions besoin apprendre à travailler avec un autre rythme car le travail en équipe, demande de s’ajuster aux capacités des autres! Une bonne formation à la vie en communauté, n’est-ce pas ? Je me rappelle d’avoir été émerveillée le matin en voyant le soleil se levait sur les grappes de raisin rouge couvertes de gouttes de rosée … C’était comme des perles nous invitant à travailler dans la joie.
Nous étions plus libres à la cuisine et à la dépense pour faire des conserves de fruits et de légumes avec les produits du jardin, pour confectionner des gâteaux… Les « normes » actuelles n’existaient pas! Sr Marie-Mélanie se rendait très tôt le matin au marché international de Brienne à Bordeaux… Sr Félicité travaillait avec quelques-unes d’entre nous d’entre nous à la cuisine et nous aidait par son calme et sa patience extraordinaires…quels que soient les imprévus de dernière heure ! Aujourd’hui, nous nous demandons comment nous avons pu parvenir à faire tout ce travail en assurant les temps de prière. C’était tellement autre – espace, rythme, environnement… !
Nous avions aussi des temps de détente, certes différents de ceux vécus dans notre joli petit jardin de Sainte-Hélène… Promenades, pique-niques dans les bois – à la « vallée des Anges ». Le tour de l’Ile en bateau – « le bon ange » était alors possible. Chacune pouvait aussi vivre une journée de solitude à l’Ile, seule avec le Bon Père et Notre Dame de Toutes Grâces. Il n’y avait pas encore de pont. La traversée se faisait seulement en tirant la barque à l’aide d’une chaîne et en l’attachant au ponton intérieur.
Comment ne pas être heureuses et reconnaissantes envers notre Bon Père d’avoir créé ce « lieu saint » qu’est la Solitude avec l’île de Notre Dame de Toutes Grâces ? Nos racines étaient en ce lieu depuis la fondation de la première communauté des Solitaires en 1859. Nous avons été très heureuses au couvent de Sainte Hélène et nos premières années à la Solitude l’ont été tout autant, même si cela a été pour chacune et pour la communauté une période de grands changements, d’adaptation, d’abandon et d’espérance !
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Catégories: Infos Solitude | 17/11/2016
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Une étape de l’histoire des soeurs contemplatives de la Sainte-Famille
1966 – 2016
En la fête du Christ-Roi, il y a 50 ans, les sœurs contemplatives demeurant jusqu’à alors au couvent de Sainte-Hélène à Bordeaux, dans le quartier St Augustin, revenaient au lieu de leurs origines : la Solitude.
En la fête du Christ-Roi, qui nous réunit aujourd’hui, nous célébrons les 50 ans de présence de la communauté contemplative en ce lieu béni qu’est la Solitude pour toute la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu NOAILLES.
Deux ans avant sa mort, le Père Noailles fonde la première communauté de vie contemplative Sainte Famille. Cette fondation était pour lui « le couronnement de son œuvre ». La Solitude en était pourrait-on dire, le berceau naturel ! Les Contemplatives ou Solitaires comme on les appelait alors, allaient être comme “le coeur mystique de toute l’Association de la Sainte-Famille” (Père B.Peyrous).
Comme personne et comme communauté d’un lieu, d’une terre, sur fond de l’histoire ecclésiale, politique, sociale complexe de la France, cette communauté a connu, au fils des années, plusieurs déplacements vers un « ailleurs et un autrement », toujours dans la foi et l’espérance, l’abandon.
“Dans la prière d’adoration et d’intercession,
dans l’offrande de la vie quotidienne,
les sœurs ont porté la souffrance du présent et l’incertitude de l’avenir.”
Les premières années de fondation se passent à La Solitude mais dès 1861, la communauté est transférée à Talence, au couvent St Pierre où les sœurs demeureront jusqu’en 1920. En 1920, la communauté rejoint le couvent Ste Hélène qu’elle quittera pour la Solitude en 1966. Et depuis 50 ans, la vie contemplative est présente ici, à la Solitude, proche de la communauté humaine et chrétienne des Graves.
Aujourd’hui, nous rendons grâces pour toutes les sœurs apostoliques qui ont accompagné la communauté durant toutes ces longues décennies de grands changements et pour nos sœurs qui nous ont quittées et qui nous ont transmis le flambeau de la vie contemplative Sainte-Famille.
Avec nos sœurs des monastères d’Oteiza (Espagne), de Nagoda (Sri Lanka) de Posadas (Argentine), nous disons à nos jeunes sœurs ici présentes : « Etre héritière d’une histoire, c’est avoir le désir et la volonté de la prolonger avec créativité et fécondité ».
Quelques photos d’hier et d’aujourd’hui…
nos_soeurs_racontent
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Catégories: Infos Solitude | 16/11/2016
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L’avènement du Christ
« Il y a un avènement du Christ qui doit se faire en moi et c’est pour moi l’avènement le plus important. Que me servirait à moi, à moi qui ai sur la conscience tant de péchés, que le Christ soit venu s’il ne venait pas en moi ? S’il ne venait pas en mon âme, en mon intelligence, s’il ne vivait pas en moi, s’il ne parlait pas en moi ? Et le Christ ne vient que quand le monde entier meurt pour moi, de façon que je puisse dire avec l’Apôtre : “Le monde est crucifié pour moi, et je suis crucifié au monde. ” Le chrétien ne se trouble pas quand il voit la figure de ce monde passer ; à mesure que le monde s’en va, il voit venir le Christ. (St Ambroise de Milan)
« Il faut que celui qui veut voir l’avènement glorieux du Verbe de Dieu dans son âme. sache, comme un puissant athlète, souffrir dans la mesure de son progrès les répugnances et les attaques, que le Christ soit haï en lui par les puissances adverses. II y aura en lui des obscurités et des scandales, des défections et des révoltes ; il sera exposé à l’illusion et à la tiédeur. » « Les guerres les plus cruelles ne sont pas les guerres du dehors, ce sont ces guerres intestines que doit supporter le chrétien, le conflit des passions et des soucis : tantôt les convoitises de l’avarice, tantôt les embrasements de la passion, les dépressions de la crainte, les agitations de la colère, l’empressement de l’ambition ; puis ce sont les assauts des esprits mauvais. »
Un temple en chacun de nous
“Il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit.” Ces paroles étaient vraies du Temple construit par Salomon…, car tout ce que nos mains construisent succombe à l’usure ou au délabrement, est renversé par la violence ou détruit par le feu… Mais il existe aussi un temple en chacun de nous qui s’écroule si la foi fait défaut, et particulièrement si au nom du Christ on cherche faussement à s’emparer de certitudes intérieures. C’est peut-être cette interprétation qui est la plus utile pour nous. En effet, que me sert de savoir le jour du jugement ? A quoi me sert, ayant conscience de tant de péchés, de savoir que le Seigneur viendra un jour, s’il ne vient en mon âme, ne revient pas en mon esprit, si le Christ ne vit en moi, si le Christ ne parle en moi ? C’est donc à moi que le Christ doit venir, c’est pour moi que doit avoir lieu son avènement. (St Ambroise de Milan)
Et pour être vainqueur dans ces combats,
il faut accepter l’Evangile dans la simplicité de la tradition apostolique,
et le dresser en témoignage en face des nations,
c’est-à-dire en face de toutes les pensées d’incrédulité
qui s’élèvent spontanément dans l’âme humaine. »
(Origène)
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 13/11/2016
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Jésus explique que la proclamation de Dieu à Moïse implique deux possibilités: Dieu est le Dieu des morts, ou il est le Dieu des vivants. C’est l’un ou l’autre. Jésus conclut son raisonnement en disant, ‘Il n’est pas le Dieu des morts. Il est le Dieu des vivants.’ Par ces mots, Jésus vient de donner la clé de son argumentation sur la résurrection.
C’est ici que la résurrection est démontrée..Son argument est basé sur la nature de la relation de Dieu avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu entretient une relation avec ceux qui sont vivants, et non pas avec ceux qui sont morts. Si Abraham n’existait plus, s’il avait complètement disparu, la relation de Dieu avec Abraham aurait aussi pris fin de façon définitive. Mais Dieu se présente comme étant le Dieu d’Abraham.
Le ‘Dieu d’Abraham’ est une appellation particulièrement importante dans ce contexte car elle fait référence à l’alliance que Dieu a conclue avec Abraham et aux promesses que contient cette alliance. Par cette expression, Dieu exprime sa fidélité à l’alliance et aux promesses de salut. Il ne peut faillir ni à son alliance ni à ses promesses. Comment peut-il accomplir ses promesses envers des êtres qui n’existent plus? Une seule réponse s’impose: la résurrection. C’est pourquoi Jésus précise que Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Yves I-Bing Cheng,
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Catégories: Lu ailleurs | 6/11/2016
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Méditation:
Evangile de St Matthieu 5,1-12
Pressé par la foule, non loin de Carpharnaüm,
Jésus gravit la montagne pour s’y réfugier avec ses disciples.
Il leur explique ce qu’est la justice de Dieu
et leur montre le chemin du Royaume.
A travers les Béatitudes, énoncées comme un merveilleux poème,
Jésus donne à ses disciples et à leur descendance,
le secret du bonheur.
Il nous propose un rendez-vous au coeur de sa Résurrection, non sans souffrance.
Afin que nous soyons réunis un jour dans un même esprit de sainteté,
en communion les uns avec les autres,
Jésus nous donne un fil conducteur dans la déclinaison des Béatitudes.
Ainsi nous pourrons rejoindre le Christ qui nous y attend,
en compagnie de ceux qui nous ont quittés,
car s’ils sont invisibles à nos yeux, ils ne nous quittent pas.
L’amour qui nus unit ne saurait s’éteindre.
La flamme qui entretient cet amour les rend vivants éternellement.
Nos relations d’amour avec eux perdure dans la prière.
Les échanges s’établissent alors dans le silence de notre coeur.
Nous aspirons tous au bonheur éternel, à la joie de nous retrouver tous
au jour que Dieu voudra et ceci grâce à l’Espérance.
L’Espérance qui hante nos tourments.
L’Espérance que nous a léguée Jésus
parce que malgré ses souffrances, il a franchi le passage de la mort
pour accéder à l’Unique Vie.
L’Espérance qui nous entraîne malgré nous,
à suivre Jésus sur le chemin du Royaume.
Ce n’est que dans l’au-delà que nous comprendrons ce qu’est le vrai bonheur,
le pourquoi de la souffrance, le pourquoi de la mort.
Jésus n’a-t-il pas dit: “Celui qui croit en Moi, même s’il meurt vivra.”
Or la seule raison de vivre, Jésus nous l’a prouvé, c’est l’Amour.
Geneviève Simonnet.
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Catégories: Méditations | 1/11/2016
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“Zachée grimpe aux arbres”
La scène se déroule à Jéricho, la ville des grandes batailles décisives. Déjà ce cadre nous fait pressentir que le nouveau Josué de Nazareth va ici encore obtenir l’écroulement des murailles : à la fois celle des richesses et celles de la religion.
Descends vite : ainsi la vie nouvelle n’est pas un art de monter mais un art de descendre, non un art de fuir le quotidien mais de s’inscrire dans le quotidien. L’évangile n’est pas un au-dessus de la mêlée, un au-dessus des foules, un au-delà des douanes : c’est un engagement dans la foule pour un meilleur système des douanes.
Survint Jésus, et avec lui tout l’évangile : “Zachée, il me faut aujourd’hui demeurer dans ta maison !” Voilà la vraie conversion de Zachée. Il ne doit pas fuir la maison mais apprendre qu’elle est une des maisons de Jésus.
C’était à Jéricho : les murailles sont tombées ! Un riche religieux est devenu prophète de l’évangile. Immédiatement au sein même de cette ville et de l’histoire ambiguë des hommes, il va commencer la construction d’un monde en parabole de Royaume. Construire un monde en parabole de Royaume
Louis Simon,
pasteur de l’Eglise réformée de France
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Catégories: Lu ailleurs | 30/10/2016
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Conversion, solitude, communion.
Il faut les trois termes pour dire l’adoration du moine.
Chacun des termes jouera son rôle déterminant
selon une préférence propre à chacune,
mais le point certain est que le vrai moine de solitude
est un moine de communion,
là où est toute sa difficile conversion.
Comme le Publicain,
nous ne sommes jamais dignes d’adorer Dieu,
et pourtant, comme lui,
nous sommes appelés à le faire sans cesse,
que ce soit dans le secret du coeur
ou dans la communion cénobitique:
ici et là, “le Père sait”
Dom Denis Huerre
Un modèle pour le moine:
le publicain de l’Evangile
Epiphanie 1985
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Catégories: Méditations | 23/10/2016
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“Sur notre chemin quotidien, en particulier dans les difficultés, dans la lutte contre le mal en dehors et au-dedans de nous, le Seigneur n’est pas loin, il est à nos côtés; nous luttons avec lui à nos côtés, et notre arme est justement la prière qui nous fait sentir sa présence à nos côtés, sa miséricorde, également son aide. Mais la lutte contre le mal est dure et longue, elle exige patience et résistance- comme Moïse qui devait garder les bras levés pour faire vaincre son peuple.
C’est ainsi, il y a un combat à mener chaque jour, mais Dieu est notre allié, la foi en lui est notre force, et la prière est l’expression de cette foi. C’est pourquoi Jésus nous assure de la victoire, mais à la fin, il se demande: Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Si la foi s’éteint, la prière s’éteint,
et nous marchons dans le noir,
nous nous égarons sur le chemin de la vie.
Apprenons donc de la veuve de l’Evangile à prier toujours sans nous lasser. Prier toujours, mais pas pour mieux convaincre le Seigneur à force de paroles! Lui sait mieux que nous de quoi nous avons besoin!
La prière persévérante est plutôt l’expression de la foi en un Dieu qui nous appelle à combattre avec lui, chaque jour, à chaque instant, pour vaincre le mal par le bien”.
Pape François
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Catégories: Méditations | 16/10/2016
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“Nous pressentons que notre âme,originellement, est un espace de silence, un lieu vierge, un sanctuaire où Dieu veut demeurer dans la paix avec nous; mais lorsque nous nous présentons au seuil de ce temple intime par le mouvement de recueillement, nous découvrons de singulières cacophonies qui font de ce temps de prière la caisse de résonance où viennent se répercuter tous les aspects de nos vies, où se manifestent toutes nos peurs et angoisses, nos désirs et nos émotions les plus variés. La question fondamentale, alors, n’est plus d’abord celle du bruit extérieur, mais bien celle du silence de nos pensées…
“Il faut donc pendant le temps de la prière renoncer absolument à prendre ces trans ou ces bateaux qui passent. Pour cela il est captal de ne pas nous identifier à ces pensées, mais de prendre au contraire conscience qu’elles nous arrivent, qu’elles ne sont pas nous, qu’elles se déploient sur la toile de fond de notre silence intérieur. C’est là que nous rencontrons Dieu…. Tout ce qu’i nous demande devant lui, c’est de demeurer dans ce silence qui est la plus belle de toutes les louanges que nous puissions lui adresser.”
Fr Philippe de Jésus-Marie, carme.
Cité dans “La force du silence” par le Cardinal SARAH
Ed Fayard p:125-126
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Catégories: Lu ailleurs | 15/10/2016